Test du Samsung Galaxy S21 Ultra, bis repetita et ça marche
Comme son prédécesseur, le Samsung Galaxy S21 Ultra est un concentré extravagant de ce qui se fait de mieux sur le marché des smartphones Android actuellement. Mais cette année, Samsung maîtrise mieux sa démesure et propose un smartphone flagship ultra premium plus affiné.
Plus
- Le design osé et assumé
- Ecran Amoled WQHD+ 120 Hz sublime
- Eynos 2100 en net progrès
- Module photo le plus polyvalent du marché
- Le zoom x10 très efficace
- L'autonomie correcte
- OneUI 3.1 fluide et riche en fonctionnalités
Moins
- L'Exynos 2100 ne surclasse pas le Snapdragon 888
- Pas de chargeur inclus
- Pas de port microSD
- Charge rapide limitée à 25 Watts
- Le S-Pen totalement gadget et bridé
- Son prix (bien que moins cher que le S20 Ultra)
À qui s'adresse le Samsung Galaxy S21 Ultra?
Le Samsung Galaxy S21 Ultra, le nouveau fleuron des fleurons du géant sud-coréen est, comme son prédécesseur le Samsung Galaxy S20 Ultra, le flagship Android parmi les plus chers et les plus ostentatoires du marché. Avec le premier smartphone ultra premium de cette année 2021, Samsung frappe fort même si le pas technologique depuis la génération précédente n'est pas le plus notable.
Le Samsung Galaxy S21 Ultra est équipé du SoC maison Exynos 2100 gravé en 5 nm, d'un écran WQHD+ au taux de raffraîchissement de 120 Hz adaptatif, d'une batterie de 5000 mAh compatible charge rapide et sans-fil et d'un quadruple module photo de 108 MP avec deux téléobjectifs dédiés.
Si le smartphone ne marque pas une nette évolution par rapport au modèle précédent, les ajouts et correctifs apportés par Samsung ont permis de perfectionner la recette extravagante du Samsung Galaxy S20 Ultra avec un Galaxy S21 Ultra plus affiné, plus abouti. Le Samsung Galaxy S21 Ultra se permet même le luxe d'être 100 euros moins cher que le S20 Ultra.
Le smartphone restera certes incaccessible pour bon nombre d'utilisateurs, moi y compris, mais il a le mérite, comme chaque flagship, de poser certains standards ou du moins de tenter d'imposer certaines tendances qui font parler la technosphère et font bouger l'industrie.
Le Samsung Galaxy S21 Ultra a été un smartphone fascinant à tester, et il sera fascinant à utiliser si vous avez les moyens de débourser entre 1259 et 1439 euros pour les trois configurations 128 Go/12 Go, 256 Go/12 Go et 512 Go/16 Go.
Un look qui vous crie sa classe au visage
Le Samsung Galaxy S21 Ultra n'est pas une génération de rupture ni d'innovation majeure par rapport au Samsung Galaxy S20 Ultra. Mais en termes de design, Samsung a incontestablement entamé un virage très serré. Ce qui interpelle de prime abord, c'est l'énorme module photo à l'arrière.
Les trypophobes le détesteront mais les fétichistes de smartphones bizarres comme moi seront étrangement séduits. Les cinq orifices du module photo, alignés verticalement dans le coin supérieur gauche, sont recouverts d'une couche d'aluminium et non de verre comme c'est généralement le cas.
Un revêtement mat en prolongement de celui qu'arbore le reste du dos, en verre Gorilla Glass Victus, qui dans son coloris noir confère au Samsung Galaxy S21 Ultra un look classieux mais sérieux, imposant mais pas criard. Le module photo "enrobe" la tranche du smartphone, donnant l'impression que l'appareil a été taillé d'une seule pièce.
Ce module photo est certes protubérant mais on comprend tout de suite l'accent que Samsung a voulu mettre avec ce choix de design. Ce n'est pas une vilaine tumeur que le constructeur n'a pas réussi à cacher, c'est un joyaux sciemment mis en avant. Gardez vos dos en pOlYcArBoNaTe (on parle de plastique, arrêtons avec les euphémismes endimanchés)!
Vu de face, le Samsung Galaxy S21 Ultra a tout de suite l'air plus classique. L'écran légèrement incuvré est percé d'un poinçon Infinity-O centré en haut. Cet écran de 6,8 pouces cache le lecteur d’empreintes à ultrasons que Samsung a très bien retravaillé et qui est nettement plus rapide et fiable que sur les précédents modèles (depuis le Galaxy S10).
On retrouve un tiroir double nano SIM en bas mais pas de slot microSD ni de prise jack. La certification IP68 est évidemment de la partie et le Samsung Galaxy S21 Ultra fait totalement l'impasse sur la mode des smartphones compacts avec des dimensions de 75,6 x 165,1 x 8,9 mm et un poids de 227 grammes.
Dans l'ensemble, j'ai été séduit par l'esprit radical du design de ce Samsung Galaxy S21 Ultra. Je suis ravi de retrouver un écran incurvé et un dos en verre mat plutôt qu'en plastique. Le gargantuesque module photo ne sera pas du goût de tout le monde mais j'aime les choix osés et ostentatoires. C'est un produit de luxe et il nous le fait savoir.
Toujours le meilleur écran Amoled du marché
Le Samsung Galaxy S21 Ultra est doté d'un grand écran Amoled dynamique de 6,8 pouces en WQHD+, avec une résolution de 3200 x 1440, bien qu'il faille noter que Samsung règle le smartphone en FHD+ par défaut, autonomie oblige. Cet écran propose un taux de raffraîchissement adaptatif jusqu'à 120 Hz, en fonction du type de contenu que vous regardez sur le smartphone.
On peut donc très bien descendre jusqu'à 10 Hz pour lire un eBook comme monter jusqu'à 120 Hz pour jouer à Call of Duty Mobile. Vous avez la possibilité de forcer un taux de rafraîchissement constant de 60 Hz si vous le souhaitez, mais vous ne pouvez pas forcer un taux constant de 120 Hz, autonomie oblige, encore une fois.
