Digital Detox 〰️☀️

⏩L’addiction aux réseaux sociaux dans la ligne de mire des politiques ?⏪

Avec des algorithmes à la toxicité sans faille, on peine à trouver l’équilibre entre billets verts et addiction, c'est bien qu'il n'y en a pas !!

◾Une loi où les enfants dorment avec leur smartphone, normal

L’un des objectifs mis en avant par les promoteurs de ces lois est de « protéger la santé mentale des enfants contre les éléments addictifs utilisés par les plateformes de réseaux sociaux et contre les perturbations du sommeil dues à l’utilisation nocturne des médias sociaux ». En plus de ces restrictions liées aux algorithmes, ces lois permettraient d’interdire aux plateformes d’envoyer des notifications aux mineurs entre minuit et six heures du matin sans le consentement de leurs parents.

◾Une loi qui légalise les flux addictifs

C’est un projet de lois qui trouve un accord du côté des deux bords politiques américains. La première s’intitule le Stop Addictive Feeds Exploitation ou SAFE for Kids Act, elle exigera le consentement des parents pour que les réseaux sociaux proposent des « flux addictifs » alimentés par des algorithmes de recommandations aux enfants et adolescents de moins de 18 ans.

🍃Avec des flux addictifs qui devraient être autorisés pour personne, on n'oubliera pas de signer le pacte sans smartphone avec Nokia, on en reparlera !!

— Modifié le 29 juin 2024 à 08:30:04

⏩️On débranche sa TV 1h par jour !⏪️

On a tous une bonne raison d’éteindre sa TV une heure par jour, car la lecture est un besoin qui ne se remplace pas !!

◾️L’omniprésence des écrans dans nos vies, en particulier chez les plus jeunes, dévore le temps consacré à la lecture

Cette nouvelle étude vient confirmer le combat inégal entre les écrans et les livres. L’omniprésence des écrans dans nos vies, en particulier chez les plus jeunes, dévore le temps consacré à la lecture.
Alors que les Français associent toujours la lecture à de nombreuses valeurs positives – 98% d’entre eux déclarent que la lecture permet d’ouvrir l’esprit ou encore de se faire plaisir à 96% - il faut les aider à sanctuariser un temps dédié au livre dans leur quotidien, en redoublant d’efforts pour redonner à tous l’envie de lire et faire prendre conscience des risques de l’addiction aux écrans sur le cerveau et la santé psychique. »

◾️Une lutte contre l’addiction des écrans où la télé n'est pas une valeur refuge

Une télé qui n’est pas une valeur refuge quand dans 10 jours sans écrans de Sophie Rigal Goulard, on y découvre des chiffres incroyables comme cette étude statistique qui établi qu'un enfant de huit ans passe 850 heures à l'école et 1 200 heures devant son écran dans une année, que plus de la moitié des enfants en dessous de dix ans regardent le journal le soir et qu’à onze ans, un enfant aura vu un nombre incroyable de meurtres à la télé.

◾️Un temps d'écran qui se paye cher sur le développement de ses enfants

L'étude a révélé qu'à l'âge de 2 ans, les enfants qui avaient passé jusqu'à quatre heures par jour devant un écran étaient jusqu'à trois fois plus susceptibles de présenter des retards de développement dans les domaines de la communication et de la résolution de problèmes.

Les enfants qui passaient quatre heures ou plus devant un écran étaient presque cinq fois plus susceptibles d'avoir des capacités de communication sous-développées, deux fois plus susceptibles d'avoir des capacités personnelles et sociales sous-développées et près de deux fois plus susceptibles d'avoir des capacités motrices médiocres.

◾️Une lecture longue durée, le premier barrage à la désinformation

La lecture de haut niveau est notre outil le plus puissant pour la réflexion analytique et stratégique.
Sans elle, nous sommes mal équipés pour contrer les simplifications populistes, les théories du complot, la désinformation et nous devenons par conséquent vulnérables à la manipulation.

Dans un environnement d'information de plus en plus complexe, les citoyens informés doivent être capables de distinguer les sources valides et non valides, et d'adapter avec souplesse leur comportement de lecture à des contextes variés.
L'acte de lecture de haut niveau est un exercice d'attention et de patience cognitive, qui permet d'élargir le vocabulaire et les capacités conceptuelles, et de s'engager activement dans la lecture.
Il s'agit particulièrement les textes de longue durée, tels que les livres qui aiguisent notre esprit critique en nous entraînant à tester différentes interprétations, à détecter les contradictions, les préjugés et les erreurs logiques.

◾️Une lecture à voix haute qui aide ses enfants à communiquer et favorise l’apprentissage de la lecture

Le cerveau de l’enfant à qui on lit des histoires se prépare à lire bien plus tôt que ce que l’on pourrait penser. Par exemple, le traitement de mots comme « elfe » ou d’expressions comme « il était une fois », que l’on rencontre rarement dans les conversations ordinaires, familiarisera l’enfant de façon précoce à la « langue des livres ».

Ainsi, les deux activités qui se produisent en parallèle pendant la lecture partagée, « entendre la langue écrite et ressentir un sentiment d’amour », seraient « les meilleures fondations de ce long apprentissage qu’aucun spécialiste des sciences cognitives ou de l’éducation ne peut mettre en œuvre ».

Ainsi, les enfants à qui on a fréquemment lu des histoires entrent à l’école avec un vocabulaire plus important et de meilleures capacités de compréhension. Cet effet significatif pourrait s’expliquer, au moins en partie, par le fait que les livres pour enfants contiennent trois fois plus de mots peu fréquents que les contenus télévisés ou que les conversations entre adulte.

🍃Alors on lit, du neuf, du vieux, des bulles, des lignes, de l’excellence, du bof, du drôle, du banal, peu importe on lit, quand même les livres pour enfants contiennent trois fois plus de mots peu fréquents que les contenus télévisés ou que les conversations entre adulte !!

— Modifié le 24 juin 2024 à 10:58:14

⏩️L'absinthe ⏪️

On part en vacances avec une série de livres pour repenser la connexion avant qu'elle ne devienne l’absinthe de nos vies !!

◾️Les ravages des écrans

En s’appuyant sur de très nombreuses recherches et études scientifiques internationales, le grand psychiatre et spécialiste du cerveau Manfred Spitzer montre à quel point notre dépendance aux technologies numériques menace notre santé, tant mentale que physique. Elles provoquent chez les enfants et adolescents comme chez les adultes de nouvelles maladies et en rendent d’autres plus fréquentes : baisse des performances cognitives, troubles du sommeil, dégradation des capacités d’attention et de concentration, tendance à l’isolement et au repli sur soi, dépression, disparition du sentiment d’empathie et même, chez les plus jeunes, baisse de la motricité et des capacités de perception.
Ce vaste tableau des connaissances scientifiques sur les effets des écrans, enfin traduit en français, a rencontré un immense écho en Allemagne et dans le monde entier où il a provoqué nombre de débats et de prises de conscience. Cette synthèse majeure s’articule à une réflexion critique profonde qui ne se contente pas de lancer l’alerte sur les cyberpathologies. Elle nous apprend aussi à nous en protéger et à agir à titre préventif. Une contribution absolument cruciale pour tenter d’éviter un désastre psychologique et social.

◾️Faites les lire

Face à la concurrence acharnée des écrans, la lecture recule à grande vitesse, au même titre que le sommeil et les relations intrafamiliales, premières victimes du bain d’écrans récréatifs dans lequel nous baignons. Les enfants et les adolescents lisent moins, et quand ils lisent, ils lisent moins bien (un livre dans une main, le smartphone dans l'autre). Baisse drastique du nombre de livres lus par an, effondrement de l’orthographe et du vocabulaire, déficit chronique d’attention, retards scolaires, etc. les conséquences en cascade de cette désaffection ont fait dégringoler la France dans les classements internationaux, loin derrière la Chine ou les Etats du nord de l’Europe. Un comble pour le pays du livre, dans lequel une librairie ou une bibliothèque n’est jamais loin, si prompt à vanter les mérites de son école républicaine.

◾️À la reconquête de l'attention

Le prix à payer de notre monde moderne ultrarapide et ultraconnecté est son extrême dispersion. Portable à la main, casque vissé sur nos oreilles, nous courons après le temps, tout le temps et partout, sautons d’une activité à l’autre dans une course frénétique au plaisir immédiat, qui réduit comme peau de chagrin notre acceptation de l’ennui et de la frustration du travail qui ne produit pas immédiatement son fruit. Nous sommes devenus impatients, capricieux et inattentifs. Paradoxalement, alors que nos applications libèrent du temps sur de nombreuses activités quotidiennes, nous ne savons plus nous arrêter, perdre du temps pour l’autre, ou faire des efforts de concentration pour creuser une question.
L’extrême dispersion nous rend d’autant plus malheureux que nous avons le sentiment d’être coupables de ne pas parvenir à nous concentrer. C’est une erreur de jugement funeste. Nous ne sommes pas coupables, mais victimes d’un piratage organisé. Notre attention est une tendre brebis, entourée d’une meute de loups qui cherchent à la dévorer.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions pour reconquérir notre attention. Il faut se mobiliser et s’engager dans un combat contre des ennemis redoutables qui avancent masqués, mais cela en vaut la peine, car notre santé mentale est en jeu.

◾️Mission déconnexion

Les écrans sont partout, nous envahissent, bridentl’imagination et influent sur les relations amicales et familiales,mais aussi sur le temps consacré au sport et aux loisirs.
Observatrice des usages numériques depuis plus de vingt ans, Laurence Bril fait le tour du sujet avec clarté : infos ou intox, amis en ligne, impact sur la santé, harcèlement, etc. Elle invite les enfants à se poser les bonnes questions : « Combien de temps passes-tu devant un écran ? Pour y faire quoi ? Et
qu’est-ce que cela t’apporte ? » Mais elle propose surtout des solutions pour que les enfants apprennent à faire leurs propres choix et évitent de se laisser toujours plus entraîner, au risque d’un comportement addictif. L’autrice aborde également l’autre facette du problème numérique : la pollution engendrée, dont les enfants n’ont souvent pas conscience. Qu’en est-il de l’empreinte carbone du numérique et des e-déchets ? Comment mieux naviguer pour moins polluer ?

