Le Philips SmartSleep va révolutionner le sommeil de nombreuses personnes

Vous êtes peut-être couché, espérant dormir les 8 heures recommandées, mais si vous n’avez pas un sommeil de qualité, vous en ressentez les conséquences le lendemain. Que ce soit une humeur grognonne de bon matin ou alors un gros coup de barre l’après-midi, beaucoup de notre énergie et de notre productivité se base sur une bonne nuit. Le nouveau SmartSleep de Philips propose une nouvelle approche au problème, et je l’avoue : ça m’intrigue. On a entendu parler du SmartSleep au CES, mais l’IFA 2018 est notre première opportunité de pouvoir le prendre en main.

D’abord, l’évidence : ce système ressemble à un de ces casques de protection qu’on donne à un enfant qui n’a pas encore réussi à maîtriser le concept d’équilibre. Philips appelle ça un « bandeau de tête », mais c’est sous-estimer le poids de la technologie qu’on attache à notre front avant de rejoindre les bras de Morphée.

Le SmartSleep détecte le moment où on entre dans une phase de sommeil profond avec deux détecteurs inclus dans le casque (oui, je vais appeler ça un casque à partir de maintenant). Une fois que cette phase est détectée, l’appareil envoie des fréquences sonores douces – jamais au-delà de 80dB – pour augmenter « le sommeil en vagues douces », en améliorant votre qualité de sommeil. Tout cela est lié à une application mobile, le SleepMapper, qui gère les informations relatives à votre sommeil et vous fournit des données pour l’optimiser.

Selon Philips, pendant le test sur des cobayes ayant du mal à dormir, plus de 70% ont dénoté une amélioration dans la qualité de sommeil sous 2 semaines. Le fabricant a tenu à souligner que le SmartSleep n’est pas conçu pour augmenter la durée du sommeil. C’est seulement un système d’amélioration de qualité du sommeil. Ce qui ne veut pas dire pour autant que vous pouvez vous programmer une sieste de 2 heures à l’aide de votre casque et que vous vous réveillerez d’attaque pour la journée.

Est-ce qu’on peut dormir avec ?

Tout cela semble un tout petit peu trop sophistiqué à mes yeux. Je peux comprendre son utilité, en théorie, mais j’ai quelques problèmes avec ce système. Le premier : le confort du sommeil en dormant avec le SmartSleep sur la tête. L’appareil était confortable quand je le portais, mais j’étais debout et (évidemment) je n’essayais pas de dormir. Les manettes au-dessus des oreilles sont peu voyantes, mais je ne sais toujours pas à quoi elles servent. Par ailleurs, la grande protubérance sur le front pour accueillir la batterie peut causer un problème pour les dormeurs sur le ventre ou le côté.

Puisqu’on parle de batterie, Philips affirme qu’on peut avoir 2 ou 3 nuits entières avant de devoir le charger, même s’ils recommandent une recharge quotidienne, qui se fait par USB. Le SmartSleep n’est, pour le moment, disponible que sur le marché américain, et coûte la bagatelle de 399 dollars. Les prix pour le marché européen ne sont pas confirmés, mais le produit sera lancé prochainement en deux tailles : moyenne et large.

Je devrai attendre un peu pour savoir si je peux récupérer un exemplaire-test afin de voir si la magie de Philips fait son effet. Le prix de vente est plutôt prohibitif, mais un sommeil de qualité est une des promesses les plus grandes qu’on puisse faire public ciblé. Bien sûr, on ne ressemble à rien avec ça, mais s’il arrive à tenir ses promesses, est-ce que ça sera un problème ? Pas pour moi.

Que pensez-vous du SmartSleep de Philips ? Est-ce que vous dormiriez avec ? Faites-nous-le savoir en commentaires ci-dessous.