Bientôt des panneaux solaires transparents pour recharger nos smartphones?
Des scientifiques coréens ont réussi pour la première fois à concevoir un panneau solaire totalement transparent qui pourrait un jour permettre à un simple smartphone de le recharger.
- Des panneaux solaires entièrement transparents développés en Corée du Sud
- Rendu possible par une combinaison de semi-conducteurs d'oxyde de nickel et de dioxyde de titane.
- Utilisés dans les smartphones, ils peuvent être chargés pendant l'utilisation de l'appareil
Une nouvelle technologie avec de nombreuses applications potentielles
Sous la direction du professeur Joondong Kim, des scientifiques de l'université nationale coréenne d'Incheon ont réussi à créer le premier panneau solaire entièrement transparent. Ce n'est pas la première fois que l'on expérimente des panneaux transparents, mais contrairement aux résultats antérieurs plus translucides, la transparence totale ouvre désormais toute une nouvelle gamme d'applications. Par exemple, des panneaux solaires transparents pourraient apparaître sur les fenêtres des complexes de bureaux ainsi que dans les voitures, ce qui améliorerait l'accès aux sources d'énergie.
Bien entendu, tous les appareils mobiles dotés d'un écran pourraient également en bénéficier, de sorte qu'à l'avenir, il suffira de tenir un smartphone à la main pour le charger par l'énergie solaire. Il faudra cependant prendre en compte le fait que l'efficacité est généralement si faible pour de tels panneaux qu'il ne faut pas s'attendre à des miracles. Ainsi, un smartphone équipé de cette technologie pourra plus en profiter pour prolonger son autonomie et que pour vraiment se recharger.
Nous sommes toujours en train de passer de plus en plus aux sources d'énergie renouvelables et malheureusement, cela ne fonctionne pas encore aussi bien qu'il le faudrait pour pouvoir atteindre les objectifs climatiques à moyen terme. Toutefois, il reste intéressant de voir comment pourront se développer ce genre de technologies qui nous aident à tirer davantage profit de l'énergie solaire.
La transparence totale est rendue possible par la combinaison du dioxyde de titane et de l'oxyde de nickel
Le potentiel de cette source d'énergie est encore trop peu exploité, en partie parce que les panneaux actuellement disponibles ne peuvent pas encore être fabriqués de manière totalement transparente, ce qui explique qu'ils soient relégués aux toits, dans des zones reculées, etc. Cependant, comme nous l'avons déjà mentionné, les scientifiques de l'université nationale d'Incheon ont réussi l'exploit de produire pour la première fois un panneau solaire efficace et totalement transparente, qui pourrait devenir un véritable game-changer.
Leur étude vient d'être publiée dans le Journal of Power Sources, qui explique également plus en détail comment la lumière absorbée peut être convertie en électricité grâce à une méthode nouvelle et innovante. Le dioxyde de titane (TiO2) utilisé se caractérise par le fait qu'il est non seulement un semi-conducteur efficace, mais aussi non toxique, respectueux de l'environnement et abondant en tant que matière première. L'oxyde de nickel (NiO), en revanche, se caractérise par des propriétés de transparence optique élevées, et la combinaison des deux rend possible cette nouvelle forme de panneau solaire.
Comme nous l'avons déjà mentionné, ce n'est pas la première fois que l'on expérimente des panneaux transparents, mais jusqu'à présent, ils ont toujours été plutôt laiteux et donc inadaptés en tant que fenêtres ou couche d'écran. Avec cette technologie, nous ouvrons une toute nouvelle porte, qui devrait nous permettre d'être un peu plus optimistes pour l'avenir.
Cet article a été traduit de l'allemand puis adapté éditorialement par Florian Philon. La version originale écrite par Carsten Dress a été initialement publiée sur NextPit.de le 4 Février 2021.
Source : Journal of Power Sources
@jerome69
Ni de critiquer à tout-va alors qu'on te parle seulement d'un article qui traite d'une découverte scientifique.
après effectivement ce que tu avance est fondé mais les déchets nucléaires prennent autant de place enfouis dans le sol. Quoi que c'est mieux de les enterrer en Afrique... politiquement ça passe mieux.
Allez prend ta trotinettes électronique avec sa batterie non recyclabe et va rouler toi aussi Monsieur zéro déchet.
>la lumière absorbée peut être convertie en électricité grâce à une méthode nouvelle et innovante
intéressant, au-delà de l'usage de nos smartphones.
On va pouvoir proposer des surface isolantes et pourvoyeuses d'énergie dans nos maisons.
Je suis plus convaincue par la solution de recharge sans fils de Xiaomi
Qui n'a rien à voir du tout, et je ne parle même pas de l'utlité qui n'est pas du tout la même...
Toujours autant à côté de la plaque, pour ne pas changer :)
Avoir une boîte dans son salon, dans un café et même pourquoi pas dans tous les espaces publics qui recharge tous ses appareils en même temps, je trouve au contraire que c'est la solution révolutionnaire que l'on attendait tous !!
ah oui, y en a assez de remettre la petite languette qui garantit l'étanchéité sur nos appareils. Et en plus ça tient de moins en oins dans le temps.
De quelle étanchéité tu parles, quels smartphones sont réellement étanche !!
Ma montre Casio une montre rechargeable solaire, pourtant j'arrive à lire l'heure !
Mais une simple montre (non connectée) mécanique ou à quartz, ça consomme 100 fois moins qu'un smartphone, ce n'est pas du tout comparable...
C'est aussi parce qu'il n'y a pas d'écran. Des aiguilles ou un petit afficheur qui ne masquent pas le capteur solaire.
"La transparence totale est rendue possible par la combinaison du dioxyde de titane et de l'oxyde de nickel" 🤔
Quid du recyclage de cette technologie ? Encore une techno soi-disant écolo qui n'a probablement rien d'écologique du tout, comme les panneaux solaires actuels et les éoliennes.