🍃De saines le lectures à ajouter dans son été, profitons-en !!

— Modifié le 25 juin 2024 à 10:30:17

⏩️On met au défi son addiction avec Nokia ⏪️

On met au défi son addiction avec Nokia dans un combat contre soi-même que l'on peut tous relever !!

Smartphone, tablette, ordinateur, télévision… Pléthore d’appareils numériques ont envahi notre quotidien, nous faisant passer de plus en plus de temps devant nos écrans. On s’en sert pour le travail, pour les cours et, surtout, pour se divertir. D’après une étude Hobby One réalisée par Vertigo Research en décembre et relayée par Le Figaro, 60 % du temps libre des Français est passé devant des écrans. Que ce soit pour échanger sur les réseaux sociaux, suivre l’actualité, jouer aux jeux vidéo ou encore regarder des films et des séries, l’ensemble de la population est absorbé par les écrans, et pas seulement les jeunes.

Ce temps libre passé à utiliser nos divers appareils numériques se fait au détriment d’autres activités, notamment celles en dehors de chez soi (sport, shopping, restaurant…), qui ne représentent que 17 % de ce temps. Face à cette surexposition aux écrans, plusieurs initiatives ont vu le jour pour inciter les gens à se déconnecter.

◾️Du classiques pour se déconnecter

Un certain nombre de personnes choisissent de passer à ces « dumbphones » pour réduire leur temps d’écran et éviter les comportements compulsifs tels que le syndrome fomo (fear of missing out), cette forme d’anxiété sociale se caractérisant par la peur constante de rater quelque chose d’important. Cela pousse une personne à être en ligne de façon très régulière afin de se débarrasser de cette crainte, ce qui peut avoir des effets sur sa santé comme la fatigue.

Sur ce sujet, Yves Marry explique pourquoi il utilise désormais un de ces téléphones basiques : « Je l’ai fait, car, même si j’avais coupé les notifications et quasiment enlevé toutes les applications de mon smartphone, ça me polluait quand même l’esprit. À la fin, il ne me restait quasiment que WhatsApp, mais le fait d’avoir mon smartphone avec moi toute la journée quand je travaillais m’empêchait de me concentrer, j’étais tout le temps en train d’y penser. En fait, j’ai gardé mon ancien smartphone que je laisse dans un tiroir chez moi pour consulter WhatsApp une fois de temps en temps et je fonctionne avec mon petit téléphone au quotidien. » Ces téléphones basiques ont également l’avantage de coûter beaucoup moins cher que les smartphones d’aujourd’hui.

🍃Un défi qui se vit tout de suite chez Nokia et quel beau combat à relever pour s’extraire du flux nauséabond de ses notifications, profitons-en !!

— Modifié le 26 juin 2024 à 11:48:51

⏩La télé n'est pas une baby-sitter⏪

La télé n'est pas une baby-sitter avec un autre programme d'été "télé- bouge pas - dodo " à proposer à ses enfants !!

La télévision n’est pas une baby-sitter selon cette dernière étude qui révèle que plus les tout-petits passent de temps devant des écrans plus ils sont susceptibles de présenter des retards de développement.
Ces retards peuvent concerner la communication, la motricité fine, la résolution de problèmes ou les compétences personnelles et sociales, selon l'étude publiée dans la revue JAMA Pediatrics.

◾️Un temps d'écran qui se paye cher sur le développement de ses enfants

L'étude a révélé qu'à l'âge de 2 ans, les enfants qui avaient passé jusqu'à quatre heures par jour devant un écran étaient jusqu'à trois fois plus susceptibles de présenter des retards de développement dans les domaines de la communication et de la résolution de problèmes.

Les enfants qui passaient quatre heures ou plus devant un écran étaient presque cinq fois plus susceptibles d'avoir des capacités de communication sous-développées, deux fois plus susceptibles d'avoir des capacités personnelles et sociales sous-développées et près de deux fois plus susceptibles d'avoir des capacités motrices médiocres.

◾️Un temps d’écran qui freine les interactions entre les parents et l’enfant

Les écrans peuvent perturber ou déplacer les interactions avec les personnes qui s'occupent des enfants et limiter les possibilités d'échanges verbaux, ce qui peut nuire à la communication et aux compétences sociales.

Lorsque l'utilisation des écrans n'a pas de composante interactive ou physique, les enfants sont sédentaires et ne peuvent pas exercer leur motricité globale et ce temps d'écran passif, comme le fait de regarder la télévision ou des vidéos, peut ne pas permettre aux enfants de pratiquer des compétences interactives de résolution de problèmes.

◾Faites les lire

Depuis l’émergence du langage, on apprendra dans Faites les lire, que l’humanité n’a rien inventé de mieux que la lecture pour structurer la pensée, organiser le développement du cerveau et civiliser notre rapport au monde ; le livre construit littéralement l’enfant dans sa triple composante intellectuelle, émotionnelle et sociale. Dès lors, l’affaissement brutal de cette activité au sein des nouvelles générations constitue un véritable désastre pour la fertilité collective de notre société ; et ce d’autant plus que la disparition de la lecture s’effectue au profit d’une culture numérique récréative, certes fort rémunératrice pour ses différents acteurs industriels, mais dont le caractère abêtissant est aujourd’hui irrévocablement démontré par un vaste ensemble d’études scientifiques ; avec des influences négatives avérées, entre autres exemples, sur le langage, la concentration, l’impulsivité, l’obésité, le sommeil, l’anxiété ou la réussite scolaire.

🍃Un temps d’écran qui freine les interactions entre parents et enfants, quand on devrait jouer avec eux et leurs lire des histoires, voilà un équilibre à méditer et à retrouver, on en reparlera !!

— Modifié le 29 juin 2024 à 08:36:34

⏩️Plus de 8 jeunes sur 10 utilisent l’IA pour faire leurs devoirs ⏪️

Avec plus de 8 jeunes sur 10 qui utilisent l’IA pour faire leurs devoirs, l’accroissement constant des titres délivrés par l’enseignement supérieur comme l’écrit Michel Desmurget, n'aura jamais autant indiqué que nos enfants ne sont pas de plus en plus diplômés, mais que le taux de crétins diplômés ne cessent d’augmenter !!

Il y a quelques jours, c’est l’agence de publicité Heaven qui a publié un nouveau rapport, lequel est venu s’intéresser aux rapports entretenus entre les jeunes et l’intelligence artificielle. Evidemment, c’est une immense majorité (85%) qui a déclaré avoir adopté l’IA, en ayant recours à un service boosté par l’intelligence artificielle au cours des 6 derniers mois.

◾️Un problème quand déjà actuellement, on assise à une vraie dissociation entre diplôme et compétences intellectuelles

En France, selon les chiffres officiels de la DEPP, 21 % des jeunes (16-25 ans) sont en souffrance vis-à-vis de la lecture, dont 10 % sont en état de quasi-illettrisme. Ce dernier pourcentage monte à 44 % chez les collégiens ayant quitté l’école au terme de leur scolarité obligatoire (à l’âge de 16 ans révolus en France). Autrement dit, un jeune peut passer plus d’une décennie dans le système scolaire français, accéder au collège et se révéler incapable de comprendre les textes les plus simples.

À ce sujet, on peut noter, par exemple, que la proportion de bacheliers au sein d’une génération est passée de 4 % en 1946 à 87 % en 2020, soit une multiplication par vingt-deux. Même si l’évolution est moindre pour les seuls titulaires de bacs généraux, elle reste massive : 4 % en 1946 (les bacs technologiques et professionnels n’existaient pas encore) contre 46 % en 2020. Bien entendu, cette folle croissance a également affecté le taux de mentions. Celui-ci est passé de 24 % en 1997 à 47 % en 2019. Un gonflement auquel n’ont pas échappé les bacs généraux qui délivrent à ce jour 53 % de mentions contre 23 % il y a un peu plus de vingt ans. Sur cette double décennie, les seules mentions « très bien » ont décuplé (1 % en 1997 ; 12 % en 2019). Ce glissement peut s’aborder d’un point de vue psychométrique. Si 87 % de la population décroche le bac, cela signifie que le quotient intellectuel (QI) requis pour obtenir le sésame est inférieur à 85, c’est-à-dire inférieur au seuil typiquement utilisé dans la littérature scientifique pour caractériser les sujets de faible intelligence.

◾️Une utilisation de l’IA qui n'est ni appropriée, ni opportune

Pour Michel Desmurget, la numérisation à marche forcée imposée à l’école va à l’encontre de toutes les études qui démontrent qu’un apprentissage de qualité passe inévitablement par un professeur humain correctement formé (ce qui n’est hélas pas la logique dominante, rigueur budgétaire oblige). Qu’on se le dise : « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle. »

Desmurget montre bien la coexistence de cette influence médiatique d’une part, de sa novlangue habile à ringardiser l’ancien monde pour célébrer le nouveau (celui du tout numérique et de ses digital natives), et d’autre part la réalité d’une littérature scientifique absolument contradictoire et alarmante. Ou comment les familles et les individus que nous sommes se retrouvent de fait piégés par cette logique, incapables de percevoir la gravité de la réalité :

« La consommation numérique récréative des jeunes générations n’est pas seulement « excessive » ou « exagérée » ; elle est extravagante et hors de contrôle. Parmi les principales victimes de cette orgie temporelle, on trouve toutes sortes d’activités essentielles au développement ; par exemple le sommeil, la lecture, les échanges intrafamiliaux, les devoirs, les pratiques sportives ou artistiques, etc ».

