Test du Nubia RedMagic 5S: Un diamant pas assez poli
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Nubia, filiale de ZTE, revient sur le marché des smartphones gaming avec le RedMagic 5S. Snapdragon 865, écran Amoled 144 Hz, 12 Go de RAM, stockage UFS 3.1, triple module photo 64 MP, gachettes haptiques et batterie de 4500 mAh... Le RedMagic 5S se veut un monstre de puissance à moins de 600 €.
Plus
- Le design gaming pleinement assumé
- Les performances du Snapdragon 865
- L'autonomie solide
- Le bel écran Amoled 144 Hz
- Le mode Game Boost très complet
- Le contrôle de température
- Son prix
Moins
- Le design gaming pleinement assumé
- Le module photo à la ramasse
- L'interface RedMagic UI 3.0
- Les boutons et accessoires peu ergonomiques
À qui s'adresse le Nubia RedMagic 5S?
J'ai listé en introduction de ce test la fiche technique testostéronnée du RedMagic 5S. Sur le papier, le smartphone se pose en concurrent direct de l'Asus ROG Phone 3, qui est pour moi le smartphone gaming le plus abouti du marché en 2020.
Sauf que le ROG Phone 3 est vendu 999 €. Le RedMagic 5S est bien plus compétitif. La version de base, 8 Go/128 Go est disponible depuis le 2 septembre à 579 € en Europe. Une version 12 Go/256 Go est également disponible pour 649 €.
À ce prix-là, difficile de trouver mieux voire ne serait-ce qu'aussi bien en termes de fiche technique, à moins d'aller chercher du côté de Realme et de son X50 Pro, et encore. Sauf que, comme je l'ai déjà expliqué à de nombreuses reprises, tout l'enjeu d'un smartphone gaming actuel est de se montrer suffisamment versatile pour parler au grand public.
Bref, il doit pouvoir servir de daily et ne pas tout miser sur les performances en jeu, qui ne sont pas encore un critère d'achat suffisamment fort. Le ROG Phone 3 a très bien réussi ce compromis. Je ne peux pas en dire autant du RedMagic 5S, qui souffre encore des soucis d'optimisation de son interface que son grand frère, le RedMagic 5G a déjà connu.
J'ai aimé le Nubia RedMagic 5S pour...
... Son écran Amoled 144 Hz
Je ne suis absolument pas partisan du récent effet de mode qui consiste à cracher sur les écrans incurvés. Mais je dois dire que le choix d'un écran Amoled plat pour le RedMagic 5S colle plutôt bien à l'usage gaming qu'on fera de ce smartphone.
La dalle de 6,65 pouces n'a pas d'encoche ni de poinçon. Au lieu de ça, il conserve un large front pour accueilli la caméra frontale, ce qui permet de garder l'immersion en jeu intacte. Le menton est lui aussi assez proéminent mais si vous avez l'habitude de brancher une manette clipsable sur les côtés du smartphone (en mode paysage), on comprend mieux ce choix de design.
- Lire aussi: Smartphone gaming: A-t-on besoin d'un écran 144 Hz, de 16 Go de RAM et du dernier Snapdragon?
On retrouve également un taux de raffraîchissement de 144 Hz et, si vous avez déjà essayé un écran de plus de 60 Hz, vous savez déjà que l'expérience en jeu et durant la navigation est incrémentalement plus fluide. Ce n'est pas quelque chose de clairement perceptible au premier abord. Mais on le ressent vraiment à l'usage après quelque temps.
L'écran du RedMagic 5S propose aussi un taux d'échantillonnage tactile de 240 Hz. Cela veut dire qu'à chaque fois que vous touchez l'écran, celui-ci enregistre 240 fois par seconde le moindre contact de vos doigts. À l'usage, c'est impossible à mesurer mais concrètement vos actions en jeu seront nettement plus réactives et précises.
Lorsque je suis passé du RedMagic 5S au Galaxy Z Fold 2 (dont le test arrive bientôt), j'ai eu l'impression que ma sensibilité tactile dans Call of Duty Mobile avait diminué de 50% tant la réponse tactile en jeu était plus "lente."
