Campagne électorale : Twitter interdit la publicité politique, Facebook s'y oppose
La publicité politique est désormais interdite sur Twitter. Cela ne concerne pas les tweets de campagne électorale ou les déclarations des politiciens en soi - mais la portée achetée d'un tel contenu. Une étape radicale, que Jack Dorsey, PDG de Twitter, explique en détail. A l'inverse, Facebook via son CEO Mark Zuckerberg, trouve la publicité politique essentielle, insistant notamment sur la liberté d'expression.
2020 sera à nouveau une année de campagne électorale aux Etats-Unis. Les dernières élections ont montré le pouvoir des réseaux sociaux dans la campagne électorale. Facebook et Twitter sont conscients de ce pouvoir. Quant à savoir s'il faut mettre un terme à cela, les opinions divergent.
Twitter interdit la publicité politique
Le PDG de Twitter, Jack Dorsey, a annoncé dans plusieurs tweets que sa plateforme ne permettrait plus la publicité politique avec effet immédiat. Ne vous méprenez pas, Il ne s'agit pas de censure, mais de contenu publicitaire politique qui atteint une plus grande portée avec l'utilisation de l'argent.
En d'autres termes, celui qui a le plus d'argent ne devrait plus générer la plus grande portée, mais celui qui a le meilleur contenu et le plus pertinent. C'est aussi ainsi que Dorsey commence son plaidoyer : la diffusion d'un message politique ne doit pas être achetée, mais méritée. La publicité est importante, mais elle est destinée aux entreprises et non aux opinions politiques.
We’ve made the decision to stop all political advertising on Twitter globally. We believe political message reach should be earned, not bought. Why? A few reasons…🧵
— jack 🌍🌏🌎 (@jack) October 30, 2019
Facebook s'y oppose
Facebook est également confronté à des problèmes similaires et identiques. Pour Mark Zuckerberg, cependant, ce n'est pas une raison pour agir de la même manière. Pour le fondateur et PDG de Facebook, la liberté d'expression est primordiale. Ce n'est pas la tâche et le droit des entreprises privées - comme Facebook - de censurer le contenu politique. En dépit de cela, 35 000 personnes dans le monde entier travaillent actuellement à la sécurité interne et supprimeraient les contenus préjudiciables en cas de doute. Cela coûterait des milliards chaque année. Une tendance à la hausse.
La publicité politique financièrement insignifiante
Zuckerberg a également défendu la stratégie de Facebook de réduire le problème plus qu'il n'y paraît. Pour les élections américaines de 2020, moins de 0,5 % des ventes sont attendues de la publicité politique.
Twitter, aussi, est peu susceptible de frapper l'interdiction de la publicité sur le contenu politique trop dur financièrement : Selon un rapport, les revenus de Twitter provenant de la publicité payante à caractère politique de l'an dernier étaient inférieurs à 3 millions de dollars.
Source : Jack Dorsey (Twitter), Reuters
je voulais juste ajouter que ce n'est pas pire que Facebook qui va censuré l'emoji aubergine et pêche de nos messages 🍆🍑
Vraiment, ces allusions sexuelles sont insupportable 😜
Facebook est à la botte de Trump et veut laisser passer les Fakenews
Merci a tous pour ces echa5 super constructifs. C'est rare de voir des gens échanger a partir de points de vues distants sans s'écharpent ;-) perso, on a peut être a faire avec une faille de l'égalité démocratie. Car si un parti "sans risques" utilise un média influent, ce même media devient toxique lorsqu'un "malveillant-calculateur-lobbie dépendant" l'utilise... comment réparer cette faille? Peut être en interdisant toute forme de publicité politique hors sentiers calibrés .. a vous lire messieurs dames ;-)
@ Didier:
On a failli déraper il y a quelques jours en parlant du Brexit, on prend des gants maintenant ;-)
Non, on n'a pas failli déraper. C'est juste qu'il y a eu une grosse dérive hors sujet 😁
Ceci dit, quand on voit le niveau d'activité actuel sur Android Pit, on se dit finalement que ça n'a lésé personne...
