Test du LG G Flex 2 : le fleuron flexible

LG G Flex 2 – Date de sortie et prix

Comme l'an passé, la sortie du LG G Flex 2 a été échelonnée. Disponible depuis le 30 janvier 2015 en Corée du Sud, il faudra attendre quelques semaines pour le voir débarquer à Singapour le 27 février 2015 prochain.

Mise à jour du 25/02/2015 : Confirmé par le fabricant sud-coréen, le prix du LG G Flex 2 a été officialisé à 649 euros en Europe, et plus précisément pour la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Pour nos amis canadiens, sachez que le smartphone sortira bel et bien chez vous un peu plus tard, mais seul les Etats-Unis disposent d'une confirmation chez Sprint pour le moment ; soit un LG G Flex 2 facturé autour de 504 dollars avec un forfait (24 mois) à 21 euros par mois.

Quoi qu'il en soit, vous pouvez d'ores et déjà le précommander sur Amazon.de (pas encore sur .fr) et même chez Sosh au tarif de 649 euros. Vous pouvez également le trouver chez Orange à partir de 99,90 euros avec un forfait en engagement de 24 mois, mais aussi en carte prépayée à 599,90 euros.

LG G Flex 2 – Design et finition

La première chose que l'on remarque lorsque l'on prend le G Flex 2 en main, c'est bien sûr sa forme incurvée. Selon LG, elle assure une expérience visuelle bien plus immersive, tout comme les TV suivant le même design. Les performances audio ont aussi été sensiblement améliorées : la forme de l'appareil permet une meilleure diffusion et évite l'étouffement du haut-parleur sur une table, par exemple. Le plus important reste sûrement que ce fleuron est cool et original, pour un smartphone pliable qui prête souvent à la conversation quant à sa mystériosité.

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Parlons-en, de ce dos. LG le fabrique à l'aide d'un nouveau matériau, encore plus efficace. La résine spéciale qui le constitue permet de réparer les rayures et autres traces d'impacts en quelques secondes, contre 3 à 10 minutes pour le premier G Flex. Comment ça marche ?

Pour faire très simple, des micros capsules éclatent et remplissent les "trous" laissés par les impacts, rendant ainsi la surface aussi lisse qu'une peau de bébé. Dans les faits, le dos du G Flex 2 est très sensible aux traces de doigts et il accueille en son centre les boutons de volume et de mise sous tension, ce dernier ayant quelque peu changé par rapport au LG G3.

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Passons à la face avant : bords très fins mais pas révolutionnaires, écran de 5,5 pouces basé sur une technologie P-OLED (on y reviendra) et verre Gorilla Glass 3 spécial et nommé Dura-Guard Glass, censé être 20 % plus résistant, notamment sur les arrêtes. Sous le capot du G Flex 2, beaucoup de choses sont également flexibles, à commencer par la batterie. On peut en effet tordre le G Flex 2 tout comme le G Flex, mais pas beaucoup plus. 

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Pour l'instant, deux couleurs sont disponibles : Platinum Silver et Flamenco Red (argent et rouge, en somme), la partie avant du smartphone restant noire. J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle : la coque arrière est amovible, mais pas la batterie. On accède cela-dit au bienvenu emplacement microSD. Le G Flex 2 est 15 % plus léger que le premier G Flex, il pèse 152 grammes. Il est très légèrement plus grand que le G3 : 149,1 x 75,3 x 7,1-9,4 mm. 

LG G Flex 2 – Écran

Le G Flex 2 fait mieux que son grand frère côté écran : 5,5 pouces Full HD, basé sur une technologie P-OLED. La densité de pixels par pouce de 403 est très acceptable, ce n'est pas du QHD, mais c'est tout de même suffisant pour afficher un contenu de qualité. On se souvient cependant que l'absence de Full HD sur une dalle incurvée il y a un peu plus d'un an était expliquée par des limitations technologiques. 

Venons-en au plus important : l'expérience utilisateur avec l'écran du G Flex 2 est excellente. La rémanence a disparu, les noirs nous ont semblé profonds, les couleurs bien rendues et le contraste et la luminosité très présents. Le "Dura-Guard", l'ajout de la couche de protection sur le verre Gorilla Glass 3 permet de renforcer les arrêtes et le centre de l'écran. 

