Premièrement, la télé exerce une action fortement nocive sur le développement (et le vieillissement) cognitif, le sommeil, la réussite scolaire, la santé, l’agressivité, la sociabilité intra et extra-familiale. Bien qu’il existe de (rares) bons programmes, il n’y a pas de « bon usage » du petit écran. En effet, lorsque celui-ci est accessible, les gens l’allument de manière syncrétique et ne parviennent pas (sauf cas très exceptionnels) à cibler précisément leur consommation. Cela est particulièrement vrai des enfants et adolescents qui très tôt se retrouvent exposés à des émissions totalement inadaptées. La meilleure solution me semble donc être, sans aucun doute possible, le zéro télé.
Deuxièmement, si une télé doit être présente dans la maison, elle ne devrait jamais se trouver dans la chambre à coucher, surtout chez un enfant ou un adolescent.
Troisièmement, pendant les cinq ou six premières années de vie, toute exposition audiovisuelle devrait être strictement proscrite par les parents tant la télévision trouble le sommeil, promeut l’obésité à long terme et interfère avec le développement intellectuel, affectif, physique et social de l’enfant. Les déficits acquis dans ces derniers domaines aux premiers âges de l’existence se révèlent bien souvent irréversibles.
Quatrièmement, chez les écoliers du primaire et les collégiens, le temps de télévision devrait, dans tous les cas, être maintenu en dessous de 3-4 heures par semaine (ce chiffre inclut bien sûr l’usage de vidéos). Les programmes visionnés devraient alors être dépourvus de contenus sanitaires à risques (alcool, tabac, violence, sexualité, alimentation). Les parents auraient intérêt à se montrer particulièrement intransigeants vis-à-vis des expositions publicitaires, que celles-ci soient de nature explicite (coupures) ou implicite (placement de produits). Enfants et adolescents ne devraient jamais manger devant la télévision, regarder cette dernière le soir avant de dormir ou le matin avant de partir à l’école.
Cinquièmement, les adultes font ce qu’ils veulent, mais que ces adultes n’oublient pas cependant que la télé est un facteur d’isolement social et qu’elle expose le spectateur à des risques morbides majeurs par sa propension à favoriser la sédentarité, le déclin cognitif inhérent au processus de vieillissement, l’apparition de pathologies cérébrales dégénératives (Alzheimer) et les conduites à risques (tabac, alcool, violence, sexualité.