◾️Pire ce n'est pas qu'ils ne veulent pas apprendre, c'est qu'ils en ont perdu la capacité

Les résultats scolaires ont commencé à chuter vers 2012, tout en citant des estimations selon lesquelles l'adolescent américain moyen passe sept à neuf heures par jour sur des activités basées sur l'écran. « Tout le reste de la journée d'un adolescent doit être réduit ou éliminé pour faire de la place à l'énorme quantité de contenu consommé... La principale raison pour laquelle l'enfance basée sur l’écran est si néfaste est qu'elle met de côté tout le reste ». (Par exemple, il y a « l'effondrement du temps passé à interagir avec d'autres personnes en face à face »).

L'article met en garde contre l'attention fragmentée, l'apprentissage perturbé, le retrait social et « le déclin de la sagesse et la perte de sens ». (« Ce détournement du contenu acculturant a créé une génération largement coupée des générations plus anciennes et, dans une certaine mesure, de la sagesse accumulée par l'humanité, y compris les connaissances sur la façon de mener une vie épanouie »).
Face aux écrans, lire nous coûte de plus en plus. Abreuvés de dopamine, nos cerveaux peinent à trouver l’énergie pour mobiliser une attention soutenue sur un temps long. A la différence du reste, lire est un art qui ne s’achète pas, une acculturation lente à force de répétitions, de volume de mots « moissonnés » et mémorisés, bien plus élaborée que le décodage rudimentaire de l'écrit proposé par les cours élémentaires. Cette démission est ici le prémice du grand décrochage de l'adolescence, dans des proportions inversement proportionnelles à celles du temps d'écran.

Hors plus l’esprit est privé de livres, plus son assise culturelle et langagière s’érode et plus cette assise s’érode, moins le savoir des livres se révèle accessible. Inlassablement, le mouvement se répète : le lecteur s’élève, l’idiot s’abîme.

🍃Le lecteur s'élève, quand l’idiot s’abîme, c'est que le temps est venu de ne plus céder à la tyrannie de l’urgence pour revenir l’essentiel, apprendre à lire, à écrire et à faire ses devoirs, on en reparlera !!

— Modifié le 26 juil. 2024 à 15:01:51

⏩️7 Français sur 10 disent continuer de travailler pendant leurs vacances et le droit à la déconnexion alors !⏪️

On signe le pacte sans smartphone avec du travail à ne pas emmener avec soi pendant ses vacances, mais comment quand tous les autres ne se gênent pas pour finir un p'tit dossier !!

Selon un sondage Qapa, 7 Français sur 10 disent continuer de travailler pendant leurs vacances. Une tendance qui remet en question le principe de droit à la déconnexion (pas de travail en dehors des horaires, le week-end ou en vacances).
Si les Français ont tant de mal à se détacher de leur travail, en plus d'avoir besoin de leur salaire pour payer leur loyer, remplir leur frigo et payer la facture salée d'électricité, c’est parce qu’ils portent sur eux un petit appareil qui les lie directement à leur emploi : LE SMARTPHONE.

Si certaines entreprises fournissent un téléphone professionnel à leurs employés, d’autres se contentent de payer une ligne pro dont la carte SIM est disponible dans le téléphone personnel de l’employé. Sans aller si loin, beaucoup d’employés lient leur adresse email professionnelle à leur smartphone personnel.

◾️Un droit à la déconnexion qui ne résiste pas à la tyrannie de l’urgence

Si vous êtes en vacances, votre cerveau, lui, ne l’est pas, sans cesse envahi par le stress des notifications apparaissant à l’écran, des pastilles rouges dans le coin des icônes d’applications, les Français finissent par craquer. “Ça fait 4/5 jours que je suis en vacances et je me suis dit qu’il fallait que je regarde mes emails” témoigne une femme

Dans un autre article, plusieurs Français témoignent de leur incapacité à se déconnecter. L’une des témoins explique se lever plus tôt que sa famille pour consulter ses emails et travailler quelques minutes (voire dizaines de minutes) sur son téléphone professionnel. Elle explique que les critiques et réflexions de ses proches l’ont amenée à se cacher pour continuer de travailler en vacances.

◾️Une pratique que les sociétés ne cautionnement pas officiellement et pourtant

Pour certaines entreprises, ne pas se déconnecter pendant les vacances n’est pas souhaitable, les vacances étant faites pour se ressourcer et revenir en forme, plus productif. La société Mailinblack propose donc une solution obligeant les employés à se déconnecter en dehors des heures de travail et pendant les vacances.

“C’est une solution qui envoie un message automatique à toute personne d’échanger avec nos collaborateurs sur leurs temps de repos, c’est-à-dire le soir, les week-ends et les vacances” explique Cassie Leroux, Directrice de l’équipe produit chez Mailinblack.

Si votre entreprise ne propose pas ce genre de solution, vous pouvez vous-même mettre en place quelques solutions pour vous déconnecter complètement. En préparant un message automatique d’absence sur votre boîte mails par exemple, en ne prenant surtout votre smartphone professionnel dans vos valises et en le trocant sans complexe avec un Nokia Classique pour resrer joignable seulement avec vos proches, votre famille.

🍃Une pratique où c'est tous ensemble qu'il faut défendre le droit à la déconnexion, on en reparlera !!

— Modifié le 26 juil. 2024 à 15:02:53

⏩️Mon carnet de lecture JoMo⏪️

Marabout annonce son carnet de lecture JoMo plutôt que FoMo à ajouter dans son été !!

L’été c'est magique ! C'est le moment idéal pour se remettre à lire et ce n'est pas la dernière étude Ipsos des habitudes de lecture des français en vacances qui va nous contredire !

◾️Ouverture d’esprit, patience, tolérance...les français plébiscitent les bienfaits de la lecture

Les vacances d'été sont perçues comme idéales pour se déconnecter du quotidien, la lecture participant à ce phénomène pour 76 % des répondants, 57 % considèrent ainsi que lire en vacances est un moyen de se détendre ou se divertir, 43 % que lire représente un moyen de s’évader, et 24 % un moyen de se cultiver. 62 % des Français considèrent même que lire en vacances est plus agréable que pendant le reste de lannée.

L'étude révèle enfin un consensus quasi unanime sur les bienfaits de la lecture. Les Francais reconnaissent à 91 % que la lecture développe l’imagination, favorise l'ouverture d’esprit (89 %), et cultive la patience (82 %). Elle est également perçue comme un moyen d’encourager la tolérance (76 %) et d'inculquer des valeurs telles que le respect et l’empathie (75 %).

◾️Une lecture à plébisciter dans un carnet

De manière générale, tout loisir où il n’y a pas d’enjeux, qui nous sort du sérieux, nous vide l’esprit et nous éloigne de nos tracas quotidiens, est un facteur de détente.
L’acte d’écrire les mots permet non seulement de renforcer la mémorisation du contenu, mais s’avère également précieux dans des contextes nécessitant un rappel ultérieur des informations. Écrire manuellement « grave » donc dans vos centres de la mémoire l’information à long terme plus efficacement.
Au-delà de ces bénéfices, écrire à la main offre une palette d’avantages qui transcendent l’acte lui-même. Cette dernière vous protège notamment des distractions numériques en écartant toute interruption incessantes propres à l’utilisation des technologies modernes. Notifications ou impulsions récurrentes de consulter vos réseaux sociaux. Cette diminution des perturbations extérieures contribue ainsi à soutenir une concentration plus robuste et durable.

L’écriture reste donc encore un outil très puissant, renforçant mémoire et concentration. L’abandonner entièrement serait assez malencontreux et l’intégrer davantage dans nos routines quotidiennes pourrait être l’une des clés pour développer un esprit plus aiguisé. Cette compétence, apprise dans notre enfance, mérite de ce fait d’être cultivée et valorisée tout au long de notre vie ; l’ère numérique et son avalanche d’outils pour nous faciliter la vie ne devrait pas nous en éloigner.

🍃Un cahier JoMo plutôt que FoMo à ajouter dans son été, profitons-en !!

— Modifié le 10 juil. 2024 à 17:07:00

⏩️Mode Clapet dès la rentrée en Angleterre ⏪️

Eton Collège annonce sa rentée sans smartphone, mais avec un Nokia Classique, enfin !!

Eton College, le célèbre pensionnat britannique, met en œuvre un changement important pour ses étudiants de première année en remplaçant leurs smartphones par, roulements de tambour ... des téléphones Nokia !

Cette mesure, qui entrera en vigueur au cours de la prochaine année scolaire, vise à aider les étudiants à se concentrer davantage sur leurs études et à améliorer leurs interactions sociales en réduisant les distractions causées par les smartphones "modernes" et surtout addictif.

Les téléphones Nokia permettront de passer des appels et d'envoyer des SMS, mais n'offriront pas d'accès à l'internet, aux médias sociaux ou à d'autres applications qui contribuent à la dépendance à l'égard des écrans. En limitant l'accès à ces appareils, l'Eton College vise à favoriser un environnement d'apprentissage plus concentré et interactif.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la philosophie éducative plus large de l'établissement. La direction d'Eton estime que cette mesure encouragera les élèves à s'engager davantage auprès de leurs pairs et dans les activités de l'école, ce qui favorisera un sentiment d'appartenance à la communauté et réduira la dépendance à l'égard des appareils numériques. Cette initiative reflète une tendance croissante des établissements d'enseignement à relever les défis posés par la technologie numérique dans l'environnement d'apprentissage.

🍃Un environnement d'apprentissage où il serait utile d’apprendre à ses devoirs sans intelligence artificielle, mais à faire travailler la sienne tout simplement, on en reparlera !!

⏩️Pacte sans smartphone⏪️

Avec plus de la moitié des parents qui regrettent d'avoir exposé leur enfant à un smartphone, Nokia annonce son projet pour un numérique qui ne ruine pas leur santé mentale et qui n'abuse pas des données collectées de nos enfants !!

Les résultats révèlent que 11 ans est l'âge moyen auquel un parent remet un smartphone à son enfant pour la première fois, mais beaucoup avouent qu'ils auraient souhaité attendre plus longtemps.