Le seul bémol de cet excellent écran, est son taux de réflectance que j'ai trouvé assez élevé, surtout en extérieur ou en plein soleil. Mais vous me direz qu'un g4m3r, un vrai, est une créature de l'ombre qui ne sort jamais du confort de sa chambre obscure pour s'exposer à la lumière du jour. Et je sais de quoi je parle (malheureusement?).
... Les performances du Snapdragon 865
Logiquement, le RedMagic surperforme avec son SoC Snapdragon 865. On n'a pas eu droit à la version overclockée Snadragon 865+, certes, mais le smartphone se débrouille plutôt bien sur les benchmark graphiques face au ROG Phone 3 d'Asus qui, lui, en est équipé.
Je n'ai eu aucun problème de fluidité sur l'ensemble des jeux auxquels j'ai joué pour ce test. Qu'il s'agisse de FPS comme Call of Duty Mobile ou de jeux d'aventure comme Sky: Children of the Light ou encore des jeux de gestion massivement multijoueurs comme Eve Echoes. Les titres les plus gourmands en ressources se lancent avec les options graphiques au max par défaut et tournent sans aucun problème.
Comparatif de benchark du Nubia RedMagic 5S
RedMagic 5S | Asus ROG Phone 3 | OPPO Find X2 Pro | OnePlus 8 Pro | |
---|---|---|---|---|
3D Mark Sling Shot Extreme ES 3.1 | 7736 | 7724 | 7814 | 7122 |
3D Mark Sling Shot Vulkan | 7052 | 7079 | 6261 | 6613 |
3D Mark Sling Shot ES 3.0 | 9687 | 9833 | 8854 | 8864 |
Geekbench 5 (Simple / Multi) | 902/3232 | 977 / 3324 | 910 / 3295 | 887/ 3313 |
Mémoire PassMark | 27.442 | 28.568 | 35.423 | 27.118 |
Disque PassMark | 88.322 | 124.077 | 71.327 | 50.083 |
Smartphone gaming oblige, le RedMagic 5S propose des modes pour booster les performances et un éventail vraiment complet d'options de personnalisation via le menu Game Boost. Pour ce faire, il suffit de basculer un petit interrupteur rouge dans le coin supérieur gauche du smartphone.
Vous arrivez alors directement dans le Game Boost. C'est vraiment bête, je le sais, mais ce côté gadget d'espion avec un bouton rouge à la Men in Black a fait son petit effet. Le Game Boost agit comme un hub et fait office de launcher pour vos jeux vous permet de régler le ventilateur interne, le taux de raffraîchissement de l'écran ou les gachettes.
Les gachettes sont purement haptiques, mais leur sensibilité est d'une précision à toute épreuve grâce à un taux d'échantillonnage tactile de 320 Hz. Le Game Boost propose aussi d'autres options, plus anecdotiques, mais vraiment sympas.
Ainsi, vous pouvez par exemple activer un mode d'aide à la visée, qui affiche en permanence un viseur à l'écran. C'est tellement pratique sur les FPS que cela pourrait s'apparenter à de la triche selon moi. Mais je ne vais pas m'en plaindre.
En plus de suivre et paramétrer les tours d'horloge du CPU ou autres, le menu Game Boost propose aussi un suivi de votre temps de jeu dans le cadre d'une fonctionnalité de bien-être numérique. En fonction de vos stats de temps de jeu, le smartphone peut vous suggérer de faire une pause. Un concept abherrant pour tout PGM qui se respecte, mais une option tout de même bienvenue.
Comme on va le voir plus bas, le RedMagic 5S n'est pas une merveille de software, mais le Game Boost est sa fonctionnalité logicielle la plus intéressante et surtout, la plus réussie.
... Son autonomie solide
La batterie de 4500 mAh a plutôt bien résisté aux 144 Hz et à l'usage intensif que j'ai fait subir au RedMagic 5S. Avec le benchmark PC Mark que NextPit utilise et qui simule un usage intensif, à défaut d'être réaliste, le smartphone a tenu 10 heures avant de passer sous la barre des 20% d'autonomie restante en 144 Hz.
