Test du Sony Xperia 5 III: Un fan service réussi gâché par son prix
Annoncé le 14 avril dernier et toujours pas disponible en France, le Sony Xperia 5 III est l'alternative compacte au dernier flagship de Sony, le Xperia 1 III. J'ai testé le smartphone qui met l'accent sur le multimédia et la photo pour vous dire si son prix de 1000 euros est pertinent ou non.
Plus
- L'écran Oled 120 Hz fluide
- L'autonomie solide
- Le module photo polyvalent avec sa double longueur focale
- Indice IP68, prise jack 3,5mm, microSD
- Interface épurée et riche en fonctionnalités
Moins
- Problèmes de surchauffe et thermal throttling trop agressif
- Capteur grand-angle et ultra grand-angle un peu datés
- Pas de mode nuit dédié
- Son prix trop élevé
Mon avis sur le Sony Xperia 5 III en bref
Le Sony Xperia 5 III a été annoncé le 14 avril 2021 mais n'a toujours pas de date de sortie officielle en France. Les précommandes n'ont même pas encore été ouvertes. Mais on sait déjà que le smartphone sera commercialisé autour de 1000 euros, probablement 999 euros, et qu'il se déclinera en deux configurations 8/128 Go et 8/256 Go.
J'ai testé le smartphone pendant une semaine en l'utilisant comme mon daily au travail et durant mon temps libre. N'étant pas un fanboy de Sony ni un adepte du format 21:9 inhérent aux smartphones Xperia, j'ai pourtant globalement apprécié mon temps passé avec le Sony Xperia 5 III.
La variante légèrement plus compacte et légèrement moins premium du Xperia 1 III que mon confrère Ben a testé est une proposition tout à fait convaincante de Sony sur le marché Android haut de gamme. L'écran Oled 120 Hz est fluide, le SoC Snapdragon 888 toujours aussi puissant malgré ses problèmes de surchauffe et la batterie de 4500 mAh très endurante.
Mais le plus intéressant est le module photo avec l'intérgration d'un téléobjectif périscope à double longueur focale pour proposer deux niveaux de zoom optique, x2,9 et x4,4. Ajoutez à celà une application photo un peu trop élitiste mais très complète et un bouton physique qui sert de déclencheur, et on obtient le smartphone qui émule le mieux l'expérience photo qu'on peut avoir avec un véritable APN.
J'ai vraiment très peu de reproches à faire au Sony Xperia 5 III si ce n'est son prix. Comme chaque année et à chaque nouveau lancement de la gamme Xperia, je trouve la tarification de Sony beaucoup trop agressive.
Design et écran
Côté design, on retrouve la recette des derniers Xperia avec un format 21:9 long et fin, un dos en verre et un cadre en aluminium. L'écran Oled de 6,1 pouces propose un taux de raffraîchissement de 120 Hz.
J'ai aimé:
- Gorilla Glass 6 sur l'écran et au dos
- cadre en aluminium et pas en plastique
- format 21:9 (pour ceux qui aiment)
- écran fluide en 120 Hz
- certification IP68 et prise jack 3,5 mm
- poids léger
Je n'ai pas aimé:
- dos en verre beaucoup trop sensible aux traces de doigts
- format 21:9 (pour ceux qui n'aiment pas)
- luminosité max de 600 nits
Que les fanboys, les fangirls et les fanpeople parmi vous se calment tout de suite. Je ne considère pas le format 21:9 comme un défaut. Je comprends qu'il puisse être intéressant pour certains lorsqu'il s'agit de consommer du contenu vidéo. Personnellement, je n'arrive pas à l'apprécier, particulièrement lorsque je joue, j'ai toujours l'impression que mes doigts sont à l'étroit et de devoir plisser les yeux. C'est un avis personnel et subjectif, mais je répète que le 21:9 n'est pas un défaut selon moi. VOILÀ! Là au moins, c'est carré.