L'enquête mondiale menée auprès de 10 000 parents au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Inde, en Allemagne et en Australie a révélé que plus de la moitié des personnes interrogées regrettaient d'avoir exposé leur enfant à un smartphone à un si jeune âge. Un tiers des personnes interrogées ont cité les effets négatifs de l'appareil et les changements de personnalité comme les principales raisons de ce regret. L'impact sur les enfants des applications de médias sociaux, qui vont souvent de pair avec les smartphones, suscite des inquiétudes constantes.

Un pourcentage stupéfiant de parents interrogés (70 %) admettent que leur enfance sans smartphone leur a permis de s'engager davantage auprès de leur famille, mais ce sont des moments de qualité que leurs enfants ne connaissent pas : 55 % déclarent que l'utilisation du téléphone par leur enfant est une source de grandes disputes et un tiers ont pleuré à cause de l'obsession de leur enfant pour le téléphone.

Quelque 64 % des parents interrogés affirment que l'utilisation du smartphone a un impact négatif sur le sommeil de leur enfant, 61 % pensent qu'elle réduit leur activité physique et plus de la moitié (54 %) craignent qu'elle ne réduise le temps qu'ils consacrent à leurs relations avec leurs amis.
Alors que plus de la moitié des parents reconnaissent que les smartphones peuvent avoir un impact positif sur leurs enfants et leur apporter des avantages sur le plan éducatif, notamment en leur permettant de rester en contact avec leurs amis, les parents sont clairement confrontés à un dilemme.

L'innovateur technologique HMD s'efforce aujourd'hui de comprendre ces défis et d'offrir une série de solutions nouvelles et innovantes qui pourraient convenir aux parents, à leurs enfants, à la génération Z ou à quiconque cherche des alternatives crédibles au smartphone.

HMD souhaite également travailler avec toute personne intéressée par ce sujet et désireuse de participer à la création de changements et de nouvelles solutions. Ils peuvent s'inscrire sur le site https://www.hmd.com/en_int/better-phone-project.
Parmi les autres points importants qui ressortent de l'enquête mondiale, citons le fait que près de 75 % des parents craignent que les smartphones exposent leurs enfants aux dangers de l'internet, et que plus de la moitié d'entre eux admettent ne pas savoir ce que font leurs enfants lorsqu'ils utilisent leur téléphone.

Près de la moitié des parents pensent que l'utilisation du téléphone portable a modifié la personnalité de leur enfant, et un tiers d'entre eux affirment que leur enfant a des problèmes d'image corporelle à cause de son téléphone.
Les parents de notre communauté réclament à cor et à cri un téléphone qui soit désirable pour les enfants, mais qui ne soit pas conçu pour voler leur attention. Nous sommes donc très enthousiastes à l'idée de collaborer avec HMD pour aider à définir ce que devrait être un téléphone moderne adapté aux enfants".

🍃Un projet qui s’annonce avec de mauvaises pratiques à tordre le cou et de bonnes pratiques à plébisciter, on en reparlera !!

— Modifié le 27 juil. 2024 à 10:01:43

⏩️Enfants et écrans⏪️

Enfants et écrans, c'est le ras le bol avec 90% des Français qui se déclarent favorable à l’interdiction des écrans dans les structures dédiées à la petite enfance, 84% des Français qui sont prêts à renoncer à l’achat d’un téléphone portable avant l’âge de 11 ans et c'est le minimum !!

◾️90% des Français qui se déclarent favorable à l’interdiction des écrans dans les structures dédiées à la petite enfance

En premier lieu, une large majorité de Français (90%) se déclare favorable à l’interdiction des écrans dans les structures dédiées à la petite enfance dont 64% qui y sont même tout à fait favorables. Seuls 10% partagent une opinion contraire. Dans la même lignée, ils appellent de leurs vœux que cette interdiction se prolonge dans les écoles maternelles (88% favorables dont 57% tout à fait favorables). Dans le détail, ces aspirations sont élevées au sein de toutes les catégories de population (avec ou sans enfants) et relativement plus fortes chez les catégories aisées.

◾️84% des Français seraient prêts à renoncer à l’achat d’un téléphone portable avec ou sans accès internet à un enfant avant l’âge de 11 ans

A l’appui de cette volonté de préserver les enfants des écrans, 84% des Français seraient prêts à renoncer à l’achat d’un téléphone portable avec ou sans accès internet à un enfant avant l’âge de 11 ans, dont plus d’un sur deux « tout à fait prêt ». On retrouve parmi les plus fervents partisans de ce renoncement les femmes et les personnes âgées de 50 à 75 ans.
Si les Français se montrent plus partagés lorsque le seuil d’âge est relevé à 13 ans, ils restent néanmoins majoritaires à déclarer qu’ils renonceraient à l’achat d’un téléphone portable pour leur enfant avant cet âge là : 69% (contre 30%) y seraient disposés. Un consensus partagé là encore au-delà du fait d’avoir des enfants concernés ou non.
Dans le détail, on note que les hommes affichent sensiblement plus de réticences que les femmes sur ces questions. En outre, les 15-24 se montrent nettement plus divisés que la moyenne sur ces sujets.

◾️75% souhaitent que les usages soient fortement restreints dans les lycées

Sur la question des usages, d’importants consensus se dégagent également en faveur d’une limitation : 75% souhaitent que les usages soient fortement restreints dans les lycées (jusqu’84% chez les personnes de 35 ans et plus), 73% sont favorables à l’interdiction des réseaux sociaux aux enfants avant l’âge de 15 ans. Un consensus qui s’impose dans l’absolu, qu’on ait ou non des enfants concernés et qui traverse l’ensemble des catégories sociales.
Dans le détail, on relève quelques nuances, ces propositions étant davantage soutenues par les femmes et les 50-75 ans, mais nettement plus contestées par les 15-24 ans : 59% ne sont pas favroables à la restriction de l’usage des téléphones portables dans les lycées et 47% concernant l’interdiction des réseaux sociaux aux enfants avant 15 ans.

Enfin, l’aménagement d’espaces non connectés en milieu professionnel recueille également un plébiscite de la part des Français : 79% seraient favorables à l’aménagement d’espaces ou moments sans écrans dans le cadre professionnel. Les cadres et professions libérales se montrent un peu plus frileux (27% contre 20% en moyenne) sur ce sujet tout en s’y montrant toutefois majoritairement favorables.

🍃70% des parents regrettent d'avoir exposé leur enfant à un smartphone, car oui la consommation numérique des jeunes n’est pas seulement excessive ou exagérée , elle est extravagante, hors de contrôle et prend le pas, comme le dit Michel Desmurget, sur toutes les autres activités, comme le sommeil, la lecture, les échanges intrafamiliaux, les devoirs, les pratiques sportives ou artistiques.
Le temps libre n’est pas que notre présent. Il prépare surtout notre futur.
Nos enfants ont besoin aujourd'hui de former leur cerveau, d’apprendre à lire, à compter sans souffleur et à cultiver leur littératie physique, pas de se faire voler leur attention par des écrans toujours plus omniprésents, c'est bien que le moment est venu d'inverser la tendance !!

https://www.nextpit.fr/forum/825800/presente-moi-un-livre

— Modifié le 26 juil. 2024 à 14:55:26

⏩️Pour des livres et des cahiers à la place des écrans à l’école⏪️

On lève les yeux sur ce projet de sabotage organisé qui souhaite mettre fin aux livres et aux cahiers à l'école !!

De la maternelle à l’enseignement supérieur, il semblerait que le projet des pouvoirs publics européen et français soit de mettre fin aux livres et aux cahiers pour les remplacer par des tablettes (de la maternelle au collège) ou des ordinateurs (lycées). L’idée se présente sous des atours séduisants : cartables plus légers, information concentrée et sauvegardée, préparation aux usages dominants du monde professionnel. Pour beaucoup de collectivités, offrir des tablettes est apparu comme une opportunité de faire un « cadeau » aux administrés tout en contribuant à améliorer l’éducation.

◾️Le livre est comme la cuillère, le marteau, la roue ou le ciseau. Une fois que vous les avez inventés, vous ne pouvez pas faire mieux.

Même si le livre est désormais considéré par beaucoup comme un archaïsme poussiéreux, il reste le support d’apprentissage le plus adapté à notre fonctionnement cérébral. Sa structure linéaire, pré-organisée et sa capacité à mobiliser.
L’attention lui confèrent un avantage substantiel sur les médias audio ou vidéo et les formats disloqués d’Internet, notamment pour l’assimilation des connaissances complexes et exigeantes. Cet avantage est particulièrement net pour les ouvrages papier qui minimisent les risques de distraction externes et dont l’unité spatiale favorise la création d’une représentation mentale des différents éléments de l’énoncé et de leurs relations ; ce qui améliore la compréhension et la mémorisation des contenus présentés (surtout, encore une fois, s’ils sont difficiles). Le papier optimise aussi grandement les bienfaits de la lecture partagée en centrant les interactions adulte-enfant, non sur le fonctionnement de l’écran utilisé (typiquement la tablette), mais sur le matériel verbal et narratif du texte.

◾️La numérisation à marche forcée imposée à l’école va à l’encontre de toutes les études qui démontrent qu’un apprentissage de qualité passe inévitablement par un professeur humain



Pour Michel Desmurget, la numérisation à marche forcée imposée à l’école va à l’encontre de toutes les études qui démontrent qu’un apprentissage de qualité passe inévitablement par un professeur humain correctement formé (ce qui n’est hélas pas la logique dominante, rigueur budgétaire oblige). Qu’on se le dise : « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle. »

Desmurget montre bien la coexistence de cette influence médiatique d’une part, de sa novlangue habile à ringardiser l’ancien monde pour célébrer le nouveau (celui du tout numérique et de ses digital natives), et d’autre part la réalité d’une littérature scientifique absolument contradictoire et alarmante. Ou comment les familles et les individus que nous sommes se retrouvent de fait piégés par cette logique, incapables de percevoir la gravité de la réalité :

« La consommation numérique récréative des jeunes générations n’est pas seulement « excessive » ou « exagérée » ; elle est extravagante et hors de contrôle. Parmi les principales victimes de cette orgie temporelle, on trouve toutes sortes d’activités essentielles au développement ; par exemple le sommeil, la lecture, les échanges intrafamiliaux, les devoirs, les pratiques sportives ou artistiques, etc ».

