Test du Huawei Mate 40 Pro: Un excellent flagship point barre!
Échec et Mate? Non. Le Huawei Mate 40 Pro a, plus que ses prédécesseurs les Huawei P40, la lourde mission de faire mentir la presse tech et ses détracteurs selon qui les smartphones du géant chinois sont perdus sans Google. Après l'avoir testé pendant près d'un mois pour NextPit, je peux vous dire qu'il n'en est rien.
Plus
- Très bel écran Oled 90 Hz
- Design somptueux
- Meilleur module photo du marché
- Autonomie solide
- Charge rapide 65 Watts, sans-fil et inversée
- Les performances du Kirin 9000
- Des grosses améliorations d'EMUI 11
- IP68
Moins
- Quelques lacunes subsistent sans services Google
- Prix élevé surtout sans modèle de base en Europe
- Pas de mini-jack 3,5 mm
- Limitation des performances pour gérer la surchauffe
À qui s'adresse le Huawei Mate 40 Pro?
Le Huawei Mate 40 Pro est disponible en France depuis le jeudi 22 octobre au prix de 1199 euros. C'est le prix désormais tristement "classique" d'un flagship en version pro. Ce n'est pas un tarif injustifié dans l'absolu, puisque d'autres constructeurs le pratiquent. Mais il est vrai que le constructeur aurait peut-être pu ou du faire un effort, puisqu'il ne propose qu'un seul modèle en Europe et pas de version de base, plus abordable.
D'aucuns considèrent qu'il s'agit là du chant du cygne de Huawei, le dernier flagship avant la fin, un baroud d'honneur. J'aime beaucoup les envolées lyriques et les figures de style pour briller en société, mais je ne partage absolument pas l'avis de certains de mes confrères, essentiellement européens (eh oui, les américains s'en moquent pas mal puisque les smartphones Huawei ne sont de toute façon plus vendus aux US).
Mais si on fait abstraction des craintes, pour certains, et des fantasmes, pour d'autres, autour de cette cinquième colonne que serait Huawei en Europe, on peut dire que le Huawei Mate 40 Pro marque la fin d'une ère mais pas la fin de Huawei.
Le dernier SoC Kirin, le plus puissant du marché d'après les benchmarks réalisés à sa sortie, mais aussi avant le lancement de la puce A14 Bionic d'Apple dans l'iPhone 12, est un beau pied de nez à l'industrie alors que le géant chinois a été lâché par presque tous ses fournisseurs, mettant sa production de puces maison à l'arrêt.
Le module photo du Huawei Mate 40 Pro, très similaire à celui du P40 Pro, promet encore une fois une expérience photo très haut de gamme, difficilement égalable par ses concurrents Android ou Apple.
Enfin, le gros travail mené sur EMUI 11 et les services mobiles Huawei (HMS) permettent au géant chinois de proposer une expérience logicielle tout à fait viable, bien que pas parfaitement complète sans Google. (Oui, j'ai dit VIABLE, V.I.A.B.L.E, pas parfaite, pas seemless, rangez-vos commentaires, je vous prie).
Un design sublime qui manque d'ergonomie
Le Huawei Mate 40 Pro est sans surprise un smartphone au design très soigné. Je suis totalement fan du coloris Mystic Silver argenté aux reflets opalescents. Il me rappelle l'Interstellar Glow du OnePlus 8 ou l'Aura Glow du Samsung Galaxy Note 10.
Le smartphone semble par ailleurs assez fin (162.9 x 75.5 x 9.1 mm) mais il pèse plus de 200 grammes (212 g), ce qui est plutôt dans la moyenne des paquebots haut de gamme actuels. L'écran presque totalement sans bords (ratio taille écran 94%) de 6,76 pouces conserve le design "waterfall" en cascade du Huawei Mate 30 Pro de l'an dernier.
On a donc des bords incurvés au niveau des tranches latérales et transversales mais aussi sur chacun des quatre coins du smartphone. Personnellement, j'aime beaucoup les écrans invurvés alors que la mode est plutôt de le détester. Je trouve l'affichage beaucoup plus immersif. Mais j'avoue que le fait d'avoir des tranches tactiles peut poser quelques problèmes en termes de préhension.
Le geste de retour en arrière d'Android consistant à swiper du bord droit ou gauche vers le centre de l'écran peut être capricieux par moments. Les faux contacts occasionnels sur le clavier tactile peuvent aussi être gênants, surtout lorsqu'on a des Knacki à la place des doigts comme moi.
Le bouton de volume, placé très haut sur la tranche droite vient s'ajouter aux légers soucis d'ergonomie que l'on peut reprocher au Huawei Mate 40 Pro. Le module photo circulaire appelé "Super-Ring" dépasse nettement en relief à l'arrière, mais son placement et sa conception ne font pas tanguer le smartphone lorsqu'on le pose à plat.
Et pour le coup, je le trouve plus original que les îlots rectangulaires adoptés par la quasi-totalité des constructeurs chinois, c'est un plus selon moi.