Pour le reste du design, la qualité est au rendez-vous. On a un cadre en aluminium et non en plastique, un dos en verre et non en plastique, le tout recouvert de Gorilla Glass 6. Le dos attrape vraiment énormément les traces de doigts mais est-ce vraiment nouveau sur ce genre de produits? Non.
Le lecteur d'empreintes situé sur la tranche, sous le bouton d'alimentation, est assez réactif et précis. Le port SIM (et microSD) peut être ouvert sans pin métallique sans pour autant compromettre l'indice d'étanchéité (certifié IP68). Le module photo en forme de pilule n'est pas très moderne mais a le mérite de ne pas trop dépasser en relief.
Quant à l'écran, il est virtuellement identique à celui du Xperia 5 II de l'an dernier. Je dis virtuellement car je ne peux me prononcer que sur les specs, je ne sais pas avec certitude s'il s'agit de la même dalle. Il s'agit donc d'un écran Oled de 6,1 pouces d'une résolution de 1080 x 2560 pixels au format 21:9 et avec un taux de raffraîchissement de 120 Hz.
La densité de pixels est très bonne même si Sony aurait pu nous lâcher la 4K au lieu de la réserver au Xperia 1 III. La luminosité max avoisine les 600 nits, ce qui n'est pas exceptionnel mais reste tout à fait correct pour une bonne lisibilité en toutes circonstances. De toute façon l'été à Berlin, c'est fini et on est partis pour 6 mois de nuit sempiternelle, pas besoin de claquer 1000 nits du coup.
Les 120 Hz ne sont pas censés être adaptatifs, donc une fois activés vous en bénéficiez partout et à tout moment. Quelques apps forcent parfois les 60 Hz (comme Google Maps), mais il faudra faire attention à votre batterie la plupart du temps.J'ai trouvé la balance des blancs par défaut trop froide, mais le mode de colorimétrie Standard m'a semblé assez précis dans l'ensemble.
Dans l'ensemble, le Sony Xperia 5 III présente un design premium et soigné. Le form factor long et fin plaira aux adeptes de smartphones compacts, tout comme le poids plume de 168 grammes (un record pour un flagship en 2021). L'écran est quant à lui fluide en 120 Hz malgré une luminosité maximale en deçà du haut du panier sur cette gamme de prix.
Interface: Un look Android Stock mais bourré de fonctionnalités
Comme toujours chez Sony, l'interface se rappoche d'Android Stock en tout cas visuellement. On retrouve pas mal d'applications préinstallées mais aussi et surtout beaucoup d'options de personnalisation pour optimiser la qualité vidéo/audio, le gaming et le multitâche.
J'ai aimé:
- le look Android Stock
- le multitâche intuitif
- beaucoup de personnalisations audio et vidéo
- le mode Game Enhancer efficace
Je n'ai pas aimé:
- la politique de mise à jour limitée
Visuellement, l'interface de Sony est faite pour les puristes qui ne jurent que par Android Stock. Ce n'est pas mon cas, mais je sais apprécier la simplicité des menus et l'aspect globalement peu chargé de l'UI. Mais ça, c'est en apparence parce que l'interface du Sony Xperia regorge de fonctionnalités et d'options de personnalisation.
Commençons par le multitâche. Sony propose des raccourcis pour créer des fenêtres flottantes ou pour afficher des paires d'applications en écran scindé. Je suis conscient que ce sont des fonctions implémentées à l'échelle d'Android et qui ne sont évidemment pas exclusives à Sony, mais je trouve leur implémentation plus intuitive que sur d'autres surcouches Android.
Une autre fonction, cette fois exclusive, est la barre latérale Side Sense qui permet, en plus des paires d'applications, de créer des raccourcis vers des apps ou des fonctionnalités précises. Cette barre est activable via un bouton flottant caché à sur la droite de l'écran, ce qui rend son utilisation assez pratique.