◾️Un projet qui nourrit le gaspillage et la collecte des données de nos enfants

Le coût écologique, économique et psychologique de ces appareils est colossal. Mal adaptés, rapidement obsolètes, ils finissent le plus souvent dans un placard ou sont détournés pour servir de consoles de jeux, quand les données ne sont pas collectées au profit d’industriels peu soucieux de l’intérêt général. Favorisant la déconcentration, ennemis de la mémorisation, ils sont bien davantage les ennemis que les alliés de l’apprentissage.

🍃Un projet de sabotage organisé sur le cerveau de nos enfants, on en reparlera !!

— Modifié le 29 juil. 2024 à 12:10:02

⏩️L’omniprésence de l’éléphant numérique à l’école ⏪️

Le livre et la lecture sont à la traîne dans le Pass Culture, pas la part individuelle comme on pouvait le penser, mais bien à l’école où décidément l’apprentissage au goût de la lecture ne fait pas partie des priorités des enseignants, l’audiovisuel par contre oui !!

◾️Les professeurs n’encouragent pas la lecture et pourtant le « quart d’heure lecture » est un dispositif en partenariat avec l’Education nationale pour les écoles

Avec 4% au Collège et 1% au Lycée, le dispositif comme le « quart d'heure lecture » est sous reprensenté à l’école et pourtant, cette manifestation en partenariat avec l’éducation nationale devait sensibiliser l’ensemble des citoyens à l’importance de la lecture, et d’encourager toutes les organisations, publiques et privées, à mettre en place, en leur sein, des projets réguliers autour du livre et de la lecture.

Un fait ce que je dis, mais pas ce que je fais, quand dans la réalité, les projets autour de la lecture sont représentés à 4 % dans les collèges et 1 % dans les lycées. Le Prix des incorruptibles plafonne à 1 % dans les collèges, et n'est pas présent dans les lycées, les Nuits de la lecture ne réalisent que 1 % des projets en collèges et lycées.

◾️L’omniprésence de l’éléphant numérique

Cet abandon de la lecture est si marqué qu’il résonne jusqu’au sommet de la pyramide scolaire. Même les étudiants lisent de moins de moins ; au point que leurs professeurs sont de plus en plus enclins à remplacer les supports d’apprentissage écrits par des contenus audio et vidéo.

Au collège comme au lycée l’audiovisuel représente 31 % des activités, quand les activités autour de la lecture plafonne à 11% pour le quart d’heure lecture.
Sombre spirale quand on sait que c’est parmi les étudiants d’aujourd’hui que seront recrutés les enseignants qui, demain, devront transmettre l’art et le goût de lire à nos enfants.

◾️Les non-lecteurs d’aujourd’hui sont les profs de demain

Ce recul généralisé de la lecture, comme le dit Michel Desmurget dans Faites les lire, nul ne l’éprouve plus distinctement que le monde universitaire. Comme l’indique une recherche récente, « les étudiants savent qu’il est important de lire, ils savent que le professeur s’attend à ce qu’ils lisent et ils savent que cela aura un impact sur leur note, mais malgré tout la plupart d’entre eux ne lisent pas leur manuel ». C’est particulièrement vrai des lectures obligatoires que 70 % à 80 % des étudiants ignorent en partie ou totalité.

Bien entendu, le système académique a dû s’adapter à ces dégringolades. Aux États-Unis, dans une université d’élite privée, sur les cinq à dix dernières années, 49 % des enseignants ont diminué le volume des lectures imposées ; 20 % ont réduit leur complexité parce que les étudiants « ne comprenaient pas ce qu’ils lisaient » ; 32 % ont donné plus de vidéos pour compenser ces évolutions. Des tendances globalement similaires ont été identifiées en Norvège, dans un établissement public moins sélectif. Les pourcentages s’élevaient alors à 41 % pour la baisse du volume de lecture, 56 % pour la baisse de complexité des ouvrages et 24 % pour l’usage substitutif de vidéos. 
Et c’est là que le chat se mord la queue car les étudiants d’aujourd’hui sont les professeurs de demain.

🍃Le lecture est une compétence socle, un enfant qui ne lit pas pour le plaisir, ne deviendra jamais un vrai lecteur. Il finira par maîtriser le décodage et la compréhension des textes les plus ordinaires, mais restera irrévocablement inapte à pénétrer l’immense fertilité des contenus complexes. Cet "handicapé linguistique", comme le nomme Fanny Capel, professeure de lettres modernes, ne pourra jamais développer pleinement son intelligence. Alors profs et fier de l'être ou pas !!

— Modifié le 31 juil. 2024 à 15:41:56

⏩L'impact des écrans sur les apprentissages⏪

Qu'on se le dise, une éducation de qualité passe par un enseignant, une enseignante, pas par plus de numérique aux financements douteux, selon le groupe de travail consacré à l'exposition des jeunes aux écran !!

Si l’on veut une éducation de qualité, la solution n’est pas le numérique. La solution, ce sont les enseignants et les enseignantes. Il faut davantage de postes. Il faut des salaires beaucoup plus élevés. Il faut des bâtiments chauds en hiver, frais en été. Il faut des personnes libres d’utiliser des dispositifs numériques, ou pas.

◾BigTech et EdTech déploient des stratégies d’influence pour créer du doute scientifique

Le marché mondial des EdTech est valorisé à 254.80 milliards de dollars en 2021, estimé à 605.40 milliards de dollars en 2027 (Business Review 2022). Pour comparaison, les industriels du tabac, un marché estimé à 873.2 milliards d’euros en 2022 (Skyquest 2024), ont mis en place des stratégies pour créer du doute scientifique qui ont retardé de plusieurs décennies les indispensables mesures sanitaires. Nous sommes dans la même situation avec le numérique éducatif : BigTech et EdTech déploient des stratégies d’influence via le financement d’associations, d'études scientifiques de qualité discutable, d’actions de formation et d’accompagnement de terrain. Les gouvernements successifs sont complices au nom de l’innovation, de la compétitivité et de la croissance : la très sainte Startup Nation.

◾Un gâchis d'argent public qu'on n’avait pas pour augmenter les salaires

L’hégémonie des BigTech crée une dépendance géostratégique aux États-Unis bien documentée, qu’il est nécessaire de limiter autant que possible. Les startups, en revanche, constituent une maladaptation économique moins documentée. Maladaptation, d’abord parce que leur taux d’échec est extrêmement élevé, entre 60 et 90% selon les sources. Ensuite, parce que celles qui réussissent sont trop souvent rachetées par des entreprises états-uniennes, déplacent leur siège aux États-Unis, ou entrent en bourse au NASDAQ. C’est un gâchis d’argent public qui accroît nos dépendances et finance l’économie américaine. Il faut se débarrasser des GAFAM et en finir avec les EdTech.

◾Numeriser démocratiquement

Il ne s’agit toutefois pas de dénumériser totalement, mais plutôt de numériser démocratiquement, en se posant la question des justes fins et de la juste place. Pour les dispositifs numériques éducatifs d’intérêt général, il faut s’appuyer sur des logiciels libres, avec une articulation entre service public et structures de l’économie sociale et solidaire. Cela favorise notre autonomie stratégique française et européenne tout en créant de l’emploi durable et de qualité. Il faut, pour y parvenir, un changement de posture au niveau des collectivités : financer des logiciels privatifs et des tablettes, ce n’est pas moderne, c’est un désastre écologique, social, économique et sanitaire. Financer des logiciels libres et de la longévité matérielle, ça, c’est moderne.

🍃Un numérique démocratique à défendre et à construire ensemble, on en reparlera !!

— Modifié le 3 août 2024 à 10:08:55

⏩️Se divertir ailleurs ⏪

La rentrée s’annonce buissonnière avec toutes les bonnes raisons de partir en bulle !!

◾️Le streaming n’encourage pas les usages raisonnables

Pour être rentables, les entreprises n’encouragent pas des usages raisonnables : les plateformes de streaming veulent que les utilisateurs restent le plus longtemps possible en poussant au binge-watching ou à regarder des vidéos recommandées ; les publicités sont partout alors que ce sont des minutes de vidéo que les utilisateurs n’aiment pas voir et qui ne sont même pas neutre pour notre confidentialité.

◾️Du goût pour sa musique à retrouver

Sauf à acheter vos titres ce qui n’est d’ailleurs pas proposé par toutes les plateformes, loin de là, la musique en streaming est disponible que tant que vous payez. Si vous résiliez votre abonnement à une plateforme de streaming audio, vous n’aurez plus accès à votre musique, ou bien en acceptant de nombreuses coupures pubs. Alors que vous pouvez écouter votre disque vinyle tant que vous voulez sans payer plus que le prix d’achat, et surtout vous pourrez le transmette.

Un disque vinyle, c’est d’abord un bel objet qu’on prend plaisir à acquérir, à manipuler et à collectionner. Certaines pochettes sont de vrais chefs-d’œuvre esthétiques, d’autres ont une grande valeur sentimentale parce qu’elles vous rappellent une époque, une personne ou un voyage par exemple. Sans compter qu’une vynilthèque se construit sur plusieurs années voire sur plusieurs décennies et prend de la valeur au fur et à mesure du temps qui passe, du fait même du caractère fragile et non duplicable du support.

◾️Du goût dans ses lectures

Quand on passe des heures devant un écran pour des besoins professionnels par exemple, on peut goûter très faiblement le plaisir de retrouver un écran pour s’adonner à sa passion qu’est la lecture. C’est sans doute une des raisons qui font que le livre limite fortement sa bascule vers le numérique. Il y a un attachement très fort à sa matérialité, sans compter que cette matérialité peut revêtir une dimension artistique, même patrimoniale, ce qui n’a été que faiblement le cas des albums de musique, et encore moins des boîtes de jeux vidéo.