J'ai fait un test avec l'écran en 60 Hz et le RedMagic 5S a tenu plus de 12 heures dans les mêmes conditions de benchmark. À l'usage, il tient facilement une journée et demi sur une seule charge même si vous en faites un usage gaming actif.
Avec 4 ou 5 heures de temps d'écran par jour en moyenne, je n'ai jamais eu à le brancher en fin de journée. Par contre la charge rapide laisse un peu à désirer. Le bloc de 18 Watts (celui de 50 Watts est exclusif au marché chinois) permet de recouvrir de 20 à 100% d'autonomie en un peu plus d'une heure (1h16).
... Son corps qui reste froid comme un glaçon
C'est l'autre grand point fort du RedMagic 5S: le contrôle de la température. Le système de refroidissement dans ce modèle est la "version 4.0", comme l'appelle Nubia. Le ventilateur interne, le tube de refroidissement liquide et les matériaux en graphite sont toujours inclus, comme sur le RedMagic 5G, mais il y a une nouvelle plaque d'argent à l'arrière de l'appareil pour faciliter le transfert de chaleur lors de l'utilisation du périphérique Ice Dock (ventilo externe).
Ce périphérique, je vous en parlerai plus bas mais sachez qu'il n'a pas de grande utilité. La feuille de cuivre sous la plaque arrière au dos du smartphone a été élargie, et la plaque arrière est maintenant faite de verre avec du métal en dessous, de sorte qu'elle est légèrement différente au toucher et au son d'un dos en verre standard.
Je n'ai pas démonté le smartphone pour m'assurer que ce système de refroidissement est bien physiquement présent. Je ne dispose pas non plus des outils nécessaires pour mesurer la température du smartphone. Mais globalement, je n'ai jamais ressenti de surchauffe au toucher, même après plusieurs heures de jeu consécutives.
Là où certains smartphones vont subir le thermal throttling, autrement dit le ralentissement volontaire des performances pour limiter la surchauffe, j'ai pu vraiment maltraiter le RedMagic 5S sans qu'il ne verse la moindre goutte de sueur.
C'est tout simplement l'un des smartphones les plus efficaces pour ce qui est de garder la tête froide.
Je n'ai pas aimé le Nubia RedMagic 5S pour...
... Son ergonomie incompréhensible
Je ne parle pas du design avec un dos argenté avec des sérigraphies et des formes très agressives ornés de LED assez discrètes mais très connotées gaming qui peuvent plaire à certains utilisateurs. Je ne parle pas non plus de la préhension générale du smartphone qui est plutôt bonne.
Le smartphone a un certain cachet, une personnalité. Je parle ici de choix plus que discutables pour le placement des boutons et l'agencement des accessoires détachés du RedMagic 5S. Commençons par le pire: les boutons.
Le bouton d'alimentation est situé sous le bouton de volume lorsque l'on tient l'appareil en mode portrait, ce qui est courant sur d'autres smartphones mais qui gêne particulièrement l'utilisation du RedMagic 5S. Non seulement ce bouton gêne les "clips" pour fixer votre manette PS4 ou Xbox One, mais il va verrouiller sans arrêt votre smartphone lorsque vous tenterez d'y attacher le "Ice Dock", le ventilateur externe.
Et ce ventilateur "Ice Dock", parlons-en. Non seulement je trouve son utilité assez doutable en termes de refroidissement, mais je l'ai également trouvé très gênant une fois branché au smartphone.
Il faut le connecter au port USB-C du smartphone, via un mécanisme assez étrange qui repose sur une courte lanière reliant le ventilateur au smartphone. Mais rassurez-vous le ventilateur embarque lui aussi une entrée USB-C de sorte que vous pourrez malgré tout recharger votre smartphone.
Le truc gênant, c'est qu'il prend trop de place au dos du RedMagic 5S. Oui, j'ai des gros doigts et des mains de cro-magnon, mais même pour un humain normal je doute que l'ergonomie soit optimale. J'aurais préféré un port situé sur la tranche inférieure gauche du smartphone, comme sur le ROG Phone 3 et avec un ventilateur plus fin.