J'ai apprécié le nombre d'options pour optimiser la qualité vidéo et audio, avec la possibilité d'activer le son Dolby Atmos, la tehno 360 Spatial Audio propriétaire de Sony et le mode DSEE Ultimate qui permet "d'upscaler" son flux audio. Sony propose par ailleurs une fonction de vibrations dynamiques qui s'adaptent au son diffusé via les haut-parleurs. Si le sytème fonctionne plutôt bien en termes de réactivité, je trouve le moteur de vibration trop grossier pour que cette option soit pleinement appréciable.
Sony a également pensé aux joueurs avec un mode appelé Game Enhancer. Par rapport aux modes Fnatic et autres équivalents de ses concurrents Android, je trouve celui de Sony particulièrement poussé, surtout pour un smartphone non étiqueté gaming. On retrouve des options d'optimisation du son et des micros, de la colorimétrie, des performances etc...
On n'est pas non plus au niveau de l'Amoury Crate d'un ROG Phone 5 d'Asus, mais c'est vraiment sympa d'avoir autant de choix parmi un éventail d'options dont la plupart sont tout à fait pertinentes (l'optimisation du micro, de la zone tactile sur l'écran, de la RAM, etc).
Je pourrais aussi parler de l'application photo qui mériterait un article à part entière. Mais puisqu'elle a déjà été inaugurée sur le Xperia 1 II l'an dernier et que mon confrère Ben en a déjà parlé dans son test du Xperia 1 III, je vais vous épargner pour cette fois.
Enfin, Sony fait partie des élèves moyens sans plus pour ce qui est de la maintenance logicielle. Vous pouvez vous attendre à 2 versions majeures d'Android (jusqu'à Android 13) et 3 ans de patches de sécurité, probablement trimestriels au mieux.
Dans l'ensemble, je trouve la solution logicielle proposée par le Sony Xperia 5 III très intéressante et complète. Sony sait parler aux nerds qui s'extasient sur les moindres petits réglages pour briller en société et prendre les utilisateurs lambda- la plèbe quoi- de haut (ne mentez pas, on le fait tous plus ou moins). La politique de mises à jour est cependant trop limitée pour cette gamme de prix en 2021, surtout quand presque tous les concurrents se sont plus ou moins sortis les mains des poches.
Performances: Le Snapdragon 888 chauffé à blanc
Le Sony Xperia 5 III embarque, comme de nombreux flagships Android, le SoC Snapdragon 888 de Qualcomm. Et comme de nombreux flagships Android, il livre des performances de haut niveau mais au détriments du contrôle de température.
J'ai aimé:
- la puissance brute du Snapdragon 888
Je n'ai pas aimé:
- les problèmes de surchauffe du Snapdragon 888
- le thermal throttling trop agressif
En termes de performances brutes, le Sony Xperia 5 III se classe dans le milieu du haut du panier sur le marché Android. On ne casse pas des records de vitesse de calcul mais les performances sont parfaitement cohérentes avec ce qu'on est en droit d'attendre du SoC haut de gamme de Qualcomm.
Pour faire plus concret, j'ai par exemple pu faire tourner Call of Duty: Mobile en 120 FPS avec toutes les options graphiques poussées au maximum.
Sony Xperia 5 III
Benchmark/Modèle | Geekbench 5 single/multi | 3DMark Wild Life | 3DMark Wild Life Stress Test | Passmark Disque | Passmark Mémoire |
---|---|---|---|---|---|
Sony Xperia 5 III | 1117/3549 | 5839 | 5706 | ||
Samsung Galaxy S21 Ultra | 942/3407 |
7373 | 5175 | 81.108 | 31.752 |
Xiaomi Mi 11 Ultra | 1123/3619 |
5621 | Echec, surchauffe |
115.473 | 30.460 |
OnePlus 9 Pro | 1112/3633 |
5670 | 5698 |
112.370 | 31.891 |
Mais le smartphone souffre également des travers du Snapdragon 888 à savoir la surchauffe. Non seulement la puce chauffe beaucoup mais Sony opère un contrôle de température beaucoup trop drastique en déclenchant un throttling trop vite et de manière trop agressive. Après une demi-heure de jeu, on se retrouve alors à subir des pertes de framerate assez gênantes.