◾️Du goût pour ses DVD

Selon Phil Halliday, le PDG de HMV, les ventes de supports physiques ont augmenté de 5% sur le premier semestre 2024. Le business, qui avait tendance jusque-là à chuter d'année en année, semble s'être trouvé une certaine stabilité. Si Phil Halliday compare les acheteurs de DVD aux collectionneurs de CD ou de vinyles, le marché a visiblement réussi le pari de se trouver également de nouveaux consommateurs, puisque les ventes progressent.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette résurgence. L'augmentation quasi annuelle des services de streaming en est un. Par ailleurs, ces mêmes plateformes ont tendance à faire disparaître de leurs catalogues des programmes, majoritairement pour des raisons de droit d'exploitation (mais aussi parce qu'un peu de ménage dans les films et séries que personne ne regarde s'impose régulièrement). “Les utilisateurs sont prêts à payer pour un exemplaire physique d'une série TV ou d'un film, parce qu'ils savent qu'ils vont le revoir”, explique ainsi le PDG de HMV.

🍃Avec du streaming qui n'en finit plus de ruiner son expérience d’utilisateurs, c'est bien que le moment est venu de rétrouver du goût dans ses activités !!

— Modifié le 22 août 2024 à 19:55:45

⏩️Scarlett et Novak⏪️

Novak court. Le quai est désormais désert. La pluie insiste, on écoute lire sur Radio France Culture ce thriller qui déjoue la fascination du smartphone !!

Novak court. Il est poursuivi et fuit pour sauver sa peau. Heureusement, il a Scarlett avec lui. Scarlett, l’intelligence artificielle de son brightphone. Celle qui connaît toute sa vie, tous ses secrets, qui le guide dans la ville, collecte chaque donnée, chaque information qui le concerne. Celle qui répond autant à ses demandes qu’aux battements de son cœur. Scarlett seule peut le mettre en sécurité. À moins que… Et si c’était elle, précisément, que pourchassaient ses deux assaillants ?
Dans cette courte histoire se déroulant dans un Paris aux airs d’un décor de Matrix, Alain Damasio nous invite à nous protéger du véritable danger, l’aliénation au smartphone, pour retrouver la vie réelle.

◾️Une nouvelle qui s’écoute, une nouvelle qui se lit avec une fiche pédagogique des plus intéressante à lire

Une nouvelle ? C'est la première question que l’on peut se poser concerne la nature de ce texte. En recherchant des publications en ligne, il est qualifié de « roman », de « nouvelle », de « parabole ». On peut remarquer que les éditions Rageot ne précisent jamais cette nature : elles le décrivent comme un « thriller ».
Cependant, nous avons vu que cet ouvrage était d’abord une nouvelle. Il est très bref (une cinquantaine de pages aérées).
L’action y est simple (un homme se fait voler son portable et en subit les conséquences), la durée du récit également

Tous ces éléments renvoient à l’affiche d’un blockbuster hollywoodien. Mais l’illustration donne davantage d’informations. En effet, l’image est divisée en deux zones, l’une sombre, solide (les immeubles) et dominante (elle occupe plus de la moitié de l’espace de la couverture) ; l’autre est claire, liquide (les gouttes) et minoritaire. L’ensemble évoque une sorte de fonte de la partie supérieure qui s’égoutte dans la partie inférieure. Les fenêtres des immeubles sont traitées un peu à la manière de pixels. Ainsi, l’illustration exprime métaphoriquement le mouvement de l’histoire :
la dissolution progressive du virtuel négatif vers le réel positif. On retrouve cette progression entre les deux rabats.
On peut relier cette couverture à l’extrait suivant : « Son cloud. Mais il est désormais aussi inaccessible qu’un vrai nuage dans le vrai ciel — de la pure vapeur d’eau. » (p.48).
Enfin, l’image en hachures de l’auteur en quatrième de couverture rappelle l’esthétique de Matrix : il est bien question de monde virtuel.

🍃Un cloud terrifiant quand devenu aussi inaccessible qu’un vrai nuage dans le vrai ciel, il nous oblige à lever les yeux sur notre addiction, une belle leçon à lire, profitons-en !!

⏩️On n’apprend pas derrière un écran ⏪️

On n’apprend pas derrière un écran sans interaction avec un adulte, c'est ce que nous rappellent les scientifiques !!

◾️On n’apprend pas derrière un écran

Les écrans envahissent de plus en plus le quotidien des jeunes. En France, 40 % des enfants de 4 ans possèdent déjà leur propre smartphone ou tablette. Cette intégration précoce du numérique suscite des inquiétudes sur les conséquences à long terme, notamment en matière d'apprentissage, où des études montrent qu'ils apprennent mieux sur papier que sur écran. Pour aider les parents à naviguer dans ce paysage complexe, l’American Academy of Pediatrics (AAP) a publié des recommandations claires pour encadrer l’usage des appareils numériques en fonction de leur âge et développement.

En plus de ces recommandations, l’AAP insiste sur l'importance de créer des moments et des espaces sans écrans dans la vie familiale, comme les repas ou les soirées en famille. Les parents sont également encouragés à être des modèles en limitant leur propre utilisation des écrans et en participant activement à des activités qui favorisent le bien-être de la famille.

◾️Car, répétons-le, un organisme passif n’apprend pas

Ce sont des pratiques qui maximisent l’engagement actif de l’élève à travers des questions, des exercices, des discussions, des travaux de groupe… Tout est mis en œuvre pour éviter l’écoute passive et promouvoir la réflexion approfondie et personnelle de chaque élève. Car, répétons-le, un organisme passif n’apprend pas. A nouveau, cela peut paraitre évident, mais ça ne l’est pas. Des expériences montrent qu’aussi bien les enseignants que les élèves se trompent : ils estiment qu’on apprend plus au cours d’un cours magistral qu’avec l’apprentissage actif – alors que le contraire est vrai ! C’est une véritable illusion : nous avons l’impression qu’un cours trop actif fonctionne moins bien : lorsque le cours est interrompu par de nombreuses questions, des débats ou des petits exercices, on pourrait croire qu’il offre moins de temps pour apprendre. En réalité ce sont, au contraire, ces moments d’interrogation, donc de doute, qui permettent l’engagement actif et la correction d’erreurs.

🍃Des espaces sans écrans à se créer et des activités en famille à plébisciter, on en reparlera !!

⏩️Demain s’écrit aujourd’hui⏪️

Demain s’écrit aujourd’hui chez Quo Vadis avec toutes les bonnes raisons pour se remettre à écrire !!

Accompagner chacun à écrire le fil de sa vie, à se réapproprier son temps, à relier les jours aux jours, à tracer des lignes invisibles entre les semaines et les mois. Afin de contribuer à l’écriture d’un monde plus sobre, moins connecté et plus heureux, aux côtés de ceux qui cherchent à se réapproprier leur temps et leur vie, nous sommes là.

Nous sommes là avec ceux qui ont l’impression d’avoir perdu quelque chose en route, de ne pas être sur la bonne trajectoire, de subir plutôt que de choisir, de laisser passer les jours comme on laisse passer une chance.
N’abandonnons rien de notre liberté, ayons le courage de résister à tout ce qui nous prive de notre libre-arbitre, nous disperse, nous détourne de l’essentiel.

Nous avons tous besoin d’un nouvel agenda. Pour mieux nous connaître d’abord mais aussi pour nous donner une direction commune.
Avancer ensemble et faire avancer le monde avec nous. Nous sommes de ceux qui veulent se choisir un avenir.
Depuis 1954, nous créons et fabriquons nos agendas et carnets en France avec l’un des plus beaux papiers qui soient, issu de forêts gérées durablement.
Nous venons d’un monde soi-disant révolu. En vérité, nous sommes déjà prêts pour le monde qui vient.

🍃Un temps présent à se réapproprier dans de belles pages, profitons-en !!

— Modifié le 24 sept. 2024 à 12:45:27

⏩️Silence, On Lit !⏪️

On profite de sa rentrée pour se donner du temps pour lire avec juste un quart d’heure pour commencer avec silence on lit !!

Nous vous proposons un temps de lecture quotidien et collectif, un moment de silence où chacun lit le livre qui lui plaît. Ce rituel du quart d’heure de lecture quotidien, une fois installé, permet un regard différent sur le livre. Les retours en termes d’apaisement, de concentration, d’amélioration du climat scolaire sont extrêmement positifs.

◾️Un quart d’heure positif en classe, un quart d’heure qui fonctionne très bien aussi à la maison

Comme le dit Anne de Pomereu dans son livre " À la reconquête de son attention ", à l’ère de la vitesse, lire lentement est une torture. Les moments de lecture sont jugés interminables surtout chez les plus jeunes, l’esprit s’échappe, les distractions affluent, on perd le fil, on oublie et c'est démoralisant !

Hors lire est une activité courante qui ne devrait pas poser de difficultés, on peut alors s’inspirer de la chartre de l’association Silence on lit, en choisissant une durée et en visant la régularité avec à la clé, le temps que l'on s'était promis pour lire tous ces livres qui nous font envie.

◾️Des lectures à vivre dans un carnet

Avoir une intention de lecture c'est des traces que l'on aimera garder dans un carnet où l'on dessine les plus belles citations, on note ce qui nous fait réfléchir, on épingle ce que l'on aimerait répéter, comme ce passage que j’ai lu dans ce livre où il est facile de reconquérir son attention.

🍃Un quart d’heure à vivre en famille pour donner le goût et l’envie de lire à ses enfants, profitons-en !!

⏩️Desintox et Accessible ⏪️

Desintox, accessible, confidentiel et avec une autonomie qui dure, on a tous une bonne raison pour utiliser un Nokia Classique !!