@ Didier192
Si tu veux essayer de convaincre quelqu'un qui pense différemment de toi, les insultes n'arrangeront rien... enfin, je crois 😉
Ça c'est sûr ;-) pour convaincre, il faut de vrais arguments bien présentés et oublier les convictions, puis respecter ceux qui pensent autrement....mais c'est une alchimie rare a constater je crois ;-)
Plus envie de parler politique 😁
De toute façon, publicités politiques ou pas, je connais les noms des 65 prochains millions de cocus français de 2022. 😏 Car quel que soit le type élu, on l'aura dans l'os quoi qu'il arrive. Quel que soit leur bord, ces menteurs pathologiques roulent pour tout sauf pour nous, depuis le temps ça se saurait sinon. 😏 Et si c'est une femme ? Ah, là ça pourrait être différent... On pourrait tous être cocus, mais sans avoir d'irritation anale. 😁 C'est toujours ça de pris.
Je l'ai fait pour toi :p
Au moins, tu vas gagner deux dimanches pour lesquels tu pourras faire autre chose qu'aller voter...
Aller à la pêche à la ligne, par exemple 😜
Pendant que d'autres iront à la pêche aux voix ? 😁
Éviter le thon et la morue alors 😂
L'argument de Zuckerberg est minable car le problème n'est pas ici celui de la liberté d'expression et de la censure, mais celui de l"équité de la compétition électorale.
Comme chacun sait, il y a en France une régulation par le CSA des temps de parole accordés aux différents candidats en période de campagne et la publication de sondages est même interdite à la télévision dans les derniers jours qui précédent l'élection. Qui aurait l'idée saugrenue dans ce cas de parler de censure ou d'entorse à la liberté d'expression ? Et pourquoi ne faudrait-il pas réguler aussi l'expression politique sur les réseaux sociaux, comme on le fait sur les médias télévisés ?
Il faut se souvenir aussi du fait que,si on prend le cas américain, Trump s'est largement fait élire grâce à une ingérence étrangère véhiculée par Facebook et qu'il s’apprêtait à renouveler l'expérience avec le soutien de l'Ukraine pour 2020. On ne peut pas laisser les réseaux sociaux colporter tout et n'importe quoi en période de campagne, et laisser ainsi la loi du plus con régner en maitre pour déterminer les résultats de la compétition.
Zuckerberg est de toute façon lui-même minable, c'est l'argent qui gouverne notre monde et il l'a bien compris. L'équité dans la compétition électorale lui en "touche une sans faire bouger l'autre", utiliser l'argument de la liberté d'expression pour couvrir sa vénalité maladive montre encore une fois à qui on a à faire.
Pour l'élection de Trump (ça me brule les doigts d'écrire ça) tout ce que tu dis n'a pas été prouvé officiellement, il y a de très lourds soupçons (et on sait tous que c'est vrai...) mais sans preuve, comprendre décision officielle de la justice américaine, c'est comme si ce n'était pas arrivé. C'est l'argent qui nous gouverne et Trump comme Zuckerberg en brassent un sacré paquet malheureusement pour la plèbe dont nous faisons partie.
Heu Yenam, pour rappel, Trump a reconnu lui-même (en juillet 2018) l'ingérence russe dans sa campagne de 2016...Et des condamnations ont été prononcées aux Etats-Unis à la suite de la publication du rapport de l'enquête Mueller...
Quant à l'affaire de l'Ukraine, les preuves sont accablantes aussi, il faut suivre l'actualité. Pour qu'une procédure d'impeachment soit mise en oeuvre et validée, c'est qu'on a dépassé le stade du soupçon...
@Pardayec:
Eh bien je suis ravi d'avoir tort sur ce point, merci pour la correction!
EDIT: Mais la procédure ne donnera rien, je suis quasiment certain qu'il sera même réélu... Trop riche, influent et trop de "potes" stratégiques. Il aura son deuxième mandat...
Pas plus qu'il n'a été prouvé que l'ingérence russe n'a permis l'élection de Trump.
L'influence des réseaux sociaux existe sans aucun doute mais qu'elle ait entraîné l'élection de Trump est tout sauf prouvé. Les causes qui ont poussés les électeurs a ne pas voter pour Hilary Clinton sont toujours aussi présentes tant que les "Démocrates" ne voudront pas EFFECTIVEMENT soutenir les plus faibles comme on le constate aussi en France et en Europe.
Nous sommes bien (les Occidentaux) tous dans des oligarchies mais plus, depuis bien longtemps, en démocratie réelle et vivante. Seule la désinformation officielle et la communication essaie de nous démontrer le contraire.