Cependant, le passage d'un taux de raffraîchissement à l'autre n'est pas toujours logique. Sur YouTube, par exemple, le smartphone maintient les 120 Hz lorsque vous regardez des vidéos HDR, mais retombe à 60 Hz pour les vidéos en 30/60 fps sans HDR ou à 48 Hz pour les vidéos en 24 fps.
Sur Netflix ou Amazon Prime Video, le S21 Ultra en fait de même. On reste à 120 Hz pour les vidéos HDR haute résolution, puis 60 Hz pour les vidéos SDR en 30/60 fps et 48 Hz pour les vidéos SDR en 24 fps. Et étrangement, le Always On Display est bloqué à 60 Hz, alors que c'est précisément dans ce genre de scénarios que le passage à 10 Hz serait pertinent pour économiser de la batterie.
L'écran est également incurvé, alors que les Galaxy S21 et Galaxy S21 Plus standard utilisent des écrans plats. Et je ne peux que me réjouir de ce choix de Samsung, quoi que puissent en dire les partisans de l'effet de mode courbophobe.
D'autant que l'inclinaison de l'écran reste assez mesurée, permettant une assez bonne préhension tout en évitant les faux contacts tactiles. Il faut toutefois noter qu'il est légèrement plus petit que celui du Samsung Galaxy S20 Ultra de l'an dernier, qui affichait 6,9 pouces de diagonale.
L'écran du Samsung Galaxy S21 Ultra est censé être le plus lumineux du marché, avec une luminosité maximale rocambolesque de 1500 nits! Mais ne vous faites pas trop d'illusions car ce chiffre n'est atteint que lors de la lecture de contenus vidéos HDR et ne fonctionne pas sur la totalité de la surface de la dalle.
Le rendu des couleurs est géré à la manière de Samsung avec l'approche habituelle naturelle ou vive. Le mode vif propose un curseur à 5 positions, des tons les plus froids aux plus chauds. Le point médian par défaut du curseur est celui qui offre la colorimétrie la plus fidèle, selon moi. Mais c'est un ressenti à l'œil nu puisque je ne dispose d'aucun outil ni logiciel de mesure.
Une nouveauté cette année est le mode Eye Comfort Shield. Il s'agit d'une nouvelle fonctionnalité proposant un filtre de lumière bleue qui permet d'ajuster la couleur de l'affichage en fonction de l'heure de la journée (réglage adaptatif par défaut), ou de choisir un intervalle prédéfini pour limiter l'intensité de la lumière bleue émise par l'écran du Samsung Galaxy S21 Ultra.
Sans grande surprise mais non sans mérite, Samsung nous livre encore une fois un écran Amoled sublime. Jouer à Call of Duty Mobile avec les graphismes au max et l'écran en WQHD+ à 120 Hz est tout simplement jouissif (oui, même si le jeu est bloqué à un framerate de 60 fps).
Le S-Pen S-Uper gadget
Le Galaxy S21 Ultra est doté d'une couche Wacom sur le dessus de l'écran et prend en charge les stylets tiers compatibles Wacom, y compris tous les S-Pens. Samsung a lancé un nouveau S-Pen exclusif au Galaxy S21 Ultra qui est plus grand et qui ressemble plus à un crayon classique.
Ce S-Pen "nouvelle génération" n'apporte rien de nouveau par rapport à celui du Samsung Galaxy Note 20 et fait même l'impasse sur les fonctionnalités Bluetooth telles que les Air Gestures. Il faudra attendre le S-Pen Pro pour en profiter.
Je n'ai pas reçu le nouveau S-Pen pour ce test et j'ai donc utilisé le S-Pen du Samsung Galaxy Note 20 Ultra, totalement identique hormis en termes de design et de form factor. Vous pouvez retrouver mon avis complet dans cet article, mais pour le premier smartphone Galaxy S à prendre en charge un stylet, Samsung aurait pu faire mieux.
Le nouveau S-Pen, uniquement compatible avec le Samsung Galaxy S21 Ultra, est vendu 39,90 euros à l'unité, ou 79,90 euros avec la coque en silicone de base. La facture peut monter jusqu'à 99,90 euros, donc C.E.N.T. euros avec l'étui Clear View doté d'une ouverture transparente pour consulter l'heure et vos notifications.
Bien que Samsung ait "offert" un étui+S-Pen pour les précommandes du Samsung Galaxy S21 Ultra, le stylet reste un accessoire totalement optionnel qu'il faudra acheter séparément dans la plupart des cas. Il n'est donc pas un argument de vente, une fonction-clé de l'expérience utilisateur comme c'est généralement le cas sur un Galaxy Note.
Aux yeux de Samsung, le nouveau S-Pen est donc tout aussi dispensable que le chargeur puisque ni l'un ni l'autre ne sont fournis de base avec le Samsung Galaxy S21 Ultra. Le smartphone ne dispose même pas d'emplacement pour ranger le stylet, rendant l'utilisation des coques dédiées quasi-indispensable.
Je ne dis pas qu'il s'agit là d'une perte impardonnable, qui nuit sérieusement à l'expérience utilisateur. Ce n'est pas le cas, selon moi. Mais c'est tout de même très risible de voir Samsung en parangon de l'anti-gaspillage, du surcyclage et de la durabilité des produits tech, alors qu'il use et abuse des mêmes procédés qu'un certain Apple en voulant forcer l'achat d'accessoires vendus à prix d'or.
OneUI 3.1, l'une des meilleures surcouches Android
Le Samsung Galaxy S21 Ultra tourne sous Android 11 et embarque la surcouche maison OneUI 3.1 dont je vous proposerai un test plus complet prochainement.
Samsung a fait la promesse audacieuse (pour un constructeur Android) d'assurer 3 mises à jour majeures de l'OS, ce qui signifie que votre nouveau Galaxy S21 Ultra devrait être éligible pour recevoir Android 14 en 2023.
OneUI 3 a déjà apporté un certain nombre de nouvelles fonctionnalités à cette interface utilisateur très populaire et parmi les plus complètes du marché, comme la prise en charge des notifications de bulles, un accès rapide aux widgets, un contrôle plus précis du volume et l'introduction de Samsung Free.
