L’ appareil du du Sony Xperia 1 VI est en test et c'est toujours l’appareil le plus innovant de sa catégorie !!
Difficile de reprocher à Sony son manque de constance. Année après année, le constructeur japonais décline son smartphone premium, avec la même recette mêlant une (très) grande sobriété et un certain nombre d’innovations techniques. Si les smartphones sont aboutis, ils ne rencontrent pas souvent le succès commercial escompté.
La disposition des boutons est quasi inchangée. On apprécie toujours le déclencheur photo, placé en bas de la tranche droite – prévu pour une utilisation à l’horizontale. Un détail que les iPhone 16 viennent d’ailleurs imiter ! Et, comme ses prédécesseurs, le smartphone est l’un des derniers modèles premium à disposer d’une prise jack. Les audiophiles apprécieront – d’autant que le rendu sonore est excellent. Même les haut-parleurs sont étonnamment bons !
◾️Capteur principal : une restitution des détails très correcte
Comme son prédécesseur, le Xperia 1 VI mise sur un capteur « Exmor T for mobile », de type 1/1,35 pouce. Il compte 52 Mpx – même si la définition « réelle » est de 48 Mpx. Grâce au pixel binning, les clichés comptent 12 Mpx. Une focale « virtuelle » x2 est également disponible. L’objectif ouvre à f/1,9 : on a déjà vu mieux, y compris chez Sony.
Sur le terrain, le capteur principal du Sony Xperia 1 VI livre de bons résultats. Les scènes sont globalement très bien restituées. Le niveau de détails est élevé – mais un poil moins que sur les terminaux équipés d’un capteur type 1 pouce. Néanmoins, en zoomant dans l’image, on constate parfois un léger brouillage des détails les plus fins, dû au pixel binning. Dommage.
Notre second « vrai » reproche concerne le HDR. Non pas que ce dernier manque de subtilité, bien au contraire ! En réalité, c’est surtout que ce smartphone est l’un des rares modèles à ne pas proposer de HDR « en temps réel », lors de la prise de vue. Et on a parfois l’impression que certaines zones seront cramées/bouchées… alors qu’il n’en est rien après la capture.
Ceci est un parfait exemple de la manière dont fonctionne le constructeur japonais, dont l’approche est basée sur le matériel… et nettement moins sur le logiciel. Soit l’exact inverse de ce que proposent les iPhone ou les Google Pixel, soit dit en passant.
◾️Ultra grand-angle : mention bien !
L’ultra grand-angle est en tout point identique à celui du Xperia 1 V, et offre de bonnes performances. Un point presque étonnant, puisque le capteur est franchement plus petit que celui de l’objectif principal (type 1/2,5 pouce)…
D’une manière générale, le rendu des couleurs et des contrastes est très bon. Comme l’an dernier, difficile de prendre Sony en défaut. De même, le niveau de détails est relativement élevé, offrant une bonne restitution des scènes d’architecture ou de paysage. D’autant que l’appareil offre une remarquable correction des distorsions. La concurrence ferait bien de s’en inspirer !
◾️Téléobjectif : une révolution… à dompter
Le téléobjectif est toujours aussi novateur. Comme ses 2 prédécesseurs, le Xperia 1 VI est le seul smartphone du marché à disposer d’un « vrai » zoom optique. On profite donc d’une plage focale glissante, qui s’étend de 85 à 170 mm.
Sur le principe, il s’agit d’une immense innovation par rapport à la concurrence, puisque l’on peut utiliser toutes les focales « intermédiaires » entre 85 et 170 mm, sans dégradation (numérique) de l’image. Le capteur est monté à la perpendiculaire : le fonctionnement du zoom est donc totalement invisible. Hélas, l’ouverture est assez peu lumineuse : f/2,3 à 85 mm… et f/3,5 à fond de zoom.
🍃Un appareil innovant pensé pour les esprits créatifs, on en reparlera !!
Keep Calm and Love Android.
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