LG G Flex 2 – Interface logicielle

Le G Flex 2 est déjà sous Android 5.0.1 Lollipop, agrémenté de la surcouche maison Optimus UI. Toutes les fonctionnalités du G3 sont présentes sur le G Flex 2, et quelques bonus sont présents. On peut citer Glance View, "coup d'oeil" en bon français, qui permet d'afficher l'heure, la date et surtout les éventuelles notifications simplement en faisant glisser vers le bas depuis l'écran en veille. Knock On et Knock Code sont bien entendu toujours de la partie. 

Ô combien importants (pour un grand nombre), les selfies sont également à l'honneur avec le G Flex 2, grâce à des gestes dédiés : levez le smartphone, le mode portrait se lance, fermez le poing, le retardateur se lance. Baissez le smartphone, l'aperçu se lance, vous pouvez ensuite reprendre un selfie (en cas de duck face ratée) simplement en relevant le G Flex 2, et ainsi de suite. 

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LG fait des smartwatches, au cas où vous ne le saviez pas, il est donc logique de retrouver pas mal d'applications liées à Android Wear sur le G Flex 2. 

LG G Flex 2 – Performances

À vrai dire, les caractéristiques du G Flex 2 sont assez impressionnantes : Snapdragon 810, 64 bits, 2,0 GHz, jusqu'à 3 Go de RAM (en version 32 Go)... Bref, il fera tourner tout ce que vous voulez. LG a pour habitude d'écouter les critiques et de réagir, comme on a pu le voir avec les évolution du G2 par rapport au G3, et le G Flex 2 suit la même logique : c'est bien un haut de gamme. 

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En ce qui concerne le Snapdragon 810, il est associé à un Adreno 430 et est compatible LTE Cat. 6 (300 Mbps) ; ce qui est nettement plus rapide que les réseaux LTE 4G français. On retrouve également un Bluetooth 4.1, le NFC, un USB 2.0 et bien sûr le wifi a/b/g/n/ac. En pratique, le smartphone est fluide et performant.

À la différence du Snapdragon 805, il est clair que cette mouture 64 bits offre une meilleure gestion de l'autonomie, qui est notamment dû à une dissipation thermique bien mieux gérée. Hélas, le constructeur n'a pas caché avoir bridé les performances de son processeur, afin d'éviter la surchauffe. À dire vrai, ce bridage n'a pas vraiment été remarqué lors de notre test, mais les utilisateurs dont l'utilisation est très intensive pourront peut-être le remarquer à certain moment lors de tâches plus lourdes : comme de très gros jeux.

Pour les plus connaisseurs, vous nous direz que ce n'est pas nouveau et vous avez raison. Ce type de bridage avait également été souligné lors de nos tests des Sony Xperia Z2 et Xperia Z3, où ce dernier dévoilait une faiblesse et s'arrêtait après l'enregistrement d'une courte vidéo en 4K. Une fois de plus, la raison à cela était la surchauffe. Ceci étant dit, il faut tout de même admettre que le LG G Flex 2 s'en sort relativement bien en termes de dissipation thermique, et ce, même si nous avons essuyé quelques messages d'avertissement irréguliers dû à cette fameuse surchauffe lors de nos benchmarks. De notre point de vue, c'est assez louche sachant que l'appareil n'était, selon nous, pas assez chaud pour faire l'objet d'un avertissement de chaleur.

Quoi qu'il en soit, LG a tenu à nous rassurer en nous confiant que : "Les échantillons d'appareils que nous envoyons en test sont effectivement représentatifs du design industriel final et de l'expérience utilisateur. Cependant, ces derniers continuent de profiter d'optimisations supplémentaires visant à améliorer le design final. Et justement, les futures mises à jour logicielles en prévision devraient venir gommer les petits défauts restant avant la commercialisation du produit sur le marché.