◾️Un téléphone accessible

À mesure que de nouvelles technologies et innovations sont introduites, la complexité des smartphones augmente considérablement. Chaque individu a une courbe d'apprentissage différente, qui peut ou non s'aligner sur l'interface de l'application et rester complexe, en raison de laquelle il choisit de ne pas utiliser l'application Les smartphones sont principalement utilisés pour la productivité et les appareils polyvalents qui incluent la communication, les caméras, le courrier électronique, l'utilisation des médias sociaux, etc. Cela ajoute souvent de la complexité à votre vie, car vous pourriez perdre votre concentration en raison de ses fonctionnalités surchargées.

◾️Un téléphone JoMo plutôt que FoMo

En offrant une expérience simplifiée, les téléphones à clavier aident les utilisateurs à rester concentré sur les tâches et à se tenir à l'écart des notifications inutiles. La fonction limitée de ces téléphones mobiles encourage la création d’un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle. Récemment, le célèbre internat britannique Eton College a annoncé leurs élèves à remplacer leurs smartphones par des Nokias'. Il s’agit de les encourager à s’engager davantage auprès de leurs pairs et de leurs activités académiques et à moins s’appuyer sur leurs appareils qui cultivent la publicité ciblée.

◾️Une autonomie longue durée

Que vous soyez un voyageur chevronné ou un aventurier passionné, un téléphone mobile doté d'une batterie longue durée est indispensable lorsque vous partez pour de tels voyages. Il ne fait aucun doute que les smartphones ont étendu les performances de la batterie au fil du temps, mais ils ne parviennent pas à servir un utilisateur lors de longs trajets. Il dispose de plusieurs applications et d'une autonomie inférieure à celle des téléphones à clavier, il n'est donc pas conseillé de transporter un smartphone pour l'aventure ou un long voyage. Les Nokia classiques ont des fonctions plus simples, plus économes en énergie et durent donc plusieurs jours avec une seule charge.

◾️Des téléphones sûrs

Sans téléchargement d’applications et sans accès internet, les Nokia classiques réduisent l’entrée des logiciels malveillants, du piratage informatique, du vol de données et des logiciels espions, ainsi que l’exposition des données personnelles. De plus, les téléphones à clavier ne se connectent pas au Bluetooth ou au Wi-Fi, ce qui réduit le risque de compromission des données.

🍃Des téléphones qui ont tous les atouts, profitons-en !!

— Modifié le 26 sept. 2024 à 17:15:33

⏩️Plus de livres, moins d'écran ⏪️

On lève les yeux avec une reconquête de l’attention qui commence par la lecture !!

Les bienfaits de la lecture sont nombreux : enrichissement du langage (vocabulaire, syntaxe, orthographe), accroissement des connaissances, stimulation de la créativité, développement des aptitudes émotionnelles et sociales, de l’empathie et de l’ouverture sur le monde...

Par ailleurs, la lecture mobilise l'attention profonde qui permet de rester immergé dans le récit et fait ainsi travailler notre capacité de concentration, devenue si fragile à l'ère des vidéos courtes, des mini-séries et du scroll infini.
Chez les enfants, la lecture à voix haute est essentielle dès le plus jeune âge pour amorcer tous ces effets bénéfiques sur le développement du cerveau. Les enfants, dès le plus jeune âge, aiment lire, et aiment qu'on leur lise des histoires (même les adolescents !)

◾️Les jeunes français et la lecture, c'est 19 minutes par jour

Les adolescents consacrent aujourd'hui 10 fois plus de temps aux écrans qu'à la lecture (étude CNL - IPSOS 2024 "Les jeunes français et la lecture" ). Pourtant, 81% d'entre eux déclarent aimer lire !

Happés par les vidéos, jeux en ligne ou réseaux sociaux, les jeunes s'éloignent des livres malgré les multiples bienfaits de ces derniers sur le développement du langage et de la compréhension, mais également sur l'imagination, l'empathie, et le bien-être en général.
C'est dans ce contexte que Lève les yeux a construit le projet "Plus de livres, moins d'écrans", afin de sensibiliser les enfants et adolescents aux effets de la surexposition aux écrans et de développer leur goût pour la lecture, loin des écrans.

🍃Un goût pour la lecture à cultiver et à valorisée tout au long de sa vie, on en reparlera !!

⏩️O mon écran, je t'aime, moi non plus ⏪️

On parle de son écran dans l’apprentissage avec Stabilo, sans phare et sans diabolisation !!

◾️Le numérique n’aide pas à apprendre, l’accessibilité oui

Depuis une trentaine d’années, le numérique suscite beaucoup d’espoir pour l’école, l’enseignement et les apprentissages. Il était déjà au cœur de « l’École de la confiance » et figurait en tête des objectifs du Ministère avant la crise sanitaire. Face aux inégalités scolaires, culturelles et sociales, il est apparu comme une réponse à l'inégalité des chances à l'école. En effet, il facilite l'inclusion des enfants en situation de handicap et lutte contre le décrochage scolaire.
Avec la crise sanitaire, la nécessité de la continuité pédagogique a montré à quel point le numérique était essentiel et combien l’école n’était pas encore prête. L’usage du numérique a connu un véritable « bond sous contrainte ». Plusieurs études ont été réalisées depuis pour analyser le rôle du numérique dans la crise. Elles montrent que ce n’est pas tant le matériel qui a pêché mais surtout le manque d’outils pédagogiques disponibles et la capacité à adapter la pédagogie en distanciel. Nous-mêmes, L'Atelier STABILO, avons ressenti la nécessité de mettre à disposition des ateliers créatifs et ludo-pédagogiques pour notamment éveiller les sens des enfants et libérer leur imaginaire. Enseignants et parents ont été très nombreux à utiliser les contenus mis à leur disposition, en témoigne le nombre de visites et de téléchargements enregistrés sur notre site
Si le digital a prouvé qu’il aidait à apprendre, pour son interactivité notamment, et dans le cas de la crise pour son accessibilité à distance, tout le monde est toutefois conscient que c’est bien « un outil au service de » pas une fin en soi !

◾️Pour mémoriser… rien à faire, le stylo, c’est mieux

En ce qui concerne l’apprentissage de l’écriture, de la lecture et la mémorisation… le stylo continue lui de faire ses preuves. Une étude récente a ainsi prouvé que l’écriture était plus efficace pour apprendre. À l’aide d’un protocole de recherche aux allures de film de science-fiction (les étudiants, équipés de plus de 250 électrodes sur leur tête, devaient taper puis écrire à la main un mot), les chercheurs sont arrivés à la conclusion qu’en fonction de la méthode d’apprentissage choisie, différentes zones du cerveau s’activaient et de manière variable. Le mouvement d’une main tenant un stylo, entraînant l’implication du sujet, augmentait les capacités cognitives.

« La différence en termes d’activité est vraiment significative, cela nous informe que le fait d’utiliser un crayon pour prendre des notes permet au cerveau d’apprendre d’une façon beaucoup plus efficace, s’est réjouie Audrey van der Meer. J’espère que cette étude permettra de ramener l’utilisation du stylo pour prendre des notes dans les salles de classe. »

◾️Tout excès nuit dans le numérique aussi

Cet adage trouve une résonance particulière lorsqu’il s’agit des écrans. Le numérique ne peut, en tant que tel, constituer une solution miracle aux contraintes émergeant de situations de crise inattendues mais la meilleure préparation et la meilleure coordination possible des acteurs de l’école peuvent contribuer à garantir le bénéfice de ses effets. On veillera juste à éviter les abus, à ne pas oublier ses stylos pour prendre des notes afin de mieux retenir, à encourager nos enfants à prendre un vrai ballon de temps en temps, à se retrouver en famille sans écran. Parce que c’est une évidence : on a besoin de bouger pour être en pleine santé physique et de voir les autres pour notre santé mentale !

🍃Un besoin de ne pas être qu'un écran d’abord à enseigner, voilà qui nous donne à tous à réfléchir, on en reparlera !!

— Modifié le 16 oct. 2024 à 15:46:33

⏩️Deconnexio⏪️

Planète Déconnexion fête son retour avec un jeu pour plonger dans la magie d'un monde sans écran et reconquérir son attention !!

Aujourd’hui les écrans sont partout. Ils nous aident à mieux communiquer, à entretenir des liens avec nos amis, à se divertir... Ils sont effectivement très pratiques et tellement attractifs qu’on a parfois du mal à s’en détacher.
Même s’ils envoient du rêve et qu’ils nous aident un peu tous les jours à accomplir un millions de tâches, les écrans ont également des conséquences importantes sur le vivre- ensemble, notre santé, et celle de notre environnement.

Deconnexio c’est la formule magique pour remplacer nos habitudes avec écrans par de nouvelles situations sans écrans.
Et là... c’est un nouveau monde qui s’offre à nous ! Un monde plein de possibles, de créativité, de rencontres et de découvertes.
Dans ce jeu coopératif votre objectif est de remplacer les situations avec écrans par des situations sans écrans. Votre pouvoir magique c’est votre mémoire et votre sens du collectif.

◾️Sauvez la planète de la surexposition aux écrans

Votre mission, si vous l’acceptez : sauvez la planète de la surexposition aux écrans en remplaçant des situations avec écran par des situations sans écran, tout en faisant travailler votre mémoire !
Équilibrez un monde menacé par les écrans grâce à votre mémoire et votre esprit collaboratif, en remplaçant des situations avec écran par des situations sans écran. Mais attention aux pièges : data center, « trop d’écrans », screenshot, trou de mémoire… des cartes qui participent à la numérisation de la planète, au risque de la faire surchauffer et de la déshumaniser !

Les paires de cartes représentent des situations symboliques de notre quotidien envahi par les écrans : le repas en amoureux, la ballade dans la nature, le sport… Il s’agit de rassembler ces paires comme dans toute bonne partie de Memory.
Sauf que des pièges sont insérés parmi les cartes retournées : le « data center », par exemple, réchauffe la planète chaque fois qu’il est retourné, soulignant le poids énergétique du numérique, et si l’on tombe quatre fois dessus…. la planète est déshumanisée, la partie est finie !