@Louis
Bien d'accord avec toi Louis 👌 D'autre part, pas besoin d'être extralucide pour deviner que si la mère Clinton avait été élue grâce aux réseaux sociaux, je sens que tout le système politico-médiatique ne se serait pas ligué contre elle pour tenter de la destituer H24/J365 durant tout son mandat. Trump, avec ses qualités et ses défauts (qui n'en a pas ?), est un ovni dans le paysage politique américain, et la caste à qui il a pris démocratiquement la place estime qu'il n'est pas de leur "aristocratie". Cette caste n'a jamais digéré sa défaite et veut se venger de cette humiliation en flinguant le sale roturier milliardaire qui l'a battue et qui a voulu dévoiler au peuple ses magouilles passées. C'est ça la vraie raison du Trump-bashing permanent. Je ne suis pas un amoureux de Trump, mais je trouve jouissif de le voir faire autant enrager ses opposants.
Dans son temps (pour sa première élection surtout) Obama s'est "beaucoup servi" des réseaux sociaux" pour se faire élire...
Alors pourquoi est-ce réservé aux "vrais démocrates" et insoutenable si c'est odieusement utilisé par un populiste insupportable ?
Je me permet de poser la question !
@ Louis:
Obama était au moins aussi mauvais que Trump ("Barack Obama et l'Afrique : le grand malentendu" article sur lepoint . fr). Il affichait juste une façade plus plaisante que Mèche Folle.
Je te remercie pour les guillemets parce que j'ai eu peur en lisant ton message la première fois haha
La réponse à ta question est dans sa formulation.
c'est justement parce que c'est odieusement utilisé par un populiste insupportable :-))
@ Pardayec
Ce qui est permis à l'un est interdit à l'autre 😨
@Louis:
Un jour j'ai dit ça à mon chef, il m'a répondu "on est pas dans une boite communiste", j'ai cru que j'allais tomber de ma chaise... (il voulait m'offrir un jour de congé payé sans le compter, ce que j'ai refusé par souci d'équité)
@Louis
J'ai pas souvenir qu'on ait interdit à Trump de tweeter comme un abruti, y compris pour les tweets les plus racistes (cf.les élues du Congrès invitées a retourner dans leur pays d'origine)
Par contre, le fait de favoriser l'ingérence d'une puissance étrangère dans une élection nationale, quel qu'en soit le résultat, est considéré a juste titre comme inacceptable. Et j'ai pas souvenir non plus qu'Obama ait été suspecté d'avoir bénéficié d'une ingérence etrangere.
Tu fais une grave erreur en croyant que défendre une merde comme Trump est un signe d'émancipation vis-à-vis de la pensée unique. Pour être intellectuellement libres, on n'a pas besoin de choisir entre la peste et le choléra. Il faut se libérer des deux !
@ Pardayec
Comment se fait-il que tu penses que je puisse défendre Trump ??
Je rappelles des faits que certains s'obstinent à ne pas vouloir voir.
C'est plutôt assez différent, à mon idée...
"on n'a pas besoin de choisir entre la peste et le choléra", c'est justement ce que j'essaie d'éviter !
@Louis
"Je me permet de poser la question !"
Attention Louis, rien que de poser la question pourrait être considéré par certains grands démocrates comme du révisionnisme, prudence... 😉 Pour certains, être à droite de Mélenchon ou de Bayrou est considéré comme du nazisme. 😏
Pour d'autres, être à gauche de Lepen est considéré comme de l'endoctrinement à la pensée unique. C'est pas moins grotesque 😁
Penser par soi-même, c'est apparemment un exercice compliqué à comprendre... et à admettre !
Le plus drôle, c'est que ceux qui proclament le plus bruyamment qu'ils pensent par eux-mêmes, ne font en général que colporter des discours qu'on a déjà entendu d'innombrables fois chez d'autres. Mais c'est surement logique : Quand on affiche son indépendance vis-à-vis d'une certaine pensée, c'est en général pour faire allégeance à une autre.
@Paradayec
On est tous le con d'un autre...tous, toi, moi, lui, elle...
C'est pour cela qu'on n'y arrivera jamais, chacun voit midi à sa porte, chacun considère l'autre comme ayant tort. C'est pour cela que ce genre de discussion n'avance jamais bien loin et n'a aucun intérêt.
