Google rend Stadia officieusement disponible sur tous les smartphones sous Android 6.0
Google a annoncé jeudi 11 juin étendre le panel de smartphones Android capables de faire tourner Stadia. Officiellement limité aux smartphones Pixel, Samsung et OnePlus (entre autres), le service de cloud gaming de Google serait désormais compatible avec virtuellement n'importe quel smartphone sous Android 6.0 et ultérieur.
Concrètement, Google ouvre expérimentalement la prise en charge de Stadia à tout smartphone Android pouvant installer l'application via le Play Store, ce qui signifie que la plupart des appareils équipés d'Android 6.0 ou d'une version ultérieure devraient faire l'affaire, en tout cas sur le papier.
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Pour activer Stadia, il faut télécharger et se connecter à l'application, ouvrir les paramètres en appuyant sur l'icône de son profil en haut à droite et aller dans le menu expérimental "tests" pour sélectionner "Jouer sur cet appareil."
Google vous avertit alors que Stadia est encore en cours de développement sur votre appareil et que les performances de jeu risquent d'être affectées. En effet, si la liste officielle s'est agrandie avec l'ajout récent des OnePlus 5/5T, OnePlus 6/6T, OnePlus 7/7 Pro et OnePlus 7T/7T Pro, la compatibilité à d'autres appareils sous Android 6.0 reste officieuse.
Vous risquez donc de ne pas avoir une expérience optimale. Mais ça marche plutôt bien pour moi (en 4G, l'Allemagne est encore plus en retard sur la fibre que la France). J'ai pu faire tourner Stadia sur un smartphone Realme dont je ne peux pas parler parce qu'il est encore sous embargo. Mais ce smartphone n'est clairement pas sur la liste officielle des appareils compatibles. Ne reste plus qu'à voir ce que ça donne sur de plus vieux smartphones.
Vous pouvez souscrire à un mois d'essai gratuit à Stadia Pro (puis facturé 10 euros/mois) pour tester certains jeux. Si vous n'avez pas de smartphone officiellement compatible, vous n'avez sûrement pas de manette Stadia non plus.
Pas de problème, sur smartphone Android, la plupart des manettes tierces comme la DualShock 4 de la PS4 ou la manette Xbox One S sont prises en charge. Personnellement, je possède les deux manettes et chacune fonctionne parfaitement en étant tout de suite reconnue par l'application.
Google a également déployé des commandes tactiles censées marcher sur tous les jeux. Je ne les ai pas essayées et n'en vois vraiment pas l'intérêt sur des jeux conçus pour être joués à la manette ou au clavier-souris.
Si vous avez un "vieux" smartphone Android et que vous réussissez à faire tourner Stadia dessus, n'hésitez pas à le préciser en commentaires, cela m'intéresse. Est-ce que cette "ouverture" de Stadia vous donne envie de tester le service de Google? Quel solution de cloud gaming utilisez-vous actuellement?
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Source : Stadia Community Blog
Lorsque vous parlez de la 4g, vous voulez dire que vous utilisez une connexion par les données mobiles ou à un réseau wifi issue d'une box 4g ?
Mes données mobiles 4G.
Pour ma part j'utilise un OnePlus 6T, mais il m'est impossible de lancer un jeu lorsque je suis sur ma 4g, cela fonctionne uniquement si je suis connecté au wifi (qui fonctionne beaucoup moins bien que ma 4g).
Moi aussi, Stadia me demande de me connecter en Wifi. Du coup, ce que je fais, c'est que je me sers de mon smartphone comme routeur et je joue sur mon smartphone secondaire avec le partage de connexion.
Google ne comprend pas que c'est des données mobiles et me laisse tranquille. Après, il faut avoir un smartphone secondaire sous la main, ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Je voulais juste préciser même si c'est un peu hors sujet, que le Razer Phone 2 qui fait parti des smartphones compatibles a été du marché en France pour dépassement de la limite Das Tronc
"Razer a été alerté d'une mesure du débit d'absorption spécifique (SAR) effectuée sur le Razer Phone 2 qui ne répondait pas aux exigences réglementaires en France. Razer travaille avec l'agence gouvernementale française responsable des efforts de rappel et vous propose désormais d'échanger votre Razer Phone 2 contre un remboursement du prix d'achat"
https://www.androidpit.fr/forum/765259/le-das/page/2#3349943
Oui, j'avais vu passer l'info. Merci pour la précision.
Je sais que le DAS personne n'y croit, mais je suis une mère et avec un DAS Tronc de 3,28 W/kg au lieu du max autorisé en France de 2W/kg, je ne laisse plus mon fils jouer sur ce smartphone preuve ou pas preuve.
Non, non ce n'est pas mon cas (Jérôme aussi était intéressé) et j'avais demandé à Benoît (il y a environ 2 ans avant le changement du calcul de la norme) de nous pondre un article pour expliquer comment il était calculé ou produit)
J'avais réitéré ma demande mais j'attends...
3,82 c'est presque 2 fois le maximum autorisé, pratique pour se réchauffer le bout des doigts en hiver 😉
C'est tout à fait compréhensible et ce n'est d'ailleurs pas vraiment une question de croyance. Il y a un principe de précaution et tant qu'il n'y aura pas de consensus scientifique clair et définitif on peut s'en inquiéter légitimement tout comme on peut s'en moquer.
Bien évidemment que cela n'a rien à voir avec la croyance mais alors combien apprécient les choses non sur des faits tangibles mais sur "leur intime conviction", c'est tellement plus facile quand cela n'est pas encouragé (montré comme exemple) dans de nombreuses émissions de télévision.
D'une manière générale, il y a une divergence de positions entre les Etats-Unis et l'UE quant à l'attitude à adopter face aux risques liés à la consommation.
Pour l'UE, c'est le principe de précaution qui domine : Tant que la non-nocivité d'un produit n'a pas été demontree, il faut l'interdire.
Aux Etats-Unis, la position dominante est inversée: Tant que la nocivité d'un produit n'a pas été établie de façon sûre, il n'y a pas de raison d'en empêcher la commercialisation.
Cette divergence de vues explique les difficultés à négocier des accords commerciaux entre les deux régions et l'existence d'un certain nombre de litiges, par exemple sur les produits OGM, le boeuf aux hormones, les saloperies vendues par Monsanto etc...
Personnellement, je suis beaucoup plus proche sur cette question de la position européenne et, dans ce domaine en tout cas, je préfère l'aversion au risque plutôt que l'appétence pour le risque. C'est pourquoi je suis attentif au DAS sur les modèles de smartphones que j'achete.