Sur le benchmark graphique 3DMark Wild Life Stress Test, qui simule un usage gaming intensif de 20 minutes, le Sony Xperia 5 III affiche un taux de stabilité de 59%. Ce n'est franchement pas très bon.
Dans l'ensemble, le Sony Xperia 5 III souffre des mêmes travers que presque tous les flagships Android, excepté quelques smartphones gaming avec un système de refroidissement avancé. Mais en plus de ce problème de surchauffe inhérent à la puce de Qualcomm, Sony opère un thermal throttling beaucoup trop sévère qui vient ternir les bonnes performances brutes du smartphone.
Photo: Rendu naturel et double longueur focale
Le Sony Xperia 5 III dispose d'un triple module photo au dos dont l'objectif le plus notable est le téléobjectif périscope avec deux longueurs focales différentes pour proposer un zoom optique de x2,9 et de x4,4. L'application photo de base a aussi fusionné avec l'application Camera Pro pour émuler l'expérience photo qu'on a sur un reflex/hybride. Sony a même poussé le vice en ajoutant un déclencheur physique sur la tranche du smartphone.
J'ai aimé:
- le même module photo que le Xperia 1 III excepté le capteur ToF
- le rendu naturel des couleurs et la bonne gestion de l'exposition
- l'application photo très complète
- le déclencheur physique gimmick mais immersif
Je n'ai pas aimé:
- les modes photo et les réglages peu intuitifs pour un non-photophile
- les capteurs principal et ultra grand-angle vieillissants
- manque global de piqué
- pas de mode nuit dédié
Sony Xperia 5 III
Objectif | Specs |
---|---|
principal grand angle 12 MP | Sony IMX 557 | f/1.7 | 1/1.7" | 1.8µm | Dual Pixel PDAF | OIS |
ultra grand-angle 12 MP | Sony IMX 363 | f/2.2 | FOV 124˚ | 1/2.6" | Dual Pixel PDAF |
téléobjectif périscope 12 MP | Sony IMX 663 | f/2.3 en 70mm | f/2.8 en 105mm | 1/2.9" | Dual Pixel PDAF | zoom optique x2,9 et x4,4 | OIS |
selfie 8 MP | Samsung S5K4H7 | f/2.0 | 1/4" | 1.12µm |
Les photos du Sony Xperia 5 III en grand-angle et ultra grand-angle
Si la nouveauté du module photo du Sony Xperia 5 III réside dans son téléobjectif, les objectifs principal grand-angle et ultra grand-angle sentent le renfermé puisqu'ils sont les mêmes que sur le Xperia 1 II de l'an dernier.
- Lire aussi: Quel smartphone photo choisir en 2021?
L'objectif principal grand-angle du Sony Xperia 5 III repose sur un capteur Sony IMX 557 d'une taille de 1/1.7 pouces, soit plus petit que ceux du Samsung Galaxy S21 Ultra (1/1.33") ou Xiaomi Mi 11 Ultra (1/1.12").
Objectif principal 12 MP et ultra grand-angle 12 MP
Objectif principal x1 | Objectif ultra grand-angle 12 MP |
De jour, j'ai trouvé que les clichés présentaient un rendu très naturel. Je ne suis pas diamétralement opposé aux traitements logiciels plus agressifs des fabricants chinois contrairement à 90% des journalistes tech. Mais je trouve le traitement ultra léger et subtil de Sony assez raffraîchissant, surtout quand on est dans de bonnes conditions de lumière.
J'ai trouvé la gestion de l'exposition très efficace également, permettant de bénéficier d'une plage dynamique assez large. Mais j'ai aussi noté un manque global de détails sur la plupart des clichés. On peut aussi noter une certaine incohérence colorimétrique entre les photos grand-angle et ultra grand-angle.
