Test du Nothing Phone (1): Oubliez la hype, ce smartphone est ultra pertinent
Je teste le Nothing Phone (1) depuis plusieurs mois pour NextPit et je vous donne mon avis complet sur ce smartphone qui mérite quand même un peu sa hype.
Plus
- Un design indéniablement cool
- L'écran de qualité malgré des soucis de calibrage
- Une bonne qualité photo avec l'objectif principal
- L'autonomie juste excellente
- Nothing OS: une surcouche épurée
- Politique de mise à jour très correcte
Moins
- Le module photo pas assez polyvalent
- La recharge filaire 33 W trop lente
- La colorimétrie de l'écran pas au top
- Le mode nuit trop lent
Le Nothing Phone (1) en bref
Le Nothing Phone (1) est disponible en France depuis le 12 juillet 2022. Le smartphone se décline en trois configurations de mémoire de 8/128 Go, 8/256 Go et 12/256 Go respectivement vendues 469, 499 et 549 euros. Vous pouvez l'acheter depuis la boutique officielle de Nothing et sur Amazon.
J'ai beaucoup traîné pour boucler ce test, mais mieux vaut tard que jamais. Surtout que les nombreuses mises à jour déployées par Nothing ont considérablement amélioré l'expérience utilisateur du Phone (1). Le Nothing Phone (1) n'est pas un flagship malgré toute la hype qui l'entoure. C'est un smartphone milieu de gamme, premium certes, mais milieu de gamme.
Mais est-ce qu'il propose vraiment quelque chose de différent à part des LED et un dos transparent? Eh bah oui! La plus grande qualité du Nothing Phone (1), en dehors du côté bling-bling, c'est sa simplicité intrinsèque et son excellent rapport qualité/prix.
Design
Le design du Nothing Phone (1) me plaît toujours, même après plusieurs mois d'utilisation. Son dos en verre transparent qui laisse apparaître certains composants ainsi que les LED qui s'éclairent et que Nothing appelle "interface Glyphe" lui confèrent un "cool factor" indéniable.
J'ai aimé:
- Le design transparent fait son petit effet
- L'interface Glyphe un peu gimmick, mais elle pimente aussi un peu l'expérience
- Indice IP53, doubles haut-parleurs stéréo
Je n'ai pas aimé:
- Form factor très inspiré de celui d'un iPhone (pas un défaut en soi, mais relativise le côté avant-gardiste du design)
Vu de loin, le Nothing Phone (1) a clairement la forme et les traits d'un iPhone. Le dos en verre, l'écran plat, les tranches droites et les coins arrondis. C'est un form factor que tout le monde connaît. C'est un design familier qui se veut peut-être un peu rassurant pour compenser l'extravagance de l'interface Glyphe.
Le Nothing Phone (1) se décline en deux coloris: blanc et noir. Je trouve la version noire plus classe, personnellement.
Le design du Nothing Phone (1) reprend les mêmes codes que les écouteurs Nothing Ear (1). L'idée est de montrer, un peu, mais pas trop, l'intérieur du smartphone et ses composants, le tout avec un travail sur l'esthétique et la présentation pour rendre le design harmonieux. Il ne s'agit pas simplement de foutre une plaque en verre translucide et c'est marre.
On retrouve différentes textures, certaines proches du revêtement d'une balle de golf avec des petites aspérités comme pour la plaquette à droite du module photo. Le rectangle oblong au milieu a une surface striée de façon circulaire à la manière d'un vinyle. Et les plaquettes en bas sont agencées de façon à évoquer la forme d'un petit éléphant.
Les dimensions de 159,2 x75,8 x 8,3 mm et le poids de 193,5 g en font un smartphone assez compact, du moins pas trop encombrant. Mais le plus intéressant reste cette fameuse interface Glyphe. En gros, il s'agit d'un système de signaux visuels (mais aussi sonores) qui font office de notifications. Et ces notifications sont contextuelles.
C'est-à-dire que vous pouvez personnaliser l'interface Glyphe pour associer différents types de signaux lumineux à différents types de notifications. J'y ai consacré une vidéo complète que je vous invite à regarder (vous pouvez aussi lire mon article consacré aux meilleures fonctionnalités de l'interface Glyphe).
Sur le papier, je trouve ça assez gimmick. Mais en même temps, ce genre fonctions n'est pas censé transcender votre existence au plus profond. Une fonction n'est pas inutile parce qu'elle est facultative, au contraire. Je trouve ce côté gamification assez sympa, surtout que le fabricant prévoit d'implémenter de nouveaux signaux sur les recommandations de la communauté. Mais vous pouvez aussi décider de désactiver cette interface Glyphe.