Le dioxyde de titane en nano-particules est particulièrement néfaste à la santé comme toute industrie et utilisation de ce procédé.
La précision du processus d'utilisation (nano ou non) aurait été bien nécessaire pour éviter la suspicion... logique de pollution.
Entre ça et les éoliennes qu'on enterre parce qu'on ne sait pas les recycler, leurs socles en béton gigantesques et indémontables, les panneaux solaires qui contiennent des tas de substances chimiques nocives et donc très difficiles à recycler, toute cette soi-disant énergie "verte" n'est que de l'esbroufe, une gigantesque arnaque. Et je ne parle même pas de l'hérésie de vouloir remplacer des énergies, certes polluantes (encore que le nucléaire le soit très peu), mais capables de produire H24 par tous les temps, par des énergies incapables de produire en permanence (faute de soleil ou de vent). Bref, du vent tout ça.
Indémontables les socles des éoliennes ?
Pourtant les paysans qui ont signé les contrats avec les constructeurs s'engagent à les faire disparaitre avec leurs démantèlements en fin de vie, la quasi totalité ne le savaient pas en signant, ne pensant qu'aux loyers annuels substanciels promis par les exploitants.
Et les déchets générés par ta consommations journalière on en fait quoi.? Les personnes qui critique les énergies nouvelles et scientifiques on cas trouver mieux ou fermer leur bouche de langue de....
Les paysans se sont engagés à les faire disparaître ? Au mieux les enfants voire petits enfants qui ne voudront pas s'em***der avec ça ou qui n'habiteront plus là. C'est le coup de la marmotte qui emballe le chocolat dans le papier d'alu.
Ce ne sont pas les paysans qui s'engagent à faire disparaître les socles en béton gigantesques des éoliennes, ce sont les exploitants qui s'y engagent théoriquement, mais à minima :
Lu sur le site du Sénat :
"Le démantèlement ne prévoit d'enlever le socle en béton de l'éolienne que sur 1 mètre de profondeur en zone agricole et 2 mètres en zone forestière. Aujourd'hui, de nombreuses éoliennes en fin de période d'exploitation sont démontées et remplacées par de plus grandes et de plus puissantes, à quelques mètres des socles bétons existants du fait qu'il n'est pas possible de se reposer sur les anciennes fondations. Une nouvelle structure en béton est donc à nouveau implantée à chaque nouvelle installation. Ceci est une catastrophe écologique, des milliers de tonnes de béton armé vont rester en sous-sol. Cela représente environ une surface de 400 m² cultivable par éolienne. En sachant que pour certains végétaux, les racines descendent profondément (3 m pour la luzerne, 1,80 pour le maïs, 1,20 pour le blé) et que pour que la terre puisse nourrir les racines, il faut que l'eau puisse s'infiltrer et remonter par capillarité. Les fondations ne permettent plus ces échanges d'eau, la terre est donc comme morte. Même si les promoteurs doivent provisionner 50 000 euros pour le démantèlement, ceci semble insuffisant pour un démantèlement intégral qui devrait être la norme."
Lu sur le Figaro :
"Le recyclage va donc s'imposer, et avec lui, quelques ennuis. Une bonne partie des éoliennes est faite d'acier, facilement réutilisable industriellement, tout comme les branchements et tuyauteries en cuivre. Mais les pales sont faites de multiples couches de fibre de verre collées avec des résines de polyester, et sont très difficilement recyclables. Selon Veolia, qui mène actuellement des recherches sur le sujet, on peut s'attendre à 50.000 tonnes de pales d'éoliennes à recycler d'ici l'année prochaine. Le groupe industriel indique qu'elles peuvent quand même fournir un «excellent combustible solide», mais les résidus de matériaux sont souvent trop fins et endommagent les filtres des incinérateurs. «Nous sommes confrontés à un énorme problème», avouait en 2017 un porte-parole d'une grande entreprise de recyclage allemande au quotidien économique Handelsblatt.
Des fondations polluantes
Le recyclage des pales n'est cependant pas la dernière difficulté financière - et écologique- à prévoir pour les industriels allemands du secteur. L'enlèvement complet des bases en béton des éoliennes peut rapidement coûter plusieurs centaines de milliers d'euros supplémentaires, une somme que la plupart des opérateurs n'ont pas intégrée à leur plan d'affaires. Pour chaque mât planté, 250 à 400 mètres cube de béton armé sont coulés dans le sol, soit l'équivalent en volume d'une petite maison. En fin de vie, l'opération d'enlèvement constitue un investissement écologique primordial, dans la mesure où les fondations traversent différentes strates géologiques, et peuvent perturber les aquifères du sous-sol, et leurs nappes phréatiques.
En dépit de ces impératifs, les premiers déplantages ont souvent donné lieu à des négociations entre sociétés et propriétaires fonciers pour n'enlever qu'une partie superficielle du béton. Le reste est ensuite recouvert de terre. Enfin, la question des chemins d'accès et des circuits de raccordement, parfois remblayés, peut également poser problème. Ne pas polluer en produisant de l'électricité est une chose, être une source réellement «écologique» d'énergie en semble une autre."
Et des articles comme ceux-là, je pourrais en trouver des milliers dans toutes les langues, puisque le problème est mondial. Comme d'habitude, on mettra la poussière (de béton) sous le tapis et on fera semblant de continuer à croire à la fausse écologie.
@mathieu legrand
Ici en général on essaye d'argumenter comme des grands, Legrand, pas de s'insulter comme des gamins. Alors si tu n'est pas conçu pour discuter posément, il y a plein d'autres sites. Et si tu as besoin de te défouler, fais plutôt du sport.