Objectif principal 12 MP et ultra grand-angle 12 MP
Objectif principal x1 | Objectif ultra grand-angle 12 MP |
Les photos du Sony Xperia 5 III avec le téléobjectif
Le téléobjectif du Sony Xperia 5 III est le plus intéressant dans ce module photo. Il propose deux longueurs focales différentes pour deux niveaux de zoom optique différents. On a une longueur focale équivalente à 70 mm, soit un grossissement x2,9 par rapport à l'équivalent 24 mm de l'objectif principal. Et une longueur focale de 105 mmm, soit un zoom de x4,4 par rapport à l'objectif principal. L'ouverture passe de f/2,3 à 70 mm à f/2,8 à 105 mm.
Téléobjectif zoom x2,9 et x4,4
Objectif principal x1 | Téléobjectif x2,9 (70 mm) | Téléobjectif x4,4 (105 mm) |
J'ai trouvé le zoom x2,9 globalement efficace pour ce qui est de limiter la perte de détails. Ce n'est en revanche pas le cas du zoom x4,4. J'ai pu noter pas mal d'artéfacts et un manque de piqué des images.
Téléobjectif zoom x2,9 et x4,4
Objectif principal x1 | Téléobjectif x2,9 (70 mm) | Téléobjectif x4,4 (105 mm) |
On peut par ailleurs pousser le zoom numériquement pour obtenir un équivalent de 300 mm, soit un zoom x12,2. Si le rendu est loin d'être catastrophique et même parfois tout à fait exploitable, on est tout de même en deçà de certains concurrents sur la même gamme de prix. La zoom x10 du Galaxy S21 Ultra est nettement meilleur, par exemple.
Téléobjectif zoom x12,2
Téléobjectif x12,2 (300 mm) | Téléobjectif x12,2 (300 mm) |
Je trouve cette approche de la double longueur focale intéressante de la part de Sony. Contrairement à Samsung qui joue totalement sur le flou entre zoom optique et numérique, pour proposer des grossissements fantaisistes, avec Sony on est au moins fixés. On sait exactement avec quel capteur et donc quelle longueur focale et donc quel niveau de grossissement optique on a capturé une photo. C'est moins sexy qu'un recroping d'une photo grand-angle caché derrière le nom Spatial Zoom x100, mais c'est carré.
Téléobjectif zoom x2,9 et x4,4
Objectif principal x1 | Téléobjectif x2,9 (70 mm) | Téléobjectif x4,4 (105 mm) |
Globalement, j'ai plutôt apprécié la solution photo proposée par Sony. Le traitement photo naturel est à contre-courant du marché Android mais n'entache en rien la qualité des clichés, au contraire. Le zoom sur deux longueurs focales différentes s'est avéré assez efficace et polyvalent, bien qu'il montre assez vite ses limites à mesure qu'on pousse le grossissement. J'aurais aimé que Sony intègre un objectif principal doté d'un capteur plus grand, pour un meilleur niveau de détails.
Autonomie: 4500 mAh rechargeables en 30 Watts
Le Sony Xperia 5 III est alimenté par une batterie de 4500 mAh, soit la même capacité que le Xperia 1 III. C'est une bonne nouvelle étant donné que le smartphone est doté d'un écran plus petit (et de moindre résolution) que son aîné.
J'ai aimé:
- l'autonomie solide
- le chargeur USB-C fourni
Je n'ai pas aimé:
- charge assez lente pour un flagship à 1000 euros
- pas de charge sans-fil
Après une session de benchmark sur PCMark, le Sony Xperia 5 III a mis 12h48 avant de passer sous la barre des 20% d'autonomie restante et ce, avec le taux de raffraîchissement réglé sur 120 Hz. Concrètement, le smartphone tient facilement une journée pleine d'utilisation. C'est un score plus qu'honorable et on peut dire que l'autonomie du Sony Xperia 5 III est solide.