Écran
Le Nothing Phone (1) embarque un écran Oled de 6,55 pouces, d'une résolution Full HD+ de 2400 x 1080p, compatible HDR10+ avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz, un taux d'échantillonnage tactile de 240 Hz et une luminosité maximale de 1200 nits.
J'ai aimé:
- Le taux de rafraîchissement de 120 Hz
- Sans bords ni menton
Je n'ai pas aimé:
- Le taux d'échantillonnage tactile de 240 Hz un peu faible
- La colorimétrie manque un peu de naturel
L'écran Oled du Nothing Phone (1) est tout à fait conforme à ce qu'on est en droit d'attendre d'un smartphone dans cette gamme de prix. Je trouve la colorimétrie un poil trop saturée avec le mode de couleur Alive activé par défaut. Et en passant au mode Standard, je n'ai pas noté de nette différence, en tout cas à l'oeil nu.
J'ai vu que plusieurs testeurs équipés de sondes et de logiciels dédiés ont trouvé que la colorimétrie de l'écran n'était pas franchement fidèle sur le Nothing Phone (1). A l'usage, ça ne m'a pas gêné, mais c'est vrai que le rendu aurait pu être un poil plus naturel.
Le taux de rafraîchissement n'est pas très adaptatif, il peut passer automatiquement de 60 à 120 Hz dans certaines conditions, sans aucun autre intervalle. Les changements se font de façon assez réactive. Je trouve cependant le taux d'échantillonnage tactile de 240 Hz un peu faiblard, particulièrement pour un usage gaming.
Mais sinon, l'écran plat et sans bord est agréable à regarder et surtout, il n'a pas de gros menton comme c'est encore souvent le cas sur le segment milieu de gamme. Il est aussi percé d'un petit poinçon en haut à gauche pour accueillir la caméra selfie. Le lecteur d'empreintes sous l'écran est très réactif quant à lui. Et le moteur haptique produit un feedback très net, très propre. C'est bête à dire, mais ça renforce la sensation premium que procure le smartphone.
Interface/OS
Le Nothing Phone (1) tourne sous Nothing OS, une surcouche basée sur Android 12. C'est une interface très légère avec quelques custimisations très bien pensées et des éléments de personnalisation visuellement originaux.
J'ai aimé:
- Une surcouche légère et épurée
- Quelques éléments de personnalisation très sympas
- Les icônes d'applications en 4x4
- Presque toutes les fonctionnalités d'Android 12
- Pas de bloatwares
- 3 MAJ Android et 4 ans de patches de sécurité
Je n'ai pas aimé:
- Un passage vers Android 13 qui s'annonce tardif
- Un peu trop minimaliste à mon goût
- Pas assez de widgets Nothing
J'aime beaucoup Nothing OS, la surcouche est épurée et parmi les plus proches d'Android Stock. On a tous les widgets d'Android 12, les thèmes dynamiques et le Privacy Dashboard. L'interface ne contient aucune publicité ni de bloatwares (applications préinstallées). Et les options de personnalisation reprennent le langage de design de Nothing sans alourdir le tout.
On peut par exemple créer des icônes d'applications agrandies sur l'écran d'accueil. C'est pratique pour les apps qu'on a l'habitude d'ouvrir fréquemment, comme les paramètres ou autres.
Dans le menu d'accès rapide, on a six emplacements pour des réglages et fonctions au lieu des quatre habituels. Si on swipe vers le bas, on a deux gros cercles en haut de l'écran. On peut faire défiler trois niveaux de régalges au sein du cercle de gauche pour gérer les données mobiles, le Wifi et le partage de connexion. Cet élément de design reprend un peu le même principe que les piles (ou stacks) de widgets d'iOS 16 et permet d'alléger visuellement le menu sans sacrifier le nombre de réglages accessibles.
Dans les applications "natives" (la galerie photo et le gestionnaire de fichiers sont ceux de Google), on retrouve un look un peu rétro, fait de pointillés en mode pixelart. C'est sympa, mais je trouve que Nothing aurait pu proposer davantage de diversité dans ses widgets et surtout une personnalisation plus poussée dans certaines apps.
Par exemple, j'ai apprécié le design de l'enregistreur vocal qui évoque le côté analogique d'un magnétophone à bandes. J'aurais aimé que Nothing soit aussi inspiré pour l'application photo et aille un peu plus loin dans son délire. J'étais parfois un peu frustré par la sobriété, certes voulue, adoptée par le fabricant.