La mise à jour 3.1 ajoute un certain nombre de petites modifications, comme les appels vidéo en arrière-plan, le mode Director's View pour les photos/vidéos et la possibilité d'enregistrer des vidéos en même temps à partir de la caméra avant et arrière (voir la section photo pour plus de détails).
Les nouveautés de OneUI 3.1
Les widgets depuis l'écran de verrouillage
La première nouveauté notable de OneUI 3.1 est l'amélioration des widgets depuis l'écran de verrouillage. Sans déverrouiller votre smartphone, vous pouvez accéder aux widgets tels que le lecteur multimédia, la météo, vos réveils ou les fonctions de bien-être digital. Certains de ces widgets peuvent même s'afficher sur l'Always On Display.
Le multitâche plus intuitif
Samsung a une certaine avance sur Google s'agissant du multitâche et du multifenêtre dans son interface. Avec OneUI 3.1, l'affichage de deux applications en écran scindé est rendu plus intuitif. Il suffit d'ouvrir une application depuis le volet "Edge panel" en swipant vers la gauche depuis le coin supérieur droit.
Vous pouvez alors glisser déposer l'application pour l'afficher en écran scindé. Un mini menu contextuel apparaît au niveau de l'interstice entre deux apps en écran scindé pour créer rapidement une paire d'applications. Pour le reste, on retrouve un mode multitâche avec des fenêtres flottantes déjà connu sous OneUI 2.5 et qui s'avère toujours aussi pratique pour les power users.
Un volet de notifications retravaillé
Samsung applique logiquement les changements apportés par Android 11 quant au volet de notifications. On retrouve un lecteur multimédia retravaillé, un contrôle du volume plus poussé, une gestion de l'affichage des notifications (en bulle, par ordre de priorité, etc...) ainsi qu'un historique de notifications au cas où vous en auriez effacé une un peu trop vite.
Samsung a également intégré la fonction de gestion des appareils connectés d'Android 11 dans l'option "Appareils" dans les réglages rapides. Grâce à cette fonction, vous pouvez ajouter à ce menu des objets connectés de Google Home et autres ainsi que vos wearables.
Un choix assez étrange dans la mesure où Google a intégré cette fonction à son Power Menu sous Android 11, accessible par une pression prolongée sur le bouton d'alimentation. Mais Samsung étant Samsung, ce Power Menu n'existe pas dans OneUI 3.1 et l'appui sur le bouton d'alimentation vous redirige vers... Bixby!
Google Discover enfin accessible
Tout à gauche de l'écran d'accueil, One UI 3.1 permet enfin d'afficher son fil d'actualité Google Discover, longtemps boudé par Samsung. Par défaut, le lanceur d'actions est évidemment configuré pour afficher Samsung Free, mais vous pouvez changer tout ça en accédant aux paramètres de personnalisation de l'écran d'accueil (appui prolongé sur votre fond d'écran).
Des effets pour "pimper" vos appels en visio
Samsung a implémenté des effets qu'il est possible d'appliquer à vos appels vidéo. Cette fonctionnalité se trouve dans la section "Options avancées" des paramètres système et vous permet d'ajouter automatiquement des effets d'arrière-plan sympas pendant les appels en visioconférence comme un effet Bokeh, un fond d'écran etc...
Seules Zoom et Google Duo sont pour l'instant compatibles. Google Duo bénéficie d'ailleurs d'une intégration plus poussée avec l'ajout d'un bouton contextuel dans l'application téléphone (intégré au bouton d'appel) qui permet de passer directement un appel vidéo via Google Duo. Une fonction hyper utile pour les 3 utilisateurs dans le monde qui se servent réellement de Google Duo...
Retirer les données GPS des photos avant de les partager
Cette fonction vous permet de supprimer facilement les données de géolocalisation de vos photos avant de les partager avec vos proches. Cette option activable depuis vos paramètres s'affiche alors de manière contextuelle dans les options de partage d'une photo depuis votre galerie.
Latitude, longitude, lieu, vous pouvez supprimer toutes ces données qui seront alors incaccessibles pour le destinataire. Mais Samsung va encore plus loin dans OneUI 3.1 avec la fonction Private Share.
Concrètement, cette option (qui ne marche qu'avec une carte SIM et entre plusieurs smartphones Samsung compatibles) permet de partager n'importe quel fichier et de choisir le moment où vous souhaitez révoquer l'accès audit fichier.
Vous pouvez révoquer manuellement l'accès à une photo après l'avoir partagée par exemple, ou opter our la révocation automatique après deux jours. Une fonction qui pourrait s'avérer utile lorsque vous envoyez des fichiers sensibles comme, je ne sais pas, des nudes, par exemple?
Les fonctions de bien-être numérique repensées
Un effet de mode presque devenu une règle suite aux gros efforts de Google en la matière depuis Android 10, les fonctions de "digital wellbeing" sont également mises à l'honneur dans OneUI. Je trouve assez sympa le fait de voir mon temps d'écran et la répartition de mes usages sur chaque application, d'autant que ces informations sont disponibles sous forme de widget de puis l'écran de verrouillage.
Il est d'ailleurs possible de paramétrer un minuteur pour chaque application et de se fixer des objectifs pour réduire son temps d'écran. Une fonction de suivi du volume permet au Samsung Galaxy S21 Ultra de comprendre vos habitudes d'écoute et d'ajuster le volume afin de préserver votre ouïe.
Le plus intéressant selon moi est le mode "Bedtime" qui permet de programmer votre réveil afin d'optimiser votre cycle de sommeil. En fonction de l'heure de réveil que vous avez choisie, l'application vous envoie une notification lorsque sonne l'heure de coucher optimale.
OneUI 3.1 est fidèle à l'esprit de Samsung en matière logicielle. Le constructeur ne suit pas l'évolution d'Android à la lettre mais à la carte. Samsung pioche donc pour sélectionner les fonctions essentielles mais continue de défendre mordicus certaines de ses solutions maison.
Certains regretteront que la "collaboration" avec Google n'ait pas été poussée jusqu'au bout, notamment pour ce qui est de l'intégration plus intuitive de Google Pay via le Power Menu. Et OneUI 3.1 n'est clairement pas la surcouche Android la plus légère qui soit. Mais je trouve l'éventail de fonctionnalités et d'options de personnalisation plus que complet, faisant de OneUI 3.1 l'une des meilleures interfaces Android actuellement.
