Ne manquez pas ces opportunités de travail dans l'industrie aérospatiale française
Les investissements dans les technologies de l'espace atteignent de nouveaux sommets. Selon Space Capital, une importante société de capital-risque en phase de démarrage, environ 17,9 milliards de dollars ont été investis dans l'économie spatiale en 2023.
Ndlr: Cet article est un contenu publicitaire pour Jobbio et n'a aucun lien avec l'opinion éditoriale de nextpit. Cet article a été écrit par Amanda Kavanagh.
De plus, au premier trimestre 2024, les investissements dans l'économie spatiale ont augmenté de 33% par rapport au trimestre précédent, totalisant 6,5 milliards de dollars pour 103 entreprises.
En Europe, c'est l'Allemagne qui arrive en tête pour le financement global, avec 291 millions de dollars, selon une étude du fonds de technologie spatiale Seraphim Space.
3 postes technologiques à pourvoir en France en ce moment
- Ingénieur logiciel senior, AXA France, Nanterre
- Ingénieur logiciel, DELMIA, Vélizy-Villacoublay
- Architecte logiciel, Atos, Toulouse
À Munich et à Bordeaux, vous trouverez The Exploration Company, qui développe, fabrique et exploite la capsule spatiale Nyx pour les agences spatiales.
Elle a récemment été chargée par l'Agence Spatiale Européenne de développer un service de retour de fret en orbite terrestre basse (LEO) pour transporter des marchandises vers et depuis la Station spatiale internationale (ISS) d'ici 2028, et vers d'autres destinations lorsque l'ISS sera fermée en 2030.
Parmi les autres entreprises allemandes à surveiller, citons ATMOS Space Cargo, qui s'efforce d'offrir un service de navettes fréquentes et abordables vers l'espace pour permettre de nouvelles expériences. UNIO Enterprise fusionne les réseaux terrestres et satellitaires pour assurer une connectivité internet fiable, et OroraTech, une technologie capable de détecter les incendies de forêt en quelques minutes.
Le Royaume-Uni arrive en deuxième position avec un financement global de 204,7 millions de dollars, soit une baisse de 24% par rapport aux 268,5 milliards de dollars de 2022.
L'industrie britannique de la technologie spatiale a été récemment soutenue par la société américaine Slingshot Aerospace, qui exploite un réseau mondial de capteurs optiques recueillant et analysant des données sur le trafic spatial. Cette année, Slingshot étend ses activités à la région pittoresque des Cornouailles, en Angleterre.
Dans le même temps, l'OTAN encourage les innovations de haute technologie à double usage, qui peuvent être utilisées dans des contextes civils et militaires, avec le Fonds d'innovation de l'OTAN (FION).
L'entreprise allemande Alpine Space Ventures a déjà obtenu un financement de 10 millions d'euros pour soutenir le développement et le déploiement de technologies spatiales visant à accroître la sécurité et la résilience de l'Europe dans les secteurs gouvernementaux et commerciaux.
La France en point de mire
Avec 2,6 milliards de dollars, la France dispose du budget spatial le plus important d'Europe. L'entreprise Unseenlabs, qui a obtenu un financement de série C de 85 millions d'euros au début de l'année pour étendre son réseau de 11 satellites, en est l'exemple le plus frappant.
À partir de ces satellites, la société affirme pouvoir repérer les activités maritimes illégales, de la pêche non autorisée au trafic de stupéfiants, grâce à des signaux de radiofréquence que les navires ne peuvent pas éteindre.
Deux entreprises basées au sol méritent également d'être surveillées: Look Up Space, fondée par un général à la retraite, qui suit les débris en orbite basse, et Miratlas, qui surveille les nuages et les turbulences en analysant la lumière des étoiles et du soleil.
Pendant ce temps, Vincent Farret d'Astiès, de Zephalto, prépare son offre de tourisme de luxe en concevant un ballon qui emmènera les touristes aux confins de l'espace, où des plats étoilés seront servis dans des intérieurs chics.
En Suède, où se trouve le seul port spatial de l'Union européenne, la startup ReOrbit, spécialisée dans les technologies spatiales, s'est installée en Finlande, pays voisin qui manque à la fois d'astronautes et de ports spatiaux.
Bien que ce déménagement puisse sembler déroutant, il s'agit avant tout d'une question de ressources et de difficultés rencontrées par l'agence spatiale suédoise pour soutenir les jeunes pousses de la technologie spatiale. De plus, la majorité des activités spatiales ne sont pas celles que l'on voit au cinéma.
La plupart des fonds ne vont pas aux concepts futuristes de science-fiction, tels que la fabrication spatiale et l'exploitation minière des astéroïdes. Ceux-ci ne reçoivent qu'environ 1% de l'ensemble des financements, tandis que les sociétés de services de lancement n'ont reçu qu'environ 9% au cours de la dernière décennie.
L'essentiel des investissements est plutôt consacré à l'écosystème des satellites, notamment aux technologies de soutien telles que les services au sol qui les connectent et les applications qui collectent les données.
Et comme ReOrbit développe des satellites à base de logiciels, à l'instar de Tesla qui fabrique des voitures, elle est suffisamment agile pour recevoir des financements partout où elle peut les obtenir. En Europe, l'alignement et le soutien des programmes spatiaux nationaux sont importants pour les jeunes pousses.
Les investissements dans des entreprises finlandaises telles que le fabricant de microsatellites ICEYE et la société de traitement de données hyperspectrales Kuva Space commencent donc à prendre tout leur sens.
À la fin de l'année dernière, 12 597 satellites étaient en orbite, dont 9 241 satellites actifs et 3 356 satellites inactifs, selon la société de suivi de satellites Slingshot Aerospace. Quelque 2 877 d'entre eux ont été lancés au cours de la seule année écoulée, les satellites restant à la pointe de l'innovation spatiale.
Selon le cabinet de conseil McKinsey, l'économie spatiale mondiale vaudra 1 800 milliards de dollars d'ici 2035 (en tenant compte de l'inflation), contre 630 milliards de dollars en 2023, ce qui signifie que la technologie spatiale semble être une valeur sûre pour ceux qui planifient le développement de leur carrière à long terme.