Certifié IP68, le Huawei Mate 40 Pro peut accueillir deux cartes nanoSIM mais pas de microSC, il faudra opter pour le format NM (nano memory) propriétaire du constructeur si vous voulez étendre votre stockage. Huawei fait également l'impasse sur une prise mini-jack 3,5 mm et propose deux haut parleurs stéréo à chaque extrémité, en haut et en bas.
Globalement, je trouve le design du Huawei Mate 40 Pro somptueux, ce qui est tout de même la moindre des choses pour un smartphone à 1200 euros. Il n'est en revanche pas le flagship le plus ergonomique du marché.
Un écran Oled de 90 Hz bien calibré
Le Huawei Mate 40 Pro embarque un écran Oled de 6,76 pouces au ratio 18,5:9 avec un taux de rafraîchissement de 90 Hz pour une résolution de 1344 x 2772, soit 456 ppp (pixels par pouce). On peut évidemment compter sur la prise en charge du HDR10.
Comme expliqué plus haut, la dalle présente des bords incurvés sur chaque côté mais aussi une légère inclinaison au niveau des coins, selon un design en cascade que Huawei appelle "Waterfall Display." Outre les quelques soucis d'ergonomie que ce choix de design a pu me poser durant mon test, j'ai trouvé l'écran du Huawei Mate 40 Pro très performant.
Notez d'ailleurs que vous pouvez désactiver les bords tactiles pour certaines applications, afin d'éviter les faux positifs ou simplement éviter que des éléments de l'interface de l'app ne se retrouvent à cheval sur la courbe de l'écran.
Comme pour chacun de mes tests, je me dois de préciser que je ne dispose d'aucun outil de mesure pour juger précisément de la colorimétrie (deta E, température, couverture spectre DCI-P3) ni de la luminosité (en cd/m²). Tout ce que je peux dire sans vous faire de baratin, c'est que la luminosité maximale annoncée de 476 nits semble réaliste, puisque l'écran a toujours été nettement lisible dans toutes les conditions d'éclairage.
Le taux de raffraîchissement de 90 Hz n'est pas le plus ambitieux du marché, mais c'est tout de même correct quand on sait que certains flagships comme le Samsung Galaxy Note 20 restent bloqués aux 60 Hz. L'écran du Huawei Mate 40 Pro est très plaisant à utiliser en jeu.
Le taux d'échantillonnage tactile, le nombre de fois que l'écran enregistre un contact tactile chaque seconde, est de 240 Hz. C'est une performance dans la moyenne très haute, qu'on retrouve généralement sur les smartphones gaming. Les commandes tactiles sont donc logiquement fluides et réactives.
- Lire aussi: Smartphone gaming: A-t-on besoin d'un écran 144 Hz, de 16 Go de RAM et du dernier Snapdragon?
L'écran est percé d'un poinçon en double gellule/suppositoire/jumelles/yeux de Wall-E (j'ai vu passer tellement de synonymes géniaux dans les commentaires, merci la Commu' NextPit). Mais l'écran est tellement grand et les bords si contenus que la présence de ce double poinçon n'a pas gêné mon immersion à l'usage.
Je suis d'autant plus prompt à pardonner ce travers à Huawei que ce choix se justifie par l'intégration d'un capteur 3D en plus de la caméra frontale pour proposer une meilleure reconnaissance faciale. Ce duo de capteurs intervient également pour l'utilisation du EOD ou Eyes on Display, l'Always on Display spécial de Huawei dont je vais vous parler plus bas.
Dans l'ensemble, l'écran du Huawei Mate 40 Pro est une réussite. Il est beau, lumineux et fluide. Il coche toutes les cases sans toutefois proposer le taux de raffraîchissement le plus élevé du marché.
EMUI 11 sans Google, et alors?
Au moment de la publication de ce test, le Huawei Mate 40 Pro tourne sous EMUI 11, basé sur Android 10 avec le patch de sécurité de septembre 2020. J'ai déjà consacré un test complet à EMUI 11 sur ce Huawei Mate 40 Pro que je vous invite à lire si vous voulez mon avis en détail sur cette bonne surcouche Android.
Eh oui, on peut apprécier une interface de Huawei dépourvue des GMS sans être un agent dormant de Pékin et sans être payé par la marque. Cette accusation est tellement ridicule que même mon banquier s'est moqué des quelques lecteurs qui l'ont proférée sous mon test d'EMUI 11. Merci pour ce moment en tout cas, on a bien ri et mon financier a oublié, pendant un bref moment, l'étendue de mon découvert.
Mais je comprends tout à fait ce biais cognitif qui pousse une grande partie des utilisateurs à croire mordicus qu'un smartphone Huawei sans Google est inutilisable. La plupart des journalistes tech le martèlent sans cesse dans leurs tests. Et il est vrai qu'à la sortie du Huawei P40, que j'ai testé, EMUI 10 n'était clairement pas assez au point pour rendre ces flagships conseillables. Je l'ai d'ailleurs dit à l'époque sans aucune ambiguïté.
Mais plus de six mois se sont écoulés depuis. Et Huawei a fait de gros efforts pour améliorer sa suite logicielle de sorte qu'EMUI 11 est désormais tout à fait viable. V-I-A-B-L-E ne veut évidemment pas dire parfaite. Il reste des lacunes à combler mais elles ne sont, selon moi, pas insurmontables pour un usage au quotidien.
Et ce statu quo adopté par la presse consistant à dire que les P40 et Mate 40 sont d'excellents smartphones en termes de harware et que "si l'absence de GMS ne vous gêne pas trop", ils peuvent être envisageables, n'est pas pertinent.
Vous m'imaginez vous conseiller un smartphone à 1200 euros sans module photo en vous disant: "si vous n'êtes pas trop photophile et que vous avez un SMIC à dépenser, alors ce flagship est fait pour vous." C'est un non sens total. Il faut trancher. Un smartphone Huawei sans GMS est soit recommandable, soit il ne l'est pas du tout. L'entre-deux pratiqué actuellement par la plupart des testeurs est dangereux et surtout trompeur pour les consommateurs.
Personnellement, j'ai pu utiliser mon Huawei Mate 40 Pro au quotidien sans aucun problème rhédibitoire. La quasi-totalité des applications dont je me sers étaient soit disponibles dans l'AppGallery, soit installables via APK ou raccourci PWA en les cherchant dans Petal Search.
J'ai pu utiliser ces applications normalement, comme sous Android avec GMS:
- WhatsApp, Messenger (Facebook/Instagram), Telegram, Google Messages
- Facebook, Twitter
- Spotify, Deezer
- Google Agenda
- Gboard
J'ai dû bricoler pour utiliser les apps suivantes, via APK ou Web App:
- Google Chrome: Installée via APK, avec possibilité de me connecter à mon compte Google, mais sans synchronisation de mes données.
- Google Photos: PWA installée via un raccourci sur l'écran d'accueil, marche sans problèmes.
- Google Maps: Installée via APK, marche sans problèmes, même en fenêtré. Mais impossible de se connecter à son compte Google, pour sauvegarder ses trajets.
- Google Drive: Installée via PWA, marche normalement à condition d'utiliser la version web classique, sinon, impossible d'ajouter des fichiers depuis votre smartphone Huawei
- Netflix: Installée via APK, marche sans problème mais qualité SD uniquement (le DRM Widevine est contrôlé par Google, les smartphones Huawei ne peuvent être certifiés L1 pour la HD, on est bloqué au niveau L3).
- Youtube: Installée via raccourci PWA (version web), possibilité de se connecter à son compte Google, qualité HD disponible.
- Slack: Installée via APK, marche sans problème mais sans les notifications push (qui passent par Google Play).
- Gmail: Une Web App existe mais j'ai préféré passer par l'application mail native de Huawei, qui permet d'ajouter un compte Gmail.
- Google Meet: Installée via un raccourci Web App, sans possibilité de rejoindre une réunion en cliquant sur un lien via Google Agenda ou Slack (il faut entrer manuellement le code de chaque réunion).
- Zoom: Installée via APK, a marché sans problème avec possibilité de me connecter via mon compte Google.
- Call of Duty Mobile: Installée via APK, connection via Facebook, a marché sans problèmes.
- Jabra Sound+: Une application-compagnon pour mes écouteurs true wireless Jabra Elite 85t, téléchargée via APK et a fonctionné sans problème, même avec l'assistant vocal Celia de Huawei.
Je prévois dans tous les cas de faire un test de 100 jours passés avec EMUI 11 sans Google. Je garderai donc le Huawei Mate 40 Pro en daily jusque-là. Mais après déjà un mois (depuis le 22 octobre 2020), je peux dire sans aucune hésitation que les smartphones Huawei sous EMUI 11 sont loin, très loin d'être inutilisables. J'assume donc totalement de vous dire qu'ils sont conseillables à l'achat.
Pour le reste, EMUI 11 est une mise à jour assez incrémentale de l'interface de Huawei. Les ajouts notables sont celui d'un Always on Display spécial appelé EOD ou Eyes on Display, ainsi qu'un mode multitâche amélioré.
L'EOD ou Eyes on Display de Huawei
Commençons par l'Eyes on Display. Concrètement, il s'agit pour Huawei de proposer un AOD tout ce qu'il y a de plus classique, avec une animation et des informations essentielles comme l'heure, le niveau de batterie etc...
Et grâce au double module photo frontal, qui embarque un capteur 3D, le Huawei Mate 40 Pro détecte lorsque votre visage est face à l'écran. C'est globalement le même fonctionnement que Face Unlock de Google, sur le principe. Le smartphone n'active l'AOD que lorsque vous regardez l'écran, afin de préserver la batterie.
Et ça marche plutôt bien. J'ai essayé de tricher en plaçant ma grande tête devant l'écran mais avec les yeux fermés et le smartphone n'a pas réagi. C'est un twist assez subtile apporté à une fonctionnalité qui n'est plus très novatrice mais qui la rend du coup plus intéressante, un peu comme l'Insight AOD de OnePlus.
Le capteur 3D/ToF du module photo frontal permet aussi la reconnaissance faciale dans le noir, et rend le déverrouillage plus sécurisé, à la manière du Face ID d'Apple. Le déverrouillage est d'ailleurs nettement plus rapide que de passer par le lecteur d'empreintes digitales placé sous l'écran.
Le mode fenêtré de Huawei pour le multitâche
C'est la seconde grosse nouveauté d'EMUI 11 sur ce Huawei Mate 40 Pro, principalement destinée aux power users. Vous pouvez ajouter certaines applications à ouvrir en fenêtré via la barre latérale accessible d'un simple swipe prolongé.
Vous pouvez alors afficher une application dans une fenêtre flottante et en ajuster la taille ainsi que la position à l'écran comme bon vous semble. Vous avez également la possibilité d'afficher deux applications en écran partagé, ou de minimiser une app fenêtrée qui restera à l'écran comme un widget en forme de bulle si jamais vous voulez la rouvrir.
Le tout est assez intuitif et, si votre usage le requiert, peut s'avérer pratique pour le mutlitâche. Je n'ai pas constaté de lags ni de problèmes d'animations. Mais on trouve des systèmes bien plus poussés du côté de OneUI de Samsung, notamment.
Petal Search et les Quick Apps pour combler l'absence de Google
Petal Search a été lancé fin octobre par Huawei. Il s'agit d'un moteur de recherche à la fois pour le web mais aussi pour des apps.
Et vu son utilité, Petal Search a clairement supplanté l'AppGallery pour moi. Si je recherche un app, je passe directement par Petal Search. L'outil m'indique alors si l'application concernée est disponible via l'AppGallery directement, ou sous forme d'APK, ou s'il faut que je crée un raccourci web en mode "web app."
Ce statu quo, on le connaît. On peut télécharger la plupart des applications non disponibles sur l'AppGallery depuis Petal Search via APK. Pour les applications Google, comme GMail, on peut créer un raccourci navigateur vers la version web mobile.
Personnellement, je ne suis pas fan de cette solution. Prenons GMail, par exemple. Je peux créer un raccourci web qui sera affiché sous forme de widget sur mon écran d'accueil, comme une app "normale." Mais à chaque fois que j'ouvrirai l'app/le raccourci, cela ouvrira une nouvelle page dans mon navigateur. C'est assez peu ergonomique.
Pour y remédier, Huawei permet de créer des "Quick Apps." Concrètement, lorsqu'une application est disponible sous forme de PWA (progressive web app), vous avez la possibilité de créer un raccourci sur votre écran d'accueil. Ce n'est donc pas simplement un widget redirigeant vers un nouvel onglet dans votre navigateur pour accéder à la version web mobile d'une app. C'est vraiment une PWA avec une interface adaptée à un usage mobile, séparée du navigateur.
Toutes les apps ne sont malheureusement pas prises en charge. J'ai pu passer par cette solution pour Google Drive, Google Meet et Youtube, entre autres.
L'autre petit plus sous EMUI 11, c'est que Petal Search vous propose désormais de créer directement ces raccourcis, sans que vous ayez à len faire vous même via les paramètres de votre navigateur.
Un autre très bon ajout à Petal Search est la possibilité de recevoir des notifications automatiques dès qu'une mise à jour d'une APK est disponible. En effet, vous n'êtes pas sans savoir qu'une APK est une version "statique" d'une app et que, sur un smartphone Huawei, elles ne sont donc pas mises à jour automatiquement via le Play Store puisque ce dernier est absent.
C'est donc un très bon pas en avant pour Huawei, puisque vous pouvez être notifiés dès qu'une MAJ est disponible, pour plus de sécurité côté software.
Pour le reste, je vous invite à lire mon test d'EMUI 11 pour éviter que cette section ne déborde trop sur le reste du test. Je mentionnerai tout de même l'ajout d'un nouveau menu "Today" pour remplacer votre Google Feed lorsque vous swipez tout à gauche sur l'écran d'accueil.
Vous pouvez aussi opter pour un l'affichage de vos apps dans un tiroir d'applications et toutes les fonctions natives d'Android sont présentes comme l'enregistreur d'écran, le mode sombre, le confort des yeux, etc...
Bref, comme je l'ai longuement expliqué, EMUI 11 n'est pas une alternative 100% complète à Android ni aux GMS. Mais sincèrement, j'invite tous mes détracteurs à le tester par eux-mêmes pour se rendre compte qu'hormis certains cas précis, les smartphones Huawei sont tout à fait utilisables dans ces conditions. On est loin d'avoir une UI totalement handicapée par l'absence des GMS.
Je ne peux en revanche me prononcer sur la question de gérer son écosystème de maison connectée qui tourne sous Google Home ni des objets connectés. Celia, l'assistant vocal de Huawei n'est sûrement pas pris en charge par la plupart des équipements que vous possédez déjà. Alexa est dans la liste des apps en attente de disponibilité dans l'AppGallery. Impossible d'installer Google Assistant.
Et il faut également rappeler que Huawei ne pourra pas continuer éternellement à baser son interface sur Android 10. Le passage vers HarmonyOS est une obligation. Et compte tenu de ce que le constructeur propose avec EMUI 11, je suis plus qu'optimisite quant à l'avenir de sa suite logicielle lorsque l'ère post-Google sera définitivement entamée.
La puissance du Kirin 9000
Le Huawei Mate 40 Pro tourne sur la dernière puce haut de gamme maison: Kirin 9000. LE CPU octo-coeur gravé en 5 nm a un noyau Cortex-A77 cadencé à 3,13 GHz, 3 noyaux Cortex-A77 cadencés à 2,54 GHz et 4 Cortex-A55 cadencés à 2,05 GHz. Il est couplé à un GPU Mali-G78.
C'est la partie la plus compliquée de ce test. Et pour cause, je n'ai pu installer qu'un seul benchmark graphique sur le Huawei Mate 40 Pro à savoir 3DMark. Les autres benchmarks ne sont pas encore disponibles sur l'AppGallery et il m'a été impossible de les faire fonctionner, ni même de simplement les lancer, après les avoir téléchargés via APK.
J'ai pu lire dans le test fait par XDA Developer que Huawei aurait bloqué l'installation de benchmarks et qu'il faudrait attendre une éventuelle pour y remédier. Cependant, j'ai aussi pu constater que GSMArena a publié des scores de benchmark dans son test provenant de Geekbench 5, que je n'ai personnellement pas pu installer.
Je vais donc essentiellement m'appuyer sur les résultats de 3DMark, qui propose malgré tout une panoplie assez complète de benchmarks. Et l'élément le plus notable de ce Huawei Mate 40 Pro est la différence de performances du Kirin 9000 en mode normal et en mode "Performance."
Comme de nombreux smartphones haut de gamme, le Mate 40 Pro propose un mode pour booster les performances, principalement pour les jeux vidéo. Généralement, les différences de performances sont assez légères. Sur le Huawei Mate 40 Pro, c'est le jour et la nuit.
Par défaut, en mode normal, le smartphone n'est pas vraiment impressionnant face à des concurrents équipés du Snapdragon 865 ou 865+ comme l'Asus ROG Phone 3, le Nubia RedMagic 5S ou le OnePlus 8 Pro. On est dans le haut du panier mais ce n'est rien de transcendant.
Une fois, le mode "Performance" activé, on atteint des scores qui dépassent nettement les smartphones gaming les plus performants du marché. C'est assez impressionnant sur le papier. Mais il y a un hic.
Comparatif de benchark du Huawei Mate 40 Pro (Performance Mode: Off)
Huawei Mate 40 Pro | RedMagic 5S | Asus ROG Phone 3 | OnePlus 8 Pro | |
---|---|---|---|---|
3D Mark Sling Shot Extreme ES 3.1 | 6317 | 7736 | 7724 | 7122 |
3D Mark Sling Shot Vulkan | 4953 | 7052 | 7079 | 6613 |
3D Mark Sling Shot ES 3.0 | 7677 | 9687 | 9833 | 8864 |
Geekbench 5 (Simple / Multi) | Pas testé | 902/3232 | 977 / 3324 | 887/ 3313 |
Mémoire PassMark | Pas testé | 27.442 | 28.568 | 27.118 |
Disque PassMark | Pas testé | 88.322 | 124.077 | 50.083 |
Comparatif de benchark du Huawei Mate 40 Pro (Performance Mode: On)
Huawei Mate 40 Pro | RedMagic 5S | Asus ROG Phone 3 | OnePlus 8 Pro | |
---|---|---|---|---|
3D Mark Sling Shot Extreme ES 3.1 | 8093 | 7736 | 7724 | 7122 |
3D Mark Sling Shot Vulkan | 5217 | 7052 | 7079 | 6613 |
3D Mark Sling Shot ES 3.0 | 9920 | 9687 | 9833 | 8864 |
Geekbench 5 (Simple / Multi) | Pas testé | 902/3232 | 977 / 3324 | 887/ 3313 |
Mémoire PassMark | Pas testé | 27.442 | 28.568 | 27.118 |
Disque PassMark | Pas testé | 88.322 | 124.077 | 50.083 |
Le hic, c'est la surchauffe ou plutôt le contrôle de température effectué par le Huawei Mate 40 Pro. Je ne dispose pas d'outils précis pour mesurer cette notion dans mes tests. Mais récemment, le benchmark 3DMark propose un test appelé "Wild Life". Ce test simule, sur 1 et 20 minutes, une session de jeu intense avec les graphismes poussés au max. L'idée est de voir comment se comporte le smartphone une fois poussé dans ses retranchements.
Ce benchmark nous indique alors la variation de température, le taux de FPS et la consommation de la batterie. La température va toujours augmenter, c'est une réalité physique inévitable. Mais plus les FPS fluctuent à mesure que la température augmente, plus on peut prendre la mesure du thermal throttling.
Je vous parle de cette notion de throttling dans mon guide sur les meilleurs smartphones gaming. Mais concrètement, il s'agit de la limitation des performances du smartphone afin de le préserver de la surchauffe. Et le Huawei Mate 40 Pro est très prompt à s'auto-brider afin de rester le plus froid possible.
Dans cet exemple ci-dessus, on peut voir que le Huawei Mate 40 Pro a nettement moins chauffé que le ROG Phone 3 d'Asus, maintenant la température maximale à 33°C contre 40°C pour le ROG Phone. Mais on peut noter que le framerate est nettement plus inconstant que sur le smartphone d'Asus.
Il suffit de comparer les deux graphiques tout à gauche de l'image ci-dessus, la différence entre la première boucle (1 minute) et la vintième boucle (20 minutes) est flagrante sur le Mate 40 Pro. Le ROG Phone 3 maintient un niveau de performances très similaire quant à lui.
C'est là qu'on peut voir l'un des impacts du thermal throttling. Afin de se préserver de la surchauffe, le Mate 40 Pro limite les performances, alors que le ROG Phone 3, mieux équipé en système de refroidissement, peut se permettre de chauffer davantage et plus longtemps tout en maintentant un niveau de perfs régulier.
Mais ça, c'est vraiment un détail technomaniaque dont la plupart des utilisateurs se moquent. On reste sur des performances brutes très haut de gamme, dans le très haut du panier de ce qui se fait actuellement sous Android. Pour autant, l'avance prise par le Huawei Mate 40 Pro et son mode performance n'est pas non plus énorme. Et avec la sortie très prochaine du Snapdragon 875, ce record de Huawei risque de ne pas tenir bien longtemps.
Le meilleur module photo du marché
Le Huawei Mate 40 Pro embarque un triple module photo à l'arrière très similaire à celui du Huawei P40 Pro avec:
- un capteur principal grand-angle de 50 MP, ouverture f/1,9, équivalent 28 mm, OIS, RYYB
- un téléobjectif périscopique de 12 MP, ouverture f/3,4, équivalent 125 mm, OIS
- un capteur ultra grand-angle de 20 MP, ouverture f/1,8, équivalent 18 mm
Le module photo est disposé de manière circulaire selon un design que Huawei appelle Super-Ring. Et le capteur ultra grand-angle est doté d'un système de lentilles particulier appelé "free form lens". Concrètement, Huawei troque la conception sphérique des optiques classiques pour adopter une conception asymétrique des lentilles avec une surface irrégulière.
L'idée derrière ce choix, fruit de plus de deux années de développement, est de limiter au maximum la distorision inhérente aux photos prises en ultra grand-angle, qui leur confère cet effet "fish eye" assez étrange. En dehors de cette nouveauté, on est tout à fait au niveau des excellents standards posés par le Huawei P40 Pro.
Les photos du Huawei Mate 40 Pro de jour
Sans grande surprise, le Huawei Mate 40 Pro s'en sort excellemment bien de jour. J'ai eu beaucoup de mal à libérer une après-midi pour y consacrer une séance photo suffisamment exhaustive. Et j'ai eu encore plus de mal à bénéficier de bonnes conditions de lumière à cause du climat berlinois.
Mais j'ai vraiment été convaincu par le Huawei Mate 40 Pro et son triplé de capteurs. Je parlerai du zoom en détails plus bas, mais la plus grande réussite de ce module photo, en dehors du zoom, est sa gestion de la plage dynamique.
La série de photos ci-dessous a été prise une après-midi de mi-novembre, de 14 à 15 heures. Le soleil est déjà presque entrain de se coucher. J'ai été surpris de préférer les photos capturées en ultra grand-angle à celles prises avec le capteur grand-angle.
Le niveau de détails est étonnamment bon en ultra wide, et je trouve la photo plus éclairée. Mais si on regarde les clichés en grand-angle, certes plus sombres, on peut noter que le niveau de détails est très bon. Le piqué est bien présent, l'image est nette et le bruit presque totalement absent. Même les zones les plus ombragées restent bien définies et aussi lisibles que les zones les plus éclairées.
Je trouve le rendu particulièrement naturel même si la balance des blancs tire très subtilement davantage vers les tons chauds, jaunes. On obtient des clichés chaleureux, doux, qui ne nous agressent pas la rétine à coups de couleurs artificiellement éclatantes. Seuls les iPhones proposent un rendu aussi naturel, le niveau de détails en moins.
On a aussi la possibilité de se passer du pixel binning et de prendre des clichés grand-angle en pleine définition de 50 MP. Mais j'ai trouvé la différence en termes de détails trop infime pour pouvoir être illustrée par une photo dans ce test.
Le duo de capteurs grand-angle et ultra grand-angle est donc globalement très performant, parmi les meilleurs que j'ai pu tester cette année. Et le Huawei Mate 40 Pro est sûrement le seul smartphone photo dont les clichés en ultra grand-angle peuvent sembler plus "beaux" que ceux capturés avec le capteur principal. Un tour de force du constructeur!
Les photos du Huawei Mate 40 Pro en zoom
Le gros point fort de Huawei depuis plusieurs années est sa capacité à proposer un zoom optique le plus performant du marché, c'est indiscutable. Sur la plupart des flagships actuels, les zooms qux grossissements fantaisistes de x10, x30, x50 ou x100 sont souvent inexploitables. Pas sur le Mate 40 Pro.
Concrètement, jusqu'au niveau de zoom x10, la perte de détails est presque imperceptible. C'est peut-être le contraste avec les performances inférieures de ses concurrents qui me fait exagérer mon ressenti. Mais j'ai sincèrement eu l'impression que le zoom maintenant un rendu plus qu'exploitable, même très bon, que ce soit en x2, x5 ou x10.
Logiquement, on peut noter le bruit numérique et la perte de piqué en x50. Mais c'est généralement le niveau de qualité qu'on obtient en zoom x10 sur d'autres modèles comme les flagships de Samsung, d'Apple, d'Oppo et même les saccro-saints Pixels de Google.
La stabilisation optique du téléobjectif du Mate 40 Pro joue un rôle clé dans ces performances. Faites l'essai avec un smartphone dépourvu d'OIS, vous aurez énormément de mal à prendre des photos au-delà du zoom x5 à main levée sans subir de flou de mouvement.
Je sais que j'ai l'air d'un fanboy ou d'un journaliste corrompu qui a reçu un bon gros chèque, mais j'ai tout bonnement été bluffé à chaque fois que j'ai opéré un zoom sur une de mes photos. Sans trépied, sans aucune compétence en photographie et sans utilisation du mode Pro, je trouve que c'est assez exceptionnel qu'un smartphone propose un tel rendu par défaut.
C'est selon moi le gros point fort de ce module photo. Le téléobjectif offre tellement de possibilités, il rend le Mate 40 Pro ultra polyvalent pour dénicher de nouvelles prises de vues. Je pense qu'aucun autre constructeur ne peut actuellement rivaliser avec Huawei sur ce point précis qu'est le zoom.
Les photos du Huawei Mate 40 Pro de nuit
Les photophones de Huawei sont également connus pour proposer de très bonnes photos de nuit. Personnellement, j'ai toujours préféré les rendus plus naturels, qui ne donnent pas l'impression que la photo a été prise en plein jour. Je trouvais le mode nuit dédié des P30/P30 Pro trop prononcé.
Sur le Huawei Mate 40 Pro, j'ai eu beaucoup de mal à différencier les clichés de nuit pris avec et sans mode nuit. J'ignore si c'est parce que le mode nuit est beaucoup moins aggressif, ou si c'est parce que le capteur principal de 50 MP et son filtre RYYB capte aussi énormément de lumière de nuit, même sans mode nuit.
Mais si on regarde bien les photos illustrées ci-dessus, on peut noter un correctif de l'exposition et de la balance des blancs, qui devient légèrement plus froide, de sorte à retirer cet effet jaunissant des éclairages nocturnes. Si vous observez le pavé au sol (zoomez sur votre écran), vous pourrez aussi remarquer que le bruit numérique est réduit et le piqué plus prononcé. On voit plus nettement les interstices entre chaque pavé.
L'impact du mode nuit est peut-être plus notable sur les photos ci-dessous. On peut voir que le ciel est légèrement plus clair, plus bleu que noir comparé au cliché de nocturne capturé sans mode nuit. L'exposition est aussi corrigée en limitant la lumière émise par les lampadaires, qui crament un peu trop l'image prise sans mode nuit.
Regardez le bâtiment sur la photo de l'Alexander Platz (en bas, de gauche à droite). Il est presque rouge, tout comme le ciel du fait de l'éclairage urbain. Avec le mode nuit, ces problèmes sont atténués et le cliché paraît plus propre, plus froid.
Globalement, le Huawei Mate 40 Pro propose une très bonne panoplie photo, la meilleure du marché selon moi. J'adore la polyvalence du module photo permise par l'excellent téléobjectif et le très bon mode nuit, j'adore la qualité de l'ultra grand-angle et je trouve le traitement logiciel subtil et naturel (ou plutôt réaliste).
Une autonomie solide
Le Huawei Mate 40 Pro embarque une batterie de 4400 mAh offrant une bonne autonomie. Avec l'écran paramétré selon un taux de raffraîchissement dynamique, variant entre 60 Hz et 90 Hz selon l'usage (jeux, navigation dans l'interface), le smartphone m'a tenu plus de 17 heures avant de passer sous la barre des 20% d'autonomie restante.
Malheureusement, je n'ai pas non plus pu installer le benchmark PCMark qu'on utilise chez NextPit pour pousser la batterie dans ses retranchements. Je me base donc sur mon utilisation quotidienne du smartphone, avec un temps d'écran de 6 heures par jour en moyenne consacré à des jeux mobiles, des appels en visio-conférence et du streaming musical sur l'essentiel de ma journée de bureau.
Concrètement, le smartphone tient un peu plus de deux jours d'utilisation. C'est un résultat très correct. Je trouve l'utilitaire de batterie d'ailleurs assez complet. Il ne permet pas de visualiser l'historique de votre consommation antérieur aux dernières 24 heures, ce qui est bien dommage pour les testeurs comme moi souhaitant prendre des captures d'écran après une semaine d'utilisation.
Mais on dispose de tout l'éventail de préservation de l'autonomie avec un mode d'économie d'énergie. On a aussi une charge adaptative qui prend en compte vos usages afin de mettre en pause ou ralentir le processus de charge lorsque vous n'utilisez pas le smartphone tout en faisant en sorte qu'il soit à 100% lorsque vous l'allumez au réveil.
Le Huawei Mate 40 Pro est par ailleurs livré avec un chargeur SuperCharge de 66 Watts qui permet de recouvrir 100% d'autonomie en moins de 50 minutes. Sur les trois essais que j'ai pris le temps de chronométrer (c'est la partie la plus ennuyeuse d'un test) je suis tombé autour de 47, 48 et 47 minutes pour passer de 0 à 100. Le Huawei Mate 40 Pro propose aussi une charge sans-fil en 50 Watts et une charge sans-fil inversée de 5 Watts.
Conclusion
Vous l'aurez compris, je ne vais pas jongler entre des "peut-être", des "si" et autres pirouettes rhétoriques pour vous dire que le Huawei Mate 40 Pro est un excellent smartphone haut de gamme à plus d'un titre mais qu'il est vraiment dommage qu'il n'embarque pas les services mobiles de Google.
Mais j'ai assez de recul pour ménager mes différentes subjectivités et vous dire que le Huawei Mate 40 Pro est un excellent smartphone mais... eh bien mais rien du tout.
L'absence des services Google se fait toujours ressentir certes. Mais dire qu'EMUI 11 sans GMS est inutilisable est totalement faux. Je trouve les efforts de Huawei sur sa suite logicielle prometteurs, et je ne regrette pas d'utiliser le Mate 40 Pro au quotidien depuis un mois. Vous saurez dans quelques mois si mon avis changera avec le temps ou non.
Le module photo survole la concurrence de loin, et j'ai été particulièrement convaincu par les possibilités qu'offre le téléobjectif ainsi que l'efficacité subtile du mode nuit. Le Kirin 9000 est un monstre de puissance, mais je m'interroge quant à la longévité de ses performances face à la concurrence de Qualcomm qui va bientôt se renouveler pour 2021.
L'autonomie est solide sans atteindre les sommets gravis par des références comme Xiaomi, par exemple. L'écran est très bien calibré et fluide même s'il se situe dans la moyenne du marché sur cette gamme de prix. Le design est sans conteste somptueux et digne du prix très élevé de ce smartphone ultra premium.
Ce n'est donc clairement pas un échec et mat mais plutôt un Roque pour ce Huawei Mate 40 Pro qui est la tour mettant à l'abri son roi.
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Bonsoir et merci pour ce test qui donne clairement envie! Je suis débrouillard mais ayant maintenant des enfants je ne peux pas passer beaucoup de temps à bidouiller comme à l'époque...
A vous lire ça à l'air vite fait. Pour ma part il me faut gmail car c'est mon gestionnaire de mail principal que je remplacerais par Email donc et google maps ou waze remplacés par... maps marche sur le mate 40 pro donc? Ce n'est pas temporaire?
Mon utilisation et souhaits : photos de nuit et de mes enfants donc en conditions difficiles et autonomie solide car power user, surf, streaming video et audio.
Vous me conseillez toujours ce smartphone car je bave dessus depuis un moment et votre test me donne envie depuis le temps que j'attends avec mon galaxy s7...
Je pensais prendre un s20+ mais autonomie faiblarde et photo bien mais sans plus.
Question subsidiaire, pas de limitation de budget, Huawei mate 40 pro, Huawei p40 pro ou IPhone 12 pro max (par quoi remplacer new pipe sur iphone si on veut écouter youtube écran éteint?)
Enfin vu le nouveau soc snapdragon 888 qui devrait améliorer les photos de manière significative à ce que je lis ça et là, est-il urgent d'attendre pour remplacer mon S7 ou bullshit?
Merci pour votre test et de votre aide.
Mlb
Bonjour comment avez vous fait pour contourner les problème avec Google car je ne trouve rien qui fonctionne correctement.
J'aimerais pouvoir aussi utiliser Google message normalement.
Perso, Google Messages marche sans problème. J'ai téléchargé l'APK via Petal Search et c'est nickel. Les notifs marchent, mes anciens messages sont là, etc...
Est-ce qu'il existe une solution pour androidauto ?
Bonsoir, non pas que je sache. Il existe une APK téléchargeable via Petal Search mais elle ne marche pas sur le Huawei Mate 40 Pro que j'utilise actuellement.
Sur l'AppGallery, l'app est sur la liste d'attente. Ce qui veut dire que Huawei bosse/négocie avec les devs pour une compatibilité avec les HMS (Huawei Mobile Services).
j'ai trouvé un post du forum Huawei où ils expliquent que c'est en cours. Mais le post de forum date déjà de juin dernier donc bon...
https://consumer.huawei.com/en/community/details/Android-Auto-on-p40-pro-plus/topicId_112097/
Tjrs pas trouver de solution pour Android auto c'est la seul apps où je suis bloquer tout le reste es ok snif
Les photos sont très belles, l'interface un monde plus grand à apprivoiser et qui me donne très envie de bousculer mes habitudes
Actuellement c'est le meilleur smartphone toutes catégories confondues même si les services Google sont absents d'ailleurs il y a plusieurs façons de contourner ce problème