🍃Un jeu pour apprendre à s'extraire de la société de la captation de l’attention, profitons-en !!

⏩️15 jours sans réseau ⏪️

15 jours sans réseau et si on voyait plus loin que le bout de son écran avec cette expérience qui sonne bon les vacances, l’effet pitbull en moins !!

Privés de réseau ! Pour Émilie, 12 ans, qui adore FB et Instagram, Ambroise, 15 ans, qui ne peut vivre sans être connecté à sa team, et leur petit frère Lucien, ces vacances de détox numérique à la campagne sont un cauchemar. Il faut cesser de tweeter, liker, poster, snaper, scorer… et laisser tous les appareils hors de portée. Vont-ils protester, tricher ou jouer le jeu ? Si Émilie accepte de relever ce défi, Ambroise le réfractaire ne tarde pas à craquer… Supporteront-ils de vivre 15 jours sans Wifi ? Et passer un été inattendu avec eux-mêmes, leur famille et des vacanciers, en réinventant leur quotidien ?

◾️Une expérience à un effet pitbull à vivre en moins

J'ai analysé le "Ambroise nouveau' qui est en train d'éclore sous le soleil de la Creuse, infniment plus fun depuis qu'il n'est plus connecté Lui qui a été un savant mélange entre le zombie (pour l'énergie) et le pitbull (pour l'agressivité) est en train de se métamorphoser. Les 4 phrases de base qu'il utilise habituellement quand il s'adresse à moi (pour info Ferme-la, Sors de ma chambre ! Qu'est-ce que tu veux ENCORE ? Toi, je ne t'ai RIEN demandé ") ont bel et bien disparu de son vocabulaire.

🍃Un effet pitbull qui rime si bien avec l’addiction aux réseaux et qui ruine nos relations en famille, on en reparlera !!

⏩️Le déficit de l’attention est criant sur la route ⏪️

Si la démence numérique mise en évidence par Manfred Spitzer est toujours un concept, elle n'aura jamais été si concrète sur la route avec un déficit de l’attention, un déficit du sommeil et un déficit du self-control qui privent le conducteur de sa capacité à conduire, selon le dernier Baromètre de la conduite 2024 !!

◾️Les ravages des écrans un désastre psychologique et social.

En s’appuyant sur de très nombreuses recherches et études scientifiques internationales, le grand psychiatre et spécialiste du cerveau Manfred Spitzer montre à quel point notre dépendance aux technologies numériques menace notre santé, tant mentale que physique.
Elles provoquent chez les enfants, les adolescents comme chez les adultes de nouvelles maladies et en rendent d’autres plus fréquentes : baisse des performances cognitives, troubles du sommeil, dégradation des capacités d’attention et de concentration, tendance à l’isolement et au repli sur soi, dépression, disparition du sentiment d’empathie et même, chez les plus jeunes, baisse de la motricité et des capacités de perception.

Grâce à la technologie, nous activons moins notre cerveau et nous faisons moins appel à notre mémoire, ce qui altérerait nos facultés cognitives. En effet, pour nous rendre d’un point A à un point B, nous nous laissons porter par notre GPS, sans réellement réfléchir à l’itinéraire. C’est plus simple, mais moins stimulant. Connaissez-vous les numéros de téléphone de vos proches par cœur ?

Mais à l’heure actuelle, la démence numérique n’est qu’un concept. Il n’est donc pas possible d’établir un diagnostic médical ou de la quantifier. Néanmoins, il y a certains signes qui peuvent mettre en lumière un problème, comme la perte de mémoire à court et long terme, des difficultés à effectuer plus d’une tâche à la fois, ainsi que des troubles de l’humeur, de la concentration et du sommeil.

◾️Un concept peut-être, mais criant sur la route avec un déficit de l’attention qui touche la majorité des conducteurs

• 87 % des conducteurs quittent la route du regard plus de 2 secondes
• 78 % des conducteurs français utilisent leur smartphone ou programment leur GPS au volant
  (77 % des européens) ;
• 65 % téléphonent au volant (+11 par rapport à 2018 ; 67 %, +4 par rapport à 2018) et 44 % le font même régulièrement (44 %). L’utilisation du Bluetooth se généralise : 59 % des conducteurs s’en servent pour téléphoner (+4 en 1 an et +15 par rapport à 2018 ; 57 %, +1 en un an et +12 par rapport à 2018) ;
• Parmi ceux qui téléphonent, 14 % ont déjà eu ou failli avoir un accident en raison de l’utilisation du téléphone au volant (14 %) ;
• 87 % des conducteurs déclarent qu’il leur arrive de détourner le regard de la route plus de 2 secondes lorsqu’ils sont au volant1 (+13 en 4 ans ; 84 %, +6 en 4 ans).

◾️Un concept si tu le dis , mais avec un déficit du sommeil qui vire au burnout

• 43 % (+7, 38 %) des conducteurs français déclarent prendre le volant alors qu’ils se sentent très fatigués
• 42 % (38 %) ont déjà eu l’impression de s’assoupir au volant vs. 30 % des conducteurs en général (26 %) ;
• 20 % (18 %) ont déjà eu un accident ou un presqu’accident en raison d’un assoupissement au volant
• 34 % ne s’arrêtent jamais pour faire une sieste

◾️Un concept je veux bien, mais avec un déficit du self-control qui terrorisent 88 % de conducteurs

• 88 % des conducteurs français déclarent avoir peur du comportement agressif des autres conducteurs (83 % des conducteurs européens)
• 67 % admettent injurier d’autres conducteurs (52 %)
• 55 % klaxonnent de façon intempestive les conducteurs qui les énervent (50 %)
• 32 % « collent » délibérément le véhicule d’un conducteur qui les énerve (31 %)
• 18 % descendent de leur véhicule pour s’expliquer avec un autre conducteur (21 %)

🍃Avec un concept aussi facile à quantifier sur la route, on peut parler de cyberpatholigies qui privent le conducteurs de sa capacité à conduire, on en reparlera !!

— Modifié le 21 oct. 2024 à 17:33:18

⏩️Pacte sans smartphone ⏪️

L’interdiction du smartphone à l’école devient une urgence nationale tant la nocivité des écrans sur l’apprentissage n'est plus à démontrer !!

“Je pense qu’il y a une urgence nationale. On parle de la santé de nos jeunes, c’est une mission sur laquelle on n’a pas le droit de faillir”, a expliqué le ministre délégué chargé de la réussite scolaire.
1. 180 collèges ont déjà commencé à expérimenter cette fameuse “pause numérique” et les retours des établissements sont satisfaisants, note Alexandre Portier, qui veut donc étendre la mesure à l'ensemble des écoles et collèges du territoire.

L'interdiction du smartphone dans le cadre scolaire “permet aux jeunes d’être totalement investis dans ce temps d’apprentissage”, estime-t-il. Le ministre délégué chargé de la réussite scolaire regrette “une loi qui est votée depuis six ans et qui n’est toujours pas mise en œuvre”, dénonçant “un manque de volonté politique”. Il admet qu'un immense chantier se dresse devant lui, mais qu'il fait de ce dossier une priorité. Pour l'instant, on ne sait toujours pas avec certitude si l'interdiction générale du mobile sera appliquée dès 2025.

◾️Une interdiction pour lutter contre les troubles de l’attention, l’illettrisme et l’innumerisme

 La consommation numérique récréative des jeunes générations n’est pas seulement « excessive » ou « exagérée » ; elle est extravagante et hors de contrôle. Parmi les principales victimes de cette orgie temporelle, on trouve toutes sortes d’activités essentielles au développement ; par exemple le sommeil, la lecture, les échanges intrafamiliaux, les devoirs, les pratiques sportives ou artistiques, etc ».

Pour Michel Desmurget, la numérisation à marche forcée imposée à l’école va à l’encontre de toutes les études qui démontrent qu’un apprentissage de qualité passe inévitablement par un professeur humain correctement formé (ce qui n’est hélas pas la logique dominante, rigueur budgétaire oblige). Qu’on se le dise : « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle. »

🍃Un temps pour le sommeil, la lecture, les échanges intrafamiliaux, les pratiques sportives, les devoirs sans triches et sans IA à retrouver, on en reparlera !!

— Modifié le 25 oct. 2024 à 18:54:25

⏩️Les ados français sont hypnotisés par Snapchat et TikTok⏪️

L’Arcom publie l’étude de son Observatoire des plateformes en ligne et les résultats sont mauvais, surtout chez les jeunes littéralement hypnotisés par Snapchat, TikTok et toujours trop de contenus pour adultes !!

Le gendarme du web indique notamment que les 12-17 ans ont passé 116 heures et 25 minutes en ligne en juin 2024. À eux seuls, TikTok et Snapchat captent d’ailleurs l’essentiel de ce total, soit 78 heures en moyenne. Le podium est logiquement complété par YouTube et Instagram (10 heures chacun).

Ces chiffres sont pour le moins impressionnants et ils devraient alimenter le débat public concernant la limitation du temps d’écran chez les plus jeunes. On sait d’ailleurs que c’est l’un des chevaux de bataille d’Emmanuel Macron, même si ce dernier a perdu l’initiative suite aux changements d’équilibres politiques à l’Assemblée nationale.

◾️Du contenu pour adultes toujours trop facilement accessible

Autre enseignement de cette étude, les internautes mineurs passent du temps devant des contenus pornographiques qui leur sont théoriquement interdits. 40% des membres de cette classe d’âge se sont rendus sur un de ces portails au cours du mois observé. L’Arcom précise à ce sujet : « Le taux d’utilisation de Pornhub chez les 12-17 ans (33%) est supérieur à son taux d’utilisation chez les majeurs ». Un tiers de l’audience de ce site est âgée de 12 à 25 ans .

🍃De mauvais résultats et de mauvaises pratiques qui sont banalisées à l’aide du numérique, on en reparlera !!