Autre exemple, l'application Météo a des widgets sympas, mais lorsqu'on appuie dessus, on est redirigé vers la version web d'Accuweather. L'horloge a quant à elle un look Android Stock tout ce qu'il y a de plus banal. J'ai aussi noté quelques traductions très approximatives. La fonction "Flip to Glyph" donne "Retourner au Glyphe" en français.
Nothing garantit trois mises à jour majeures d'Android et quatre ans de mises à jour de sécurité. Mais le passage vers Android 13 s'annonce un peu laborieux. Carl Pei avait d'abord relativisé l'importance des versions Android pour l'expérience utilisateur. Mais le fabricant a rapidement confirmé que le déploiement n'aurait pas lieu avant le premier semestre 2023. La bêta devrait débuter d'ici fin 2022.
Performances
Le Nothing Phone (1) embarque un SoC Snapdragon 778G+ de Qualcomm gravé en 6 nm avec son GPU Adreno 642L, le tout couplé à 8 ou 12 Go de RAM et 128 ou 256 Go de stockage.
J'ai aimé:
- Une stabilité exceptionnelle
- Aucune surchauffe
- Pas de bridage thermique agressif
Je n'ai pas aimé:
- Des concessions graphiques à prévoir
- Compliqué de jouer en 60 FPS ou plus
Le Snapdragon 778G+ est un chipset résolument milieu de gamme. C'est d'ailleurs ce point en particulier qui a suscité un peu de déception chez certains hypistes qui espéraient que le Nothing Phone (1) soit un flagship ultra premium.
Realm GT Neo 3 Dimensity 8100 |
Nothing Phone (1) Snapdragon 778G+ |
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3DMark Wild Life | 3509 | 2809 |
3DMark Wild Life Stress Test | Meilleure boucle: 3514 Pire boucle: 3406 |
Meilleure boucle: 2832 Pire boucle: 2816 |
Geekbench 5 | Simple: 963 Multi: 4056 |
Simple: 796 Multi: 2889 |
Pour autant, c'est une plateforme que Qualcomm a eu le temps d'optimiser et qui est nettement moins énergivore que ses équivalents plus haut de gamme et surtout, qui surchauffe moins. Bon, les performances brutes ne sont clairement pas oufissimes, on est d'accord. Mais la stabilité est assez exceptionnelle.
Sur le benchmark Wild Life Stress Test de 3DMark, le Nothing Phone (1) a maintenu une stabilité de 99,4% sur les 20 minutes que dure le test. Le smartphone n'a pas dépassé les 31° sur ce benchmark pourtant censé simuler un usage gaming intensif.
Ne vous enflammez pas pour autant. On reste sur des performances très milieu de gamme. Vous serez dans la plupart des cas bloqués à 30 FPS avec des graphismes moyens voire faibles sur la plupart des jeux. Mais au moins, vous ne subirez pas de pertes abruptes de framerate ni de bridage thermique agressif.
Pour moi, c'est une réussite de Nothing. Je vois très rarement des performances aussi stables quand je teste un smartphone Android.
Qualité photo
Le Nothing Phone (1) est doté d'un double module photo porté par un objectif grand angle de 50 MP et le capteur Sony IMX766 ainsi qu'un objectif ultra grand angle de 50 MP. La caméra selfie offre quant à elle une résolution de 16 MP.
J'ai aimé:
- L'objectif principal très bon de jour
- Niveau de détail et plage dynamique satisfaisants en grand angle
- Mode nuit correct avec un rendu naturel (n'éclaire pas trop la scène)
Je n'ai pas aimé:
- Zoom numérique quelconque
- Objectif ultra grand angle assez moyen
- Le mode nuit trop lent
On peut saluer le fait que Nothing n'ait pas intégré de capteurs de profondeur ou macro de 2 MP inutiles. MERCI! De jour, l'objectif principal s'en sort évidemment très bien. On connaît le capteur Sony IMX766, on l'a vu sur de nombreux smartphones cette année.
La colorimétrie est assez juste, le piqué est au rendez-vous et la plage dynamique est plutôt bien gérée. Le logiciel de Nothing compose très efficacement avec les scènes plus complexes. Il arrive à maintenir un contraste équilibré à contre-jour par exemple, les ombres ne noient pas le reste de l'image.
Le zoom purement numérique est franchement quelconque. Le grossissement x2 fait l'affaire, mais au-delà les résultats ne sont pas assez probants. C'est dommage, ça fait perdre au Nothing Phone (1) un peu en polyvalence. Mais ça n'a rien d'extraordinairement mauvais par rapport aux autres modèles sur cette gamme de prix, loin de là.