L'Exynos 2100 aussi puissant que le Snapdragon 888?
En Europe, le Samsung Galaxy S21 Ultra est équipé du SoC maison de Samsung Exynos 2100. "Exynos is back", promettait Samsung lors du lancement de ses nouveaux smartphones. Il faut dire qu'il serait temps que Samsung propose enfin des performances au moins équivalentes entre ses modèles Exynos et Snapdragon.
D'emblée, je vous évite le blabla que chaque testeur vous rabache à chaque fois: oui, évidemment, vous pouvez faire tourner tous les jeux les plus exigeants avec les graphismes poussés au max et effectuer toutes les tâches inhérentes à une utilisation quotidienne normale sans aucun soucis. Cela coule de source sur un smartphone à 1200 euros.
Attaquons les choses sérieuses. Comme le Snapdragon 888, l'Exynos 2100 est gravé en 5 nm et a une disposition en trois clusters et utilise les mêmes noyaux que la puce de Qualcomm (bien que ce dernier aurait légèrement modifié le noyau principal).
Ces processeurs sont pilotés par le Cortex-X1 d'ARM, une conception axée sur les performances sans compromis, basée sur le Cortex-A78. Ensuite, il y a un trio de Cortex-A78, des Cortex ordinaires, tandis que quatre Cortex-A55 pour des tâches plus banales portent le nombre total de noyaux à huit.
En dépit de cette configuration similaire, il y a une différence dans les rythmes d'horloge. Les chiffres d'Exynos indiquent 1x2.9GHz + 3x2.8GHz + 4x2.2GHz, alors que la fiche technique du Snapdragon 888 indique 1x2.8GHz + 3x2.4GHz + 4x1.8GHz. Ces taux plus élevés peuvent donner à la puce de Samsung un avantage pour certaines applications.
Côté GPU, l'Exynos 2100 utilise un GPU Mali-G78 à 14 cœurs et promet une amélioration de 46 % par rapport à la dernière génération. Le Snapdragon 888 est quant à lui équipé de l'Adreno 660 GPU, qui, selon Qualcomm, est 35 % plus rapide et 20 % plus économe en énergie que l'Adreno 650 de l'année dernière.
On peut d'emblée constater une nette progression, en termes de performances brutes du CPU, de l'Exynos 2100 du Samsung Galaxy S21 Ultra par rapport à l'Exynos 990 de l'an dernier. Encore heureux me direz-vous mais il faut rendre à César ce qui est à César.
Mais côté puissance de calculs graphiques, c'est une autre histoire. Je ne dispose pas encore d'appareil doté du Snapdragon 888 pour faire mes propres comparatifs de benchmarks. Mais même face à un Snapdragon 865+, l'Exynos 2100 ne domine pas toujours clairement sur la durée et se fait parfois surclasser.
J'ai comparé le Samsung Galaxy S21 Ultra aux performances du Kirin 9000 du Huawei Mate 40 Pro et du Snapdragon 865+ de l'Asus ROG Phone 3.
J'ai donc lancé divers benchmarks graphiques en activant pour chaque smartphone le mode de performance. Pour chaque benchmark, j'ai effectué 3 sessions d'un même test tout en espaçant les tests de plusieurs minutes afin de laisser aux appareils le temps de refroidir et de fournir les meilleures prestations possibles.
Les scores que vous voyez dans le tableau ci-dessous sont les scores les plus élevés obtenus parmi les 3 sessions de chaque test.
Samsung Galaxy S21 Ultra
Benchmarks | Samsung Galaxy S21 Ultra | Samsung Galaxy S20 Ultra | Asus ROG Phone 3 | Huawei Mate 40 Pro |
---|---|---|---|---|
3D Mark Sling Shot Extreme ES 3.1 | 7373 | 6752 | 7724 | 8093 |
3D Mark Sling Shot Vulkan | 5175 | 5925 | 7079 |
5217 |
3D Mark Sling Shot ES 3.0 | 7291 | 7403 | 9833 |
9920 |
Geekbench 5 (Simple / Multi) | 942 / 3407 | 747 / 2690 | 977 / 3324 | Pas testé |
Mémoire PassMark |
31.752 | Pas testé | 28.568 |
Pas testé |
Disque PassMark |
81.108 | Pas testé | 124.077 |
Pas testé |
En mode performance, le Huawei Mate 40 Pro dépasse nettement les scores obtenus par le Samsung Galaxy S21 Ultra. Et sur les benchmarks graphiques de 3DMark, le Snapdragon 865+ de l'Asus ROG Phone ou du Lenovo Legion Duel s'accrochent.
Mais c'est surtout le contrôle de température, ou plutôt la résistance du Samsung Galaxy S21 Ultra à la montée de la température, qui laisse un peu à désirer. En plus des benchmarks classiques qui sont rarement parlants, j'ai également soumis les appareils aux nouveaux Wild Life Stress Tests de 3D Mark.
Concrètement, il s'agit de 2 tests qui simulent un usage gaming intensif, l'un d'1 minute et l'autre de 20 minutes. Sur une courte session d'1 minute, par exemple, le Lenovo Legion Duel est logiquement moins puissant que le Samsung Galaxy S21 Ultra et son SoC Exynos 2100 en termes de performances brutes.
Mais sur une session intense de 20 minutes, le Lenovo Legion Duel creuse très nettement l'écart avec le Samsung Galaxy S21 Ultra. La différence se fait au niveau du contrôle de température et de la résistance face au thermal throttling (la limitation des performances pour préserver le smartphone de la surchauffe).
Regardez les graphiques du haut de l'illustration ci-dessous. L'écart de performances entre la première boucle de test (courbe verte) et la dernière boucle (courbe violette) est significativement plus grand sur le Samsung Galaxy S21 Ultra. Cela traduit une perte de performance à mesure que la session de jeu se prolonge.
Sur le Lenovo Legion Duel, les deux courbes sont quasiment identiques, les performances restant donc plus constantes d'un bout à l'autre de la session de jeu. Pourtant, les deux smartphones ont connu une montée en température assez similaire.