... Son interface RedMagic UI 3.0
Lorsque j'ai reçu le RedMagic 5S en test, le constructeur m'a averti que la surcouche logicielle n'était pas une version définitive. Dans les peu de tests que j'ai pu lire sur ce smartphone, j'ai vu des critiques sur la fluidité de l'interface, des soucis du launcher, du tiroir d'applications qui ne s'ouvre pas ou d'applications qui se freezent.
Personnellement, je n'ai pas rencontré de tels soucis. La navigation est assez fluide et l'interface de la surcouche RedMagic UI 3.0 s'approche d'une version Android Stock comme il en existe bien d'autres. Si elle n'a rien de clinquant visuellement, elle embarque certaines features bien pratiques.
Je peux citer, pêle mêle un mode image dans image, un mode fenêtré, une gestion de la ventilation interne et une customisation de l'écran de veille ou "always on display" très poussée. Mais j'ai pu noter que le mode fenêtré est incompatible avec la plupart des apps que j'utilise au quotidien (Chrome, Gmail, Twitter, etc...).
Et l'interface n'est clairement pas aussi fluide que sur les autres flagships que j'ai pu tester par le passé, malgré une surcouche pourtant très légère. Le lecteur d'empreintes digitales est assez lent est globalement peu précis.
Je pense que c'est surtout le contraste avec le Game Boost, vraiment réussi, qui donne l'impression que la surcouche de RedMagic gagnerait à être optimisée. À l'heure où j'écris ces lignes, j'ai toujours le patch de sécurité de juin, ce qui est loin d'être optimal.
Une autre fonction est neo AI. Le système apprend de votre comportement, utilise les ressources du système et lance les jeux auxquels vous jouez le plus souvent plus rapidement. Pendant la nuit, le système utilise le temps mort pour désencombrer la mémoire du système. Neo AI suit également les applications que vous n'utilisez pas et les fige, ou en d'autres termes, suspend tous les processus de l'application pour économiser de l'énergie.
... Son module photo à la ramasse
Ce n'est clairement pas la killer-feature d'un smartphone gaming, et le RedMagic 5S confirme la tendance. L'appareil photo principal utilise un capteur 64 MP couplé avec une ouverture de f/1,8. Le capteur lui-même est de 1/1,72" et de 0,8µm pixels.
On retrouve également un capteur ultra grand-angle de 8 MP et un capteur macro (inutile) de 2 MP, respectivement. En ce qui concerne la caméra selfie, c'est un unique capteur de 8 MP avec une ouverture de f/2,0.
Et globalement, le rendu photo n'est vraiment pas bon. De jour, et dans de bonnes conditions de luminosité, les clichés manquent de détails et de piqué. La gestion de la plage dynamique laisse à désirer, surtout lorsque l'on passe d'un capteur à l'autre.
On peut voir de nettes différences d'exposition entre les photos grand-angle et ultra grand-angle. D'ailleurs, fait étrange, il faut passer par le mode "Pro" pour utiliser l'ultra grand-angle, ce qui est totalement contre-intuitif.
Le RedMagic 5S est dépourvu de téléobjectif dédié. Les zooms x3, x5 et x10 sont purement numériques et réalisés en recadrant le centre de l'image prise avec le capteur de 64 MP. Forcément, l'image se dégrade fortement et on peut voir la forte présence du grain qui noie les détails de l'image.
De nuit, le RedMagic ne parvient pas suffisamment à illuminer la scène. On se retrouve avec des photos difficilement exploitables. Et le mode nuit dédié ne parvient pas à limiter la casse. La scène est plus visible, mais elle est gâchée par une bouillie numérique et un lissage logiciel qui tartine les pixels d'un bord à l'autre.
Pour finir, je n'ai pas réussi à faire fonctionner le mode portrait. J'ai eu l'impression que toutes les photos ressortaient sans flouter l'arrière-plan. Soit l'effet était trop subtil pour mes yeux abimés par des heures passées devant un écran, soit pour jouer soit pour travailler, soit il ne marche tout simplement pas.
En tout cas, ce n'est absolument pas une réussite pour le RedMagic 5S pour ce point.