Pour en revenir à l'expérience utilisateur, l'appareil est généralement très rapide et réactif, sans aucun ralentissement apparent. Après plusieurs tests visant à découvrir les limites du G Flex 2, il a été conclu - malgré les avertissements aléatoires de surchauffe - que le mobile se défendait relativement bien en mutlitâche, lors de la commutation rapide entre les applications et navigation à grande vitesse. À ce propos, les essais effectués sur des gros titres comme Real Racing 3 ont révélé des performances relativement hautes, avec une qualité et fluidité irréprochables.

LG G Flex 2 – Appareil photo

Le G Flex 2 a en fait le même capteur que le LG G3, mais sa partie logicielle est améliorée. Déjà, on part sur de très bonnes bases. L'excellent module de mise au point laser est présent, tout comme le stabilisateur optique, quasiment indispensable pour des photos un peu sérieuses. Le capteur frontal de 2,1 millions de pixels est quasiment identique, et l'application appareil photo également.

À ce propos, nous y retrouvons les trois modes que sont : Dual-shot qui permet d'enregistrer simultanément une vidéo à l'aide des deux caméras (situées à l'avant et à l'arrière), mais aussi les classiques modes panoramas et automatiques.

 En ce qui concerne l'enregistrement vidéo, les options intégrées pour le capteur photo et vidéo frontal permettent de filmer en 1 ou 2 millions de pixels, tandis que l'appareil photo dorsal de 13 millions de pixels est capable de filmer en Ultra-HD (UHD). 

Ce qui représente une définition d'image exacte de 3840 x 2160 pixels. À l'instar d'autres hauts de gamme de la marque, les célèbres modes d'enregistrement de vidéo en "slow motion à 120 fps" et en "HDR" sont également présents pour notre plus grand plaisir.

Notre test du G Flex 2 a montré que la vitesse d'obturation semble un peu lente, notamment si l'on tient compte du fait que le smartphone est équipé, comme le G3, pour capturer des clichés rapides et nets. La prise de photo de sujets en mouvements est un peu hardue, le passage d'un appareil photo à un autre est également lent. Un point de détail également, mais qu'il convient de noter : la position des boutons, prochent du capteur photo fait que l'on retrouve bien souvent des traces de doigts sur ce dernier. Malgré ces quelques points, les performances de l'appareil photo du G Flex sont excellentes. 

LG G Flex 2 – Autonomie

Alors que la coque arrière peut être retirée facilement, la batterie ne pourra pas l'être à la main, à l'instar du premier G Flex. Grosse déception de notre côté. Concernant sa capacité, le G Flex 2 s'accorde une batterie d'une capacité de 3000 mAh, ce qui représente 500 mAh de mois que le premier G Flex qui était grimpé jusqu'à 3500 mAh. Deuxième déception qui n'est pas sans nous laissr un goût amer. Cela dit, LG semble avoir profité des avancés de Lollipop et du Snapdragon 810 pour améliorer, ou tout du moins pour ne pas sacrifier l'autonomie du G Flex 2.

Conjointement à cela, les ingénieurs de la marque ont adopté le fameux système de rechargement rapide qui pemet d'atteindre 50% de la capacité de la batterie en moins de 40 minutes. Je ne suis pas un fervant partisan de la recharge rapide : c'est certes pratique, mais cela nuit peut-être à la durabilité de cette dernière dans le temps. LG a modifié la technologie de recharge standard, normalement plafonnée à 1,8 A, pour qu'elle outrepasse et monte à 2,6 A. Ceci expliquant cela, la vitesse de charge de la batterie de la bête est donc accélérée.

Après plusieurs jours de test en condition, l'association d'un écran Full-HD, la technologie de l'écran OLED qui permet d'économiser de la batterie, les optimisations de performances d'Android Lollipop et l'efficacité énergétique du Snapdragon 810, il a été constaté que le LG G Flex 2 était largement capable de tenir une journée complète en utilisation normale. Plutôt une bonne nouvelle n'est-ce pas, et ce, même si l'amputation de la capacité de la batterie en différence au LG G Flex premier du nom nous déçoit un peu.

LG G Flex 2 – Caractéristiques techniques