Mais on peut voir de très nettes pertes de performances, notamment des drops de framerate (FPS) à mesure que la température augmente (courbe rouge, deuxième rangée de l'illustration) et que l'autonomie diminue (courbe verte, troisième rangée de l'illustration).
Je ne peux logiquement pas encore me prononcer sur le débat Exynos 2100 vs Snapdragon 888. Il existe de nombreux sites plus spécialisés et qui ont accès aux deux SoC si vous voulez trancher cette question. Je peux simplement dire que le Samsung Galaxy S21 Ultra version Exynos est un smartphone très puissant, mais il n'est pas le plus puissant du marché. Probablement pas plus puissant ou ne serait-ce aussi puissant que sa variante Snapdragon 888.
La meilleure polyvalence en photo avec 108 Mégapixels et 2 téléobjectifs
Le Samsung Galaxy S21 Ultra revoit la copie de son module photo par rapport au Samsung Galaxy S20 Ultra de l'an dernier. En lieu et place d'un téléobjectif périscopique de 48 MP, on retrouve deux téléobjectifs dédiés de 10 MP chacun.
Le capteur principal de 108 MP n'est plus le Isocell Bright HM1 qui avait beaucoup de soucis de mise au point mais le nouveau Isocell Bright HM3. Et Samsung semble avoir corrigé de nombreux problèmes depuis la précédente génération de flagships Ultra.
Le capteur HM3 présente plusieurs améliorations par rapport au HM1 (utilisé sur le S20 Ultra et le Note20 Ultra). Il s'agit notamment de l'amélioration des performances du HDR, de la faible luminosité et de l'autofocus. Le cinquième "trou" que vous voyez au dos est l'emplacement de l'autofocus laser.
La fiche technique du Samsung Galaxy S21 Ultra est la suivante:
- un capteur principal de 108 mégapixels (f/1,8), équivalent 24 mm
- ultra grand-angle de 12 mégapixels (f/2,2), 120 degrés, équivalent 13 mm
- téléobjectif x3 de 10 mégapixels (f/2,4) équivalent 72 mm
- téléobjectif x10 de 10 mégapixels (f/4,9) équivalent 240 mm
- capteur ToF avec autofocus laser
Les photos du Samsung Galaxy S21 Ultra de jour
L'appareil photo principal utilise le dernier capteur ISOCELL HM3 1/1,33" de Samsung, d'une capacité de 108MP, avec une grille de 12 000 x 9 000 pixels et un pas de 0,8µm. Il est doté d'un filtre Bayer nona-pixel qui permet de réduire la taille des pixels de 9 à 1, de sorte que la taille effective des pixels est de 2,4µmm et la résolution de 12 MP. La lentille avant a une longueur focale équivalente à 24 mm et une ouverture de f/1,8.
De jour, rien à signaler sans surprise puisque Samsung fait du Samsung. Excellent niveau de détails, plage dynamique bien gérée et colorimétrie qui flatte les yeux en saturant la colorimétrie via l'optimiseur de scène pour ainsi embellir ce qui doit être beau dans un cliché - le bleu du ciel, le vert de l'herbe etc...- quitte à sacrifier le naturel.
La mise au point est nettement plus rapide que sur les modèles précédents et surtout moins capricieuse. Le capteur principal de 108 MP opère un pixel binning par 9. Autrement dit, il traite regroupe 9 neuf pixels en un seul gros pixel pour augmenter la quantité de détails capturés. Les clichés ont donc une résolution finale de 12 MP.
On peut aussi prendre des photos en pleine résolution de 108 MP mais je vous le déconseille. D'abord, parce qu'ils occupent trop d'espace de stockage dans votre galerie mais aussi et surtout parce que les photos ne sont pas très belles en termes d'exposition.
Globalement, l'objectif ultra grand-angle de 12 MP n'a rien de particulier mais fait tès bien son travail. Le module est apparemment le même que sur le S20 et le Note 20. Il s'appuie sur un capteur de 12 MP de 1/2,55" avec des pixels de 1,4 µmm et utilise un objectif équivalent 13 mm avec ouverture f/2,2 censé fournir un champ de vision de 120 degrés. Mais contrairement à la dernière génération de fleurons, le S21 Ultra offre un autofocus sur cet objectif.
La colorimétrie et l'exposition restent plus ou moins cohérentes avec les clichés grand-angle à condition de bénéficier d'une bonne luminosité. L'effet de distorsion reste assez limité aux bords de l'image tout comme la perte de détails.
Mais le plus intéressant de ce module photo sont les deux téléobjectifs dédiés, et particulièrement celui responsable pour le zoom optique x10.
Le zoom du Samsung Galaxy S21 Ultra
Le zoom sur les flagships Samsung reste pour moi une douloureuse piqûre de rappel, une sorte de PTSD qui me rappelle à quel point le bullshit marketing autour du Spatial Zoom x10 du Galaxy S20 Ultra m'avait déçu. Mais avec son duo de téléobjectifs x3 et x10, le Samsung Galaxy S21 Ultra me fait presque oublier les travers de son prédécesseur.
Le premier téléobjectif x3 utilise un capteur de 10 MP d'une taille de 1/3,24" (taille de pixel de 1,22 µm) couplé à un objectif équivalent 70mm avec ouverture f/2,4, stabilisé. Il prend en charge le PDAF à double pixel et offre un zoom optique 3x.
Le deuxième téléobjectif x10 possède le même capteur de 10 MP mais celui-ci se trouve derrière un objectif périscopique équivalent 240 mm avec ouverture f/4,9 et stabilisation optique (OIS). Le PDAF à double pixel est également disponible, et avec celui-ci, vous pouvez faire un zoom optique 10x.
Le zoom optique x3 du Samsung Galaxy S21 Ultra est très bon. Si perte de détails il y a, elle est presque imperceptible à l'œil nu et il faut vraiment coller les yeux à son écran pour noter quelques légers artefacts.
Le téléobjectif x3 dispose d'une plus grande ouverture (f/2,4) que son confrère x10 (f/4,9). Ce qui veut dire qu'il capte plus de lumière et permet donc de produire des photos plus fines, plus riches en piqué. Le résultat est dans le très très haut du panier, smartphones Android et iPhone confondus.
