WhatsApp attaqué en justice en Europe pour ses nouvelles CGU
WhatsApp n'en a pas fini avec les problèmes concernant ses nouvelles CGU et cette fois-ci, c'est l'association de consommateurs européenne BEUC qui a déposé une plainte auprès de la Commission européenne contre le géant de la messagerie.
- La BEUC et d'autres associations de consommateurs ont déposé une plainte contre WhatsApp à Bruxelles
- La raison: la pression qu'exerce WhatsApp avec ses notifications invitant à accepter ses CGU
- Les plaignants réclament des conditions contractuelles claires et transparentes
WhatsApp accusé d'exercer une pression excessive sur ses utilisateurs
Selon la BEUC, WhatsApp mettrait en avant ses nouvelles CGU de façon trop insistante et exercerait ainsi une pression constante sur nombre de ses utilisateurs.
Les demandes d'acceptation de ces changements sont envoyées aux utilisateurs de WhatsApp trop fréquemment et de manière trop opaque selon la BEUC.
"Le contenu de ces notifications, leur nature, leur période d'affichage et leur répétition exercent une pression injustifiée sur les utilisateurs et affectent leur liberté de choix", a déclaré la BEUC dans un communiqué lundi 12 juillet.
Monique Goyens, directrice générale de la BEUC, a déclaré: "Depuis plusieurs mois, WhatsApp n'a cessé de de bombarder ses utilisateurs de messages agressifs pour leur faire accepter ses nouvelles CGU et sa politique de confidentialité. Mais les utilisateurs ne savent même pas ce qu'ils acceptent!"
Le manque de transparence de WhatsApp pointé du doigt
Les associations de protection des consommateurs évoquent également les pratiques commerciales déloyales car les messages de WhatsApp sont non seulement récurrents, mais ne sont pas formulés assez clairement. Alors que, les utilisateurs ont droit à une communication transparente et compréhensible. Le fait est cependant qu'ils ne sont pas assez bien informés des données qui seraient désormais transmises entre WhatsApp et Facebook.
Facebook, en tant que société mère de WhatsApp, a déclaré de manière placide à Netzpolitik.org qu'il s'agit d'un malentendu de la part de la BEUC. Selon le média spécialisé allemand Handelsblatt, l'association européenne des consommateurs appelle à son tour les autorités européennes chargées de la protection des consommateurs et de la protection des données à collaborer pour répondre enfin aux préoccupations en matière de respect de la vie privée et de droits des consommateurs.
Personnellement, je pense que cette histoire est loin de se terminer et je vous invite donc une fois de plus à essayer des alternatives à WhatsApp. Après tout, il y a au moins 8 raisons de quitter WhatsApp pour Signal, Telegram ou Threema. L'exode des utilisateurs semble être la seule chose à laquelle Facebook et WhatsApp réagissent.
Faites-nous savoir dans les commentaires si vous êtes déjà passé à une alternative et aussi si vous pensez que cette plainte auprès de l'UE pourrait être couronnée de succès ou non.
Si je suis satisfaite et très satisfaite par les nombreuses alternatives qui sont à notre disposition, j'attends aussi que WhatsApp soit condamnée pour les pressions injustifiées qu'il fait subir à ses utilisateurs coincés entre " Accepte ou Dégage" sans savoir ce que l'on va faire de nos données, de notre confidentialité et de notre sécurité , car on ne peut pas monnayer notre confidentialité sans compromettre notre sécurité individuelle.