L'ultra grand angle a du mal à proposer une colorimétrie cohérente avec celle de l'objectif principal. Le niveau de détails baisse aussi considérablement et le FOV de 114° n'est pas top. Je n'ai pas non plus été impressionné par les photos en macro. Mais je doute qu'un capteur macro de 2 MP dédié aurait fait mieux.
Le mode portrait est quant à lui très efficace. Le détourage est propre même si la mise au point pour détecter le bon sujet au premier plan est souvent capricieuse. Mention spéciale au Glyphe qui peut remplacer le flash LED et permet ainsi de nettement moins cramer l'image lorsque vous prenez des portraits d'autres personnes en basse lumière.
La vidéo est quant à elle limitée à la définition 4K en 30 FPS avec l'objectif principal.
Autonomie
Le Nothing Phone (1) embarque une batterie de 4500 mAh qui accepte la recharge rapide filaire en 33 watts, la recharge sans-fil Qi en 15 watts et la recharge sans-fil inversée en 5 watts.
J'ai aimé:
- Autonomie excellente
- Recharge sans-fil rare sur cette gamme de prix
Je n'ai pas aimé:
- Chargeur pas inclus
- Recharge rapide en 33 watts trop lente
Là aussi, Nothing répète ce qui avait bien marché avec ses Ear (1). Il propose la recharge sans-fil et sans-fil inversée sur une gamme de prix qui fait quasi systématiquement l'impasse sur ces fonctionnalités.
je craignais que l'interface Glyphe ne nuise trop à l'autonomie. J'ai été agréablement surpris de constater que ce n'est absolument pas le cas. Sur le benchmark PC Mark, le Nothing Phone (1) a mis 14h15 avant de passer sous la barre des 20% d'autonomie restante. C'est un score tout simplement excellent. On est dans le très haut du panier sur le marché Android.
En usage concret, vous pourrez très facilement tenir une journée et demi voire deux journées complètes sans problème. La recharge filaire est cependant un peu lente avec sa puissance de 33 watts. Avec le chargeur USB-C officiel de 45 W (mais non fourni dans la boîte), il me fallait 30 minutes pour passer de 0 à 50% et près d'1h30 pour une recharge complète.
Notez simplement que le fabricant ne propose pas de technologie de recharge propriétaire. Pour bénéficier de la recharge rapide 33 watts en filaire, n'importe quel chargeur compatible avec le standard USB PD 3.0 fera l'affaire.
Fiche technique
Fiche technique | |
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Nom de l'appareil | |
Illustration | |
Écran | OLED 5,9 pouces, résolution Full HD+, taux de rafraîchissement de 120 Hz |
Dimensions & Poids | 159,2 x 75,8 x 8,3 mm | 193,5 g |
SoC | Qualcomm Snapdragon 778G Plus |
Mémoire | 8/128 Go | 8/256 Go | 12/256 Go |
OS | Android 12 | Nothing OS |
Stockage extensible | Non |
Caméra principale | 50 MP | ouverture f/1,9 | distance focale 24 mm | taille de pixel de 1,0 µm | PDAF | OIS |
Caméra ultra-grand angle | 50 MP | ouverture f/2.2| FOV 114° |
Selfie | 16 MP | ouverture f/2.5 |
Vidéo | 4K à 30 fps max |
Audio | 2 haut-parleurs stéréo |
Batterie | 4500 mAh |
Charge rapide | 33 W filaire | 15 W sans fil QI | 5 W sans fil inversée |
Conclusion
Le Nothing Phone (1) a-t-il été surhypé ou survendu? Non. La promesse d'un smartphone équilibré, à prix contenu avec un design qui claque est totalement tenue selon moi.
Il fait partie des deux smartphones que j'envisage sérieusement d'acheter dans les prochains mois. L'autre est le Samsung Galaxy Z Fold 4, mais il coûte 1800 piastres. Psychologiquement, je ne me vois pas vraiment assumer un paiement fractionné en 24 mensualités même si je suis très tenté.
Du coup, le Nothing Phone (1), à moins de 600 euros, est un peu plus facile à appréhender comme achat. Et je pense sincèrement que le rapport qualité/prix proposé par le fabricant est parmi les plus intéressants du marché actuellement.
Le smartphone est cool, il interpelle en tant qu'objet. Ses performances sont ultra solides en termes de stabilité et de contrôle de température. Le module photo est correct et l'autonomie tout bonnement excellente.