@Jerôme
Quand on est réellement ouvert au débat, c'est qu'on est disposé à accepter la possibilité que triomphe la force du meilleur argument, y compris si l'argument qui triomphe n'est pas le sien. Mais combien de gens déclarent de façon péremptoire qu'ils sont ouverts à la discussion, alors qu'au fond d'eux-mêmes, ils savent bien que, quoiqu'il se dise, leur opinion ne bougera pas d'un iota. Dans de telles conditions, oui, chacun est le con de tous ses adversaires puisqu'il se fatigue pour rien !
Personnellement, il m'est arrivé de reconnaître mes torts et d'accepter la défaite de ma pensée. Mais cette abdication n'est possible que quand on reconnait chez l'interlocuteur un effort intellectuel soutenu pour qu'il fasse triompher la sienne. Je constate souvent que peu de gens sont finalement enclin à fournir cet effort, par paresse, par ignorance ou par illusion du confort procuré par une pseudo-certitude. C'est tellement plus confortable en effet de s'auto-décréter comme victorieux en partant du principe que l'autre est trop con pour avoir la "bonne" opinion.
@Pardayec
Par lassitude aussi, lassitude de débattre depuis des décennies avec des gens dont on sait pertinemment qu'ils camperont sur leurs positions, parce que trop idéologiquement convaincus d'avoir raison et d'être dans le "camp du Bien". Cela dit, traiter Trump d' "abruti" et de "merde" n'est ni une preuve d'une quelconque forme de tolérance, même embryonnaire, ni le meilleur moyen de convaincre les autres que l'on peut débattre avec soi, et encore moins que les autres auront une quelconque chance de nous faire changer d'opinion. Quand on veut grimper au cocotier...
@ Pardayec
Ben, là dessus, je suis complètement d'accord.
Par contre, tes arguments précédents ne m'ont pas complètement convaincus... et je ne m'attendais pas fatalement que l'inverse se produise.
Quand les échanges sont sincères dans les deux sens, il n'est pas obligatoire d'arriver à convaincre "l'autre".
Et si l'on arrive déjà à exprimer pourquoi on pense différemment, c'est déjà pas si mal.
Du coup, il faut aussi savoir être patient 😉
Jérôme,
Mais oui, je pense sincèrement que Trump est une merde et je pourrais développer des tas d'arguments pour me justifier 😁
Mais contrairement à ce que tu pourrais penser, je suis disposé à changer d'opinion le jour où tu me montreras, arguments à l'appui, que son action présente quelque chose de positif pour la société américaine et pour la planète dans son ensemble.
Pour l'instant, tu t'es contenté de dire que sa victoire électorale a bien niqué le clan Clinton et la caste politique americaine. C'est un peu court et simpliste pour me faire changer d'avis...Donc si tu veux me faire descendre du cocotier, va falloir te retrousser les manches un peu plus 😘
Louis,
Ici effectivement, il n'est pas forcément nécessaire de convaincre l'autre parce que l'issue du débat ne présenterait aucun enjeu. Disons que, dans le meilleur des cas, ces joutes verbales sont autant d'occasions de s'entrainer, en vue peut être d'augmenter ses chances de faire valoir ses arguments dans des circonstances où c'est plus décisif.
Sans trop m'avancer Jérôme et moi n'avons pas une opinion positive de Trump mais à trop souvent entendre les "bien-pensants" qui ne cherchent qu'à montrer ses travers énormes et détestables, je ne peux ni ne veux oublier les défauts moins criants mais toujours aussi grossiers de ses détracteurs qui pensent ainsi faire oublier leurs insuffisances.
Cette hypocrisie me dégoûte autant que Jérôme (j'ai assez échangé avec lui pour me permettre de m'avancer ainsi)
@Louis
Merci d'avoir exprimé ma pensée avant que je n'en aie le temps. 👌
@Pardayec
Je ne tenterai pas de justifier les actions et les décisions de Trump, car pour cela il faudrait que j'aie une connaissance bien plus importante du sujet, ce qui n'est pas le cas. Mais ce n'est pas parce que je ne supporte pas quelqu'un qui ne correspond pas à mes idées, que j'irai le traiter d' "abruti" et de "merde", question d'éducation peut-être, je n'ai pas été élevé ainsi. Beaucoup de gens qui traitent Trump ainsi aimeraient secrètement avoir eu sa réussite financière et...une aussi jolie femme. 😉 Il y a clairement une grosse part de jalousie chez ceux qui haïssent cet homme qui a réussi à devenir président du pays le plus puissant du monde, en ayant tout l'establishment contre lui, ainsi que la quasi-totalité des médias.