Mais le plus intéressant reste ce téléobjectif à zoom optique x10, dont le Samsung Galaxy S21 Ultra garde l'exclusivité face à ses deux petits frères les Samsung Galaxy S21 et S21+.
Si les clichés sont logiquement moins détaillés qu'avec le zoom x3, ils restent spectaculairement riches. Les textures d'un mur en pierre, les aspérités d'une sculpture en vert-de-gris, les reliefs d'un monument ou la texture des feuillages... les gains en qualité et en netteté par rapport à un zoom numérique ou hybride sont palpables grâce à l'objectif téléscopique.
Même en le comparant à des cadors du secteur, comme le Huawei Mate 40 Pro, le Samsung Galaxy S21 Ultra s'en sort haut la main. Certes, on peut noter un certain lissage pour limiter le bruit numérique. Mais c'est vraiment satisfaisant voire même rassurant de savoir qu'on dispose d'autant de marge pour grossir ses clichés sans se retrouver avec une bouillie de pixels.
En comparant, injustement je le conçois et n'ai pas la prétention d'être un testeur de DxOMark, les zoom x100 du Samsung Galaxy S21 Ultra et zoom x50 du Huawei Mate 40 Pro, j'ai été impressionné de ne pas trouver les clichés de Samsung totalement inexploitables.
Certes, le niveau de détails et le bruit numériques sont plus contenus sur le Huawei Mate 40 Pro, mais gardez en tête que le grossissement est également deux fois inférieur.
Je me suis même surpris à utiliser, d'abord sans grand espoir, le zoom x30 qui reste très efficace bien qu'on sente une nette chute du niveau de détails. Mais c'est vraiment dingue de se dire qu'en 2021, un zoom x30 voire x50 est exploitable.
Quand je vous dis que les capteurs macro et de profondeur ne servent à rien à part remplir artificiellement une fiche technique. Un téléobjectif apporte même plus de polyvalence au module photo qu'un ultra grand-angle! Même un photographe totalement profane comme moi peut s'amuser avec la multitude de prises de vues différentes que permet de capturer le zoom optique.
Je n'irais pas jusqu'à dire que le SuperZoom x100 a dépassé le stade de gadget pour fanfaronner autour d'une prouesse technique qui n'a pas encore d'utilité concrète. Mais les photos en zoom x100 me paraissent honnêtement moins ridicules que sur le Galaxy S20 Ultra.
Avec la fonction Zoom Lock, qui permet de verrouiller le viseur et donc la mise au point sur un sujet zoomé, même en mouvement, je me suis amusé à épier des passants à des dizaines voire une centaine de mètres (pas plus hein, n'exagérons pas non plus) sans qu'ils ne se doutent de rien.
ll suffit de rester immobile, ou de bouger le moins possible, pendant quelques secondes ou d’appuyer sur la lucarne qui permet de mieux pointer votre mire. Ladite lucarne va se colorer pour vous signaler que le smartphone a figé une image et qu’il ne vous reste plus qu’à déclencher la photo pour capturer celle-ci avec le moins de flou possible.
Bon allez, je redescends de mon nuage quelques instants car tout n'est pas rose non plus. En fait, j'ai adoré le module photo du Samsung Galaxy S21 de jour, mais nettement moins de nuit.
Les photos du Samsung Galaxy S21 de nuit
De nuit, le capteur principal du Samsung Galaxy S21 Ultra permet de capter suffisamment de lumière pour illuminer correctement la scène. Mais tout de suite, la balance des blancs en prend pour son grade et vire vers les tons jaunes. Le smartphone a particulièrement du mal à gérer les éclairages urbains, qui ont tendance à cramer l'image.
Sur les autres capteurs, ultra grand-angle et téléobjectifs, le niveau de détails est insuffisant et l'image devient fortement bruitée. Notez que le mode nuit fonctionne jusqu'au zoom x10 mais pas au-delà.
Le plus étrange, c'est que le Samsung Galaxy S21 Ultra embarque la fonction, déjà bien connue, de l'optimiseur de scène. En basse lumière, ce mode agit comme un mode nuit d'appoint. Sauf que ce dernier marche parfois mieux que le mode nuit dédié.
Dans le cliché ci-dessous, j'ai fait exprès de capturer un lampadaire et la lune de manière frontale, à la manière d'une photo prise en contre-jour. Regardez le halo qu'émet le lampadaire avec le mode nuit activé. Il est environ 22 heures une nuit d'hiver à Berlin, autant vous dire que la scène est très peu éclairée. Malgré celà, le smartphone crame l'image et fait perdre au cliché nocturne tout son naturel.
La photo prise sans mode nuit mais avec l'optimiseur de scène est beaucoup plus réussie à mon goût même si le bruit numérique est plus présent.
J'ai comparé ce même cliché en le capturant avec le mode nuit dédié du Huawei Mate 40 Pro, connu pour être l'un des meilleurs élèves en la matière. Et le Mate 40 Pro gère bien mieux les fortes sources de lumière en limitant le rayonnement du lampadaire et de la lune.
La photo du Mate 40 Pro est plus sombre et les tons plus froids, mais elle est également plus propre et son rendu est plus naturel.
De manière générale, j'ai trouvé les clichés du capteur principal de 108 MP plus efficaces sans mode nuit mais avec l'optimisateur de scène activé. Le bruit numérique se fait un peu trop présent dès qu'on passe au zoom x3 (agrandissez l'image et observer le ciel noir granulé).
J'aurais également aimé vous parler des modes Director's View et Single Take qui permettent de capturer des photos et des vidéos à partir de plusieurs angles de vue et longueurs de focale différente en utilisant tous les capteurs du module photo en même temps.
Ou à la stabilisation des vidéos que l'on peut capturer jusqu'en 8K (sauf en mode super stabilisé, limité à la Full HD en 60 fps). Mais mon collègue Ben a écrit un article agrémenté d'une vidéo explicative pour vous montrer comment utiliser toutes ces fonctionnalités supplementaires que je regrette de ne pouvoir vous illustrer ici dans mon test.