Sérieusement, vous vouliez vraiment un flagship, vous? Je trouve que Nothing la joue fine depuis le départ et réussit, pour l'instant, à toujours proposer des produits suffisamment performants pour être pertinents, suffisamment bon marché pour être gérables en termes de pouvoir d'achat et suffisamment cools ou originaux pour séduire des utilisateurs moins obsédés par les specs qu'un gros geek comme moi.
Smartphone qui me plaît beaucoup. J'espère que Nothing restera sur ces tarifs et se concentrera sur le logiciel.
Dommage qu'il soit tombé dans les oubliettes de YouTube. J'aimerais avoir des retours après 2 mois d'usage quotidien et de MaJ🤔.
Bonjour Antoine,
As-tu eu l'occasion de lui faire passer au DontKillMyApp Benchmark ? Je suis toujours curieux de voir le résultat.
Cordialement,
Olivier
Ah mince, je me rappelle que tu m'avais demandé. Je vais le faire là, je te tiens au jus dès que c'est fait :)
Re, alors j'ai laissé tourner le benchmark pendant 3h et j'ai eu 100% partout.
Work: 100% / Main: 100% / Alarm: 100%
Super, merci beaucoup pour ton retour.
très intéressé par ce téléphone justement parce que le prix à l'air correct, qu'il a, à mon goût en tout cas un super design et que le processeur justement n'est pas totalement OP. Aucun besoin d'une puissance démesurée qui peut faire office de chauffage d'appoint par -30°
(coucou le 8 gen1).
La seule chose que j'attend dans le test est la partie photo. Encore une fois j'en ai rien à faire que ce soit le meilleur mais juste qu'il soit correct sur le capteur principal.
Jusqu'à présent j'ai eu que des flagships Samsung et j'aimerais bien passer sur du milieu de gamme moins cher vu mon utilisation. Par contre je veux un design qui déboite et pas un truc en plastoc
J'avais acheté les Ear, qui ne fonctionnaient pas correctement, j'ai du les renvoyer à l'expéditeur, avec du mal à me faire rembourser. Refroidi pour le reste des produits....
Ah ouais? C'était quoi le problème avec les Ears?
oreillette droite ne voulait jamais charger, même après plusieurs heures branchées pas plus de 20 minutes d'autonomie. Gauche RAS. MAJ firmware, installation/désinstallations multiples, rien n'y a fait
Ah, ouais. Souvent, avec les écouteurs qui ont un système maître/esclave, l'écouteur maître (celui par lequel passe la connexion avec le smartphone) est le droit. Donc souvent, ton écouteur droit se vide plus vite que le gauche, par exemple. Mais dans ton cas, c'était clairement un défaut de fabrication.
Du coup ils t'ont renvoyé un autre modèle ou tu as pris une paire chez un autre fabricant?
j'ai eu du mal a avoir une réponse à ma demande de remboursement mais j'ai réussi à les renvoyer et me faire rembourser. Du coup j'ai acheté des écouteurs Realme comme c'est la marque de mon téléphone et j'en suis satisfait
La hype était énorme, on s'attendait à quelque chose d'aussi énorme, et au final c'est un juste un simple smartphone milieu de gamme avec un design atypique. Ceci dit, le Nothing Phone (1) n'est pas inintéressant. Le prix semble raisonnable, mais j'attends donc les tests complets pour voir si ce prix est justifié.
C'est clair qu'il a été sur-hypé. Mais en même temps, je suis content de ne pas me retrouver avec un flagship à plus de 1000 balles.
C'est comme pour les Nothing Ear (1) en fait. Si on oublie la hype et la déception logique de certaines attentes trop fortes (car entretenues par le markéting), on a un produit très équilibré sur le papier.
Mais ouais, faut vraiment que Nothing propose un truc plus concret sur le délire de l'ambient computing, la techno organique toussa toussa. Ou alors, qu'ils arrêtent d'intrégrer ce concept dans leurs éléments de langage.
Parce que les gens vont se lasser à force. Ya aucun mal à juste dire, "Hey, voilà notre smartphone, c'est pas un truc de ouf, mais le rapport qualité/prix sur le papier est sympa et le design est cool et original". Pas besoin d'en faire des caisses.
Je me dis, tout ça pour ça !!? Trop de hype, trop médiatisé pour un l̶a̶u̶n̶c̶h̶e̶r̶ interface et quelques led au dos...
Le test complet ne changera pas mon avis, j'en ai déjà vu ailleurs et je peux juste applaudir Nothing d'être les maîtres de la hype.
Merci.