Conclusion
Si vous cherchez un flagship abordable, sous la barre des 600 euros, il y a évidemment de meilleures alternatives. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il existe des smartphones au même prix, aux fiches techniques similaires mais qui sont bien plus complets. Je pense au Realme X50 Pro ou au Poco F2 Pro de Xiaomi (qu'on n'a toujours pas reçu à la rédaction).
Mais ce n'est clairement pas le marché que cible Nubia, la filiale de ZTE, avec le RedMagic 5S. Ce smartphone assume totalement la niche gaming qu'il tente d'investir et de combler. Et en termes de performances et de personnalisation de l'expérience de jeu, c'est une réussite.
Le RedMagic est également 300 € moins cher que les cadors du marché sur le segment gaming comme le ROG Phone 3 (999 €) ou le BlackShark 3 Pro (899 €).
Par contre, là où le ROG Phone 3 a réussi un certain équilibre, alliant gaming et smartphone grand public, pour satisfaire les joueurs les plus casuels désireux d'avoir un produit plus équilibré, le RedMagic 5S fonce trop tête baissée dans le couloir très serré qu'est le gaming mobile.
Donc si les jeux sont l'usage principal, voire quasi exclusif que vous faites d'un smartphone, alors le RedMagic 5S est un bon choix. Mais je pense que ce cas de figure concerne une frange trop mince des consommateurs pour être un argument de vente suffisamment fort. Peut-être me trompe-je, n'hésitez pas à me le faire remarquer dans les commentaires.
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Le moins qu'on puisse dire c'est que tu ne te moques pas de nous quand tu publies un test!
Mon avis sur l'équilibre gaming/daily? Il est tout le contraire du tien, je trouve plus logique qu'un smartphone dit "gamer" soit comme ce Nubia et joue la carte à fond plutôt qu'il essaye de trouver un juste milieu entre le standard et le gaming. Le public cible sera plus sensible à la puissance et à l'ergonomie physique du produit (point que tu as très bien développé) qu'aux performances de l'appareil photo. Le public lambda, lui, n'est soit pas au courant de l'existence de cette catégorie de téléphone, soit il préfèrera le dernier Samsung ou iPhone.
PS: Petite coquille sous la photo de la tranche avec le bouton rouge (juste au dessus de la capture d'écran d'un jeu de tir): "Les gachettes sont purement haptiques, mais leur sensibilité est d'une précision à toute épreuve grâce à un taux d'échantillonnage tactile de 320 Hz."
-> Ce ne serait pas plutôt un taux d'échantillonnage de 240 Hz? Ou est-ce que les 240 Hz sont pour la dalle et les gâchettes sont en 320 Hz?
Déjà merci pour ton commentaire. C'est bien 320 hz pour les gachettes et 240 pour l'écran ;)
Pour pour ce qui est de la notion d'équilibre, je suis d'accord avec toi. Si un constructeur vise une niche et qu'il coche toutes les cases pour l'usage qu'il a envisagé pour son produit, alors on ne peut pas le lui reprocher. Et c'est le cas du RedMagic 5S.
Perso, j'aimerais qu'ils soient plus grand public pour justement démocratiser ce type de produits qui peuvent rebuter les non-gamers. Que ce ne soit plus une niche mais qu'il y ait un vrai intérêt global du marché.
Ça pourrait encourager les devs à pondre des jeux plus poussés, moins casus vu que la plus large base de joueurs potentiels rendrait les jeux "profonds" plus rentables, en théorie. En gros, ils seraient moins tentés de jouer la carte de la facilité avec des gacha-games, des mini jeux dont tu as fait le tour en 5 minutes ou des arnaques à la micro-transaction.
Parce qu'en l'état, un smartphone gaming pour jouer à des jeux mobiles c'est juste overkill. Ce n'est absolument pas nécessaire, d'autant moins avec le développement progressif du cloud gaming.
Encore une fois, c'est un test assez long (+3000 mots, 16 min de temps de lecture lol) donc merci à celles et ceux qui l'auront lu jusqu'au bout. Je suis curieux de voir vos avis sur l'équilibre gaming/daily du smartphone.