Pour ma part, je ne suis pas jaloux de Trump 😂
Sa réussite financière ? Il ne la doit qu'à l'héritage de papa et des rentes colossales qu'elles lui procurent. Cela lui a permis d'ailleurs d'éponger les pertes liees a de mauvaises décisions que le fils a prise. Trump est connu aux Etats Unis pour avoir été un homme d'affaires impulsif et pas toujours avisé, et il y a plusieurs exemples concrets d'investissements qu'il a réalisé et qui ont été des fiascos mais enfin bon...
Sa femme ? Oui elle est jolie, mais vu le nombre de fois où il l'a cocufié, dont une avec une célèbre actrice porno tatouée à gros nibards, elle ne devait pas lui convenir tant que ça ou n'était pas assez "classe" pour lui...
Quant à ton éducation, j'imagine qu'elle a du faire son effet quand Trump declara, au début de son mandat, qu'il adorait "attraper par la chatte" ses conquêtes féminines...
Désolé mais j'ai pas de respect à avoir pour un type qui erige la vulgarité en valeur suprême. .Il aime d'ailleurs beaucoup le style de Rodrigo Duterte aux Philippines, tu sais, celui qui avait publiquement traité Obama de "fils de pute"....
Et Jair Bolsonaro l'apprécie tout autant que la réciproque.
Concernant les "oublis" des dirigeants démocrates étasuniens et ceci bien avant Clinton, il permet d'expliquer pourquoi les électeurs de ce pays ont élu Trump et ceci quelque soit le niveau de turpitude et de violence que représente cet individu.
Nos journalistes oublient à dessein trop souvent de le dire (car ils ont majoritairement les mêmes opinions) Ils ont passés 4 ans à nous expliquer qu'il ne pourrait pas être élu puis ne pas pouvoir assumer sa fonction mais, aujourd'hui, ils se taisent à ce sujet tellement ils se sont et nous ont trompés mais en espérant sa destitution.
Même les éditorialistes sociaux-démocrates ou centristes français les plus mitigés reconnaissent les erreurs grossières d'Obama en politique économique en favorisant une mondialisation outrancière qui a détruit des millions d'emplois stables ou en politique internationale (la promesse jamais tenue d'empêcher Bashar al-Assad d'assassiner son peuple avec des armes chimiques et où la France de Hollande s'est retrouvée le bec dans l'eau)
Quant à l'affairisme des Clinton, je n'insiste même pas...
@Louis
Bien d'accord avec tes propos 👌 On pourrait ajouter la promesse jamais tenue d'Obama de fermer Guantanamo. Mais les anti-Trump ferment facilement les yeux sur les erreurs des démocrates, fussent-elles criminelles et abjectes. Ils ferment aussi facilement les yeux sur un Clinton qui a volé des dizaines de fois dans le jet d'Epstein, le Lolita Express... 😏 Mais bon, comme il s'agit de gens du camp du Bien...chuuuut... 🤫
@ Jerome69Paris et Pardayec
On peut penser, à juste raison, que je m'en prends bien plus aux "Démocrates" qu'à Trump mais c'est volontaire dans la mesure où "ce camp du Bien" est "toujours caressé dans le sens du poil" par nos journalistes très à cheval sur l'équité et le sens de la justice.
Puisque vous êtes sur la même ligne et que vous avez la même rhétorique, je vais vous répondre à tous les deux et je pense que je m'en tiendrai là ensuite.