Le Xperia 5 III est livré avec un adaptateur USB PowerDelivery de 30 Watts, le même que celui fourni avec le Xperia 1 III. Il m'a fallu en moyenne un peu moins de 2 heures pour effectuer une charge complète. Mon meilleur temps obtenu de 0 à 100% est de 1h52, précisément. En laissant charger le smartphone pendant 30 minutes uniquement, je pouvais atteindre environ 50% d'autonomie.
Dans l'ensemble, l'autonomie du Sony Xperia 5 III est très solide et dans le haut du panier sur cette gamme de prix. La charge rapide n'est pas aussi rapide que certains concurrents haut de gamme, en revanche. Et l'absence de charge sans-fil, sans être sérieusement préjudiciable, fait tout de même un peu tache sur un smartphone vendu 1000 euros.
La fiche technique
Sony Xperia 5 III
Composant | Specs |
---|---|
Écran |
|
SoC/GPU | Snapdragon 888 + Adreno 660 |
Mémoire | 8/128 Go / 8 256 Go |
Stockage extensible? | Oui, microSD via le port SIM |
Module photo |
|
Vidéo |
|
Batterie | 4500 mAh | charge filaire 30 Watts | USB-PD |
OS | Android 11 Stock |
Audio | 2 haut-parleurs stéréo | audio 24-bit/192kHz | vibrations dynamiques |
Design, dimensions & poids |
|
Coloris | Noir glacé | Gris glacé |
Prix | 1000 euros |
Conclusion
Le Sony Xperia 5 III est un très bon smartphone haut de gamme. Je dois vraiment saluer les efforts du fabricant pour proposer une expérience utilisateur plus approfondie. Je ne saurais pas comment le décrire exactement, mais je me suis souvent senti confronté à un vaste éventail de fonctionnalités et de paramètres. Mais une fois cette masse d'informations appréhendée, on commence progressivement à intégrer les bons réflexes et prendre des automatismes.
C'est presque de la gammification parqu'on se retrouve à faire joujou avec toutes les options dans les différents menus. J'ai aussi beaucoup apprécié le travail effectué pour émuler l'expérience photo similaire à celle d'un véritable appareil photo. C'est bien plus que de la simple gimmick, l'application photo et le déclencheur physique apporte réellement une meilleure immersion, aussi bête que cela puisse paraître.
Mais est-ce que tout cela justifie le prix de 1000 euros? Selon moi non. Le Sony Xperia 5 III est aussi très moyen sur de nombreux tableaux. Les performances sont dans la moyenne basse de ce qu'on trouve sur cette gamme de prix. L'autonomie est solide mais la charge rapide est malgré tout à la traîne. L'écran Oled 120 Hz est très fluide mais propose une luminosité correcte sans plus.
1000 euros, c'est plus cher qu'un OnePlus 9 Pro, un Galaxy S21 Plus ou un Xiaomi Mi 11. Je sais que je vais me prendre une soufflante dans les commentaires, mais je n'arrive pas à justifier ce tarif. Il est totalement disproportionné au regard de la présence du fabricant sur le marché et de ses chiffres en Europe.
Quoi qu'en diront les fanboys, fangirls ou fanpeople, c'est difficile de proposer des smartphones à 1000 euros quand on n'en vend que 2 millions d'unités dans le monde en un an. Même si vous êtes fan de Sony et/ou photophile, je vous recommanderai dans le meilleur des cas d'attendre une baisse de prix.
N'achetez pas de smartphones avec la puce 888 car elle chauffe trop sur tous les smartphones !!
sauf ceux qui ont un système de refroidissement actifs comme les smartphones pour gamers ,
Personnes ne vous dira cela mais il y a un réel problème avec la dernière puce de Qualcomm le Snapdragon 888
Un conseil passer votre chemin et attender la prochaine version
C'est marrant, mais je me doutais qu'il ne vaudrait pas son prix, Sony ayant très souvent la fâcheuse habitude de surfacturer ses produits, tout comme Apple.