Mais globalement, j'ai trouvé le module photo du Samsung Galaxy S21 Ultra bien plus abouti que sur le Samsung Galaxy S20 Ultra l'an dernier. Les possibilités offertes par le duo de téléobjectifs en font le smartphone photo le plus polyvalent à ce jour et l'un des plus fun à utiliser.
Samsung vous fournit d'ailleurs toute une batterie d'aides et d'assistances logicielles pour capturer les meilleurs clichés possible même sans aucune compétence en photographie. Quel pied!
Une autonomie solide sur un flagship Samsung, vraiment?
Depuis quelques années, les flagships Samsung sont fâchés avec l'autonomie. Le Samsung Galaxy S21 Ultra est alimenté par une batterie de 5000 mAh - la même que celle du Samsung Galaxy S20 Ultra. En malgré un écran plus gourmand ainsi qu'une fiche technique plus exigeante, il semblerait que l'Exynos 2100 soit plus efficace énergétiquement parlant que son prédécesseur.
Le Samsung Galaxy S21 Ultra résiste très très bien aux usages les plus intensifs. Et je ne vous dis pas cela en ayant bloqué le taux de raffraîchissement à 60 Hz. J'ai bel et bien utilisé les 120 Hz adaptatifs et force est de constater que Samsung a rendu cette fonction plus intelligente pour préserver la batterie du Galaxy S21 Ultra.
Sur le benchmark, peu réaliste, PC Mark que j'utilise pour mes tests, le Samsung Galaxy S21 Ultra a tenu plus de 16 heures 30 en moyenne avant de tomber sous la barre des 20% d'autonomie restante, sur un ensemble de 3 sessions réalisées.
En usage concret, je vais m'appuyer sur mes deux dernières journées d'utilisation consacrées à des sessions photo. Avec un temps d'écran d'environ 4 et 5 heures respectivement, les 120 Hz adaptatifs en FHD+ activés et la luminosité poussée au max, le smartphone à chaque fois plus de 12 heures avant de passer sous les 20%.
J'ai failli omettre ce détail, qui n'en est pas un, tant j'en ai parlé ces dernières semaines. Le Samsung Galaxy S21 Ultra ne propose pas de chargeur dans sa boîte. Vous le savez tous, Samsung et Xiaomi sont parmi les premiers constructeurs Android à emboîter le pas à Apple sur l'exclusion du chargeur autrefois fourni, soi-disant pour préserver l'environnement.
Le smartphone est compatible avec la recharge rapide jusqu’à 25 W en filaire. On est très largement en deça de ce que proposent d'autres constructeurs et je trouve ce choix dommage de la part de Samsung. J’ai utilisé le chargeur du Galaxy Note 20 Ultra et j'ai eu besoin de 30 minutes pour passer de 10 à 65 % de batterie. Il faut ensuite encore un tout petit peu plus d’une demi-heure pour recouvrer la pleine autonomie, soit un peu plus d'une heure.
Le Samsung Galaxy S21 Ultra est également doté d'une charge rapide sans-fil jusqu'à 15 W et d'une charge sans-fil inversée jusqu'à 9 W. Là encore, on reste en deça des nouveaux standards haut de gamme du marché. OnePlus utilise la recharge sans-fil de 30 W depuis le OnePlus 8 Pro, et Huawei a introduit la recharge sans-fil de 40 W dans la série des P40. Et ne parlons même pas d'Oppo et de Xiaomi qui dominent actuellement ce segment en termes d'innovations.
Dans l'ensemble, je salue l'efficacité du Galaxy S21 Ultra à gérer ses dépenses en énergie et à enfin proposer un flagship Samsung autonome, sans être le plus endurant sur cette gamme de prix. Je regrette ce pas en arrière pour ce qui est de la charge rapide, surtout sur un modèle censé être ultra premium.
Fiches techniques: Samsung Galaxy S21/S21+/S21 Ultra
Vous pouvez rertouver ici un gargantuesque tableau récapitulatif des specs des Samsung Galaxy S21, S21+ et S21 Ultra réalisé par mon confrère Ben.
Les Samsung Galaxy S21, S21 Plus et S21 Ultra en détail
Modèle | GalaxyS21 5G | Galaxy S21 Plus 5G | Galaxy S21 Ultra 5G |
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Processeur |
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Mémoire (RAM / interne) | 8GB / 128 GB 8GB / 256 GB |
8GB / 128 GB 8GB / 256 GB |
12GB / 128GB 12GB / 256GB 16GB / 512GB |
Stockage extensible | Non | Non | Non |
Double SIM | Oui (SIM1+SIM2 ou SIM1+eSIM) | Oui (SIM1+SIM2 ou SIM1+eSIM) | Oui (SIM1+SIM2 ou SIM1+eSIM) |
Ecran |
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Taille | 151,7 x 71,2 x 7,9 mm | 161,5 x 75,6 x 7,8 mm | 165,1 x 75,6 x 8,9 mm |
Poids | 169 grammes | 200 grammes | 227 grammes |
Caméra principale |
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Ultra grand angle |
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Téléobjectif |
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Téléobjectif (2) | - | - |
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Caméra frontale | 10 mégapixels de 1 /3.24" à f/2.2 | 10 mégapixels de 1 /3,24" à f/2,2 | 40 mégapixels de 1/ 2,8" à f/2,2 |
Vidéo | 8K à 24 fps | 8K à 24 fps | 8K à 24fps |
Caractéristiques de l'appareil photo |
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Capacité de la batterie | 4000 mAh | 4800 mAh | 5000 mAh |
Technologies de charge |
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Authentification |
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Audio | Haut-parleurs stéréo | Haut-parleurs stéréo | Haut-parleurs stéréo |
Protection | Gorilla Glass à l'avant, polycarbonate à l'arrière | Gorilla Glass Victus |
Gorilla Glass Victus à l'avant et à l'arrière |
OS | Android 11 avec OneUI 3.1 | Android 11 avec OneUI 3.1 | Android 11 OneUI 3.1 |
Compatibilité avec le S Pen | Non | Non | Oui |
Chargeur inclus | Non | Non | Non |
Prix | 849 € / 899 € | 1049 € / 1099 € | 1249 € / 1299 € / 1429 € |
Disponibilité | 29 janvier 2021 | 29 janvier 2021 | 29 janvier 2021 |
Conclusion
Le Samsung Galaxy S21 Ultra est assurément l'un des flagships non pliables les plus chers du marché. Certes il est 100 euros moins cher que le Samsung Galaxy S20 Ultra et 50 moins cher que l'iPhone 12 Pro Max à leurs sorties respectives. Mais on reste sur un smartphone inacessible à la plupart des utilisateurs.