Plus je vous lis, plus j'ai l'impression que vous êtes prisonnier d'une vision du monde que je trouve mortifère et nihiliste. Vous vous inventez un concept absurde (le "camp du Bien", mais c'est quoi ce truc?), un scénario prêt à mâcher qui en decoule ( les élites "tous pourris" et la quasi totalité de la presse aux ordres nous prennent pour des cons et nous font croire qu'ils sont le "camp du Bien"), vous ruminez tout ca et vous recrachez votre amertume comme des victimes d'un système que vous aimeriez voir changer mais que, au fond, vous ne savez pas comment changer. Vous risquez de mourir aigris, et inutilement en plus, parce que si tant est que le système dont vous ne cessez de dénoncer les turpitudes existe de manière aussi uniforme que vous le dites, il a déjà compris que vous n'êtes pas dangereux pour lui. Il vous trouvera toujours quelques niches politiques pour vous laisser ruminer votre amertume dans votre coin. Les populistes, qui vous fascinent tant par leur marketing "hors système" en sont de fait des composantes bien intégrées et, en canalisant la colère et les peurs collectives, le servent bien plus que vous ne le croyez.
"le "camp du Bien", mais c'est quoi ce truc?"
Oh, c'est très simple et tu dois le savoir (et l'entendre) aussi bien que moi, c'est-à-dire toutes les personnes influentes qui se définissent ainsi, soit directement, soit indirectement en désignant "ceux qui agissent ou pensent mal".
Si tu veux un exemple concret, "l'Obs" vient de désigner une "liste noire" de personnes qu'il n'était pas souhaitable de continuer à inviter dans les principaux médias.
Il n'est pas seulement question de parler des habituels extrémistes de droite comme Goldnagel, de Benoist, Zemmour et consorts mais aussi de personnes moins marquées comme Onfray (interdit de France-Culture depuis cette année), Finkielkraut, Michéa, E. Todd et d'autres dont j'ai oublié les noms.
Loin de moi d'imaginer le "tous pourri" bien rassurant que tu m'attribues bien facilement, en fait, je crois que tu cèdes un peu à l'énervement. Un exemple (qui ne te rassurera peut-être pas) la politique étrangère de Macron me paraît un peu plus réaliste que celle de Fabius vis-à-vis du Moyen-Orient et de la Russie même s'il cède parfois à la facilité ou à l'arrogance (défaut très français...)
Si nous pouvons passés tous les deux pour aigris, c'est justement que nous avons connu une période, les années 70, où il était encore permis de rêver à un monde meilleur, chose bien plus difficile à imaginer aujourd'hui, hélas...
M'as-tu entendu parler de collapsologie, sujet très à la mode ? Je préfère Pierre-Henri Castel bien plus surprenant et même Emmanuel Todd quand il parle de la réalité du pouvoir et des conséquences que cela entraîne :
https://www.youtube.com/watch?v=6adEOQR3ea4
Quant à ma dangerosité (ou celle de Jérôme si j'en crois mon intuition...) je crains qu'il nous restent à tous les deux plus beaucoup d'illusions sur le sujet 🙃
Ce qui ne m'empêche pas de penser qu'effectivement le "marquage hors-système" sert très profitablement au système, c'est une des plus grandes forces du capitalisme que de savoir tout recycler... sauf la pollution considérée comme un sous-produit externe.
Je n'aurais probablement pas changé tes "impressions" mais j'aurai au moins exprimé un peu plus longuement que d'habitude ma vision personnelle des problèmes que l'on a abordé récemment.
Pour autant, je ne me laisserai jamais dire que tu ne puisse pas avoir raison sur certains points abordés car, comme tu l'as dit si bien, il faut savoir accepter une vérité ou une réalité même quand elle ne nous fait pas plaisir.
A+
Pas d'énervement pour moi, Louis, je te rassure, jamais devant un écran de smartphone en tout cas. Le jour où ça m'arrive, je chercherai une place à l'asile psychiatrique....
Pour le reste, ce que tu dis n'est pas inintéressant mais j'ai un peu la flemme de répondre et je m'en excuse. C'est le week end ;-)
À l'excellente analyse de Louis, j'ajouterai que je ne vois vraiment pas où l'on pourrait nous accuser Louis et moi d'être "fascinés par les populistes" 🤔. C'est souvent l'argument utilisé par les soi-disant "bien-pensants" à bout d'arguments lorsqu'ils veulent décrédibiliser leurs adversaires. 😏
Vouloir un peu d'équité et de justice n'est en rien populiste, ou bien alors je suis populiste et fier de l'être.
Difficile de faire plus flou... bravo ?!
Si vous voulez en savoir vraiment un peu plus :
https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/pourquoi-twitter-interdit-les-publicites-politiques