Et si vous possédez déjà un Samsung Galaxy S20 Ultra, je ne pense pas que le renouvellement soit justifié. Un constat qui vaut surtout pour le Galaxy S21 de base et sa version plus, cependant. Mais aussi intermédiaire que soit cette génération de flagship ultra premium, et aussi incrémentales que puissent être certaines des améliorations apportées par Samsung, le Galaxy S21 Ultra marque l'aboutissement d'un concept qui était encore trop imparfait l'an dernier.
Samsung savait pertinemment qu'il ne lui manquait pas grand chose pour séduire pleinement avec son Galaxy S20 Ultra. Le constructeur a donc gardé la recette presque intacte en y intégrant les ingrédients-clés manquants dans le Galaxy S21 Ultra.
L'expérience photo est selon moi la plus versatile et la plus épanouissante tous smartphones confondus. Les prouesses techniques et logicielles du géant sud-coréen en matière de zoom permettront aux photophiles même les plus profanes de prendre leur pied.
La fluidité et la qualité d'affichage de la sublime dalle Amoled WQHD+ en 120 Hz m'ont presque fait oublier mes satanés smartphones gaming, qui ont l'air de vulgaires chevaux de trait tentant de défiler maladroitement aux côtés d'un étalon pur sang.
L'autonomie qui est enfin correcte sur un flagship Samsung est un chemin d'espérance que j'espère voir le constructeur continuer d'entamer à l'avenir. Mais je me dois de contrebalancer mon envolée lyrique par les déceptions que m'ont fait ressentir les performances de l'Exynos 2100 qui n'a pas pleinement tenu sa promesse de clouer le bec à Qualcomm.
La non-inclusion du chargeur ainsi que la nature totalement gadget du nouveau S-Pen viennent également ternir mon expérience. Mais s'il fallait choisir un seul smartphone parmi la gamme des Galaxy S21, le modèle Ultra est sans conteste le plus intéressant.
Pour autant, il serait très présomptueux et idiot de décerner le titre de meilleur flagship au Samsung Galaxy S21 Ultra. On attend encore le OnePlus 9 Pro, l'Oppo Find X3 Pro, le Xiaomi Mi 11 et le Samsung Galaxy Z Fold 3. Mais c'est un très beau début d'année 2021 que Samsung a su saisir avec un succès plus certain que relatif selon moi.
Beau joujou, même s'il massif et bien lourd, et dont je regrette le prix extravagant (mais bon, c'est Samsung...), Samsung a peaufiné sa recette et livré enfin un smartphone quasi irréprochable (vu le prix, encore heureux, ce sont les acheteurs du Samsung Galaxy S20 Ultra qui doivent de sentir frustrés, certes sur le papier et d'apparence, les différences sont peu nombreuses, mais il me semble que Samsung a corrigé beaucoup de défauts et tous ses petits détails qui peuvent sembler insignifiants font au final une belle différence... comme quoi, ça confirme bien ce que je pense, il ne faut jamais se précipiter et acheter la première génération d'une nouvelle catégorie d'appareils, si tentant soit elle, mais attendre la V2 ou V3?, qui elle, fait beaucoup de progrès et corrige toujours les nombreuses erreurs de la première version :), même si Samsung, pour en réduire légèrement le prix et ne pas poursuivre la folle inflation des prix qui était la norme depuis quelques années, a régressé sur certains points (charge moins rapide, plus de port SD, même si ce point est relatif, avec 128 ou 256 Go on a très largement de quoi venir, et quand on met ce prix dans un smartphone on a de quoi prendre un petit abonnement cloud pour compléter si besoin est... Pas de chargeur inclus, ce qui oblige à passer à la caisse si on a pas déjà de chargeur rapide (autant prévoir large alors et prendre un chargeur ultra rapide pouvant chargeur plusieurs appareils simultanément pour prévoir les évolutions futures, après tout on a bien les moyens, et puis il faut bien s'adapter puisque ça devient la tendance avec le matériel très haut de gamme, autant être prévoyant et faire un achat malin)
Si je devais mettre ce prix dans un appareil, ce serait plutôt dans un PC puissant qui me permettrait de faire beaucoup plus de choses et d'être beaucoup plus productif qu'avec un smartphone (la productivité en mobilité, ce n'est pas trop mon problème en ce moment et depuis un long moment même, et même lorsque mon entreprise aura en fin démarré son activité, elle passera par un PC portable ou ultraportable, du type Microsoft Surface Pro ou équivalent, pas un smartphone...)
A l'heure actuelle, ce n'est même pas le montant que j'ai mis en 12 ans (depuis 2008) dans mon PC (en comptant les réparations depuis, les changement d'écran, de clavier, de webcam et les disques durs et SSD que j'ai ajoutés), ma tablette et mon smartphone, matos informatique qui me satisfait pleinement et qui ne me frustre même pas (ah si, je ne peux pas utiliser de logiciels puissants de création graphique, montage vidéo... je suis limité niveau puissance logicielle... mais ça tombe bien, je n'en ai absolument pas l'utilité et le besoin actuellement :) et si plus tard, je devais en avoir besoin, ce qui devrait être la ces lorsque mon entreprise aura démarré son activité, pour pouvoir travailler aussi depuis mon domicile, il me suffira d'adapter mon PC De bureau, évolutif, en changeant le processeur et la carte-mère, et, je me suis renseigné, un AMD Ryzen 3000 ou 4000 sera suffisant, avec un ajout de RAM, j'en ai actuellement 4 Go qui me suffisent vu ce que j'en fais, donc je devrais m'en tirer pour 300 à 400 euros maximum main d'oeuvre comprise, loi d'être insupportable donc, et mon PC sera dopé et prêt à supporter le travail que je lui demanderai)
Alors, leurs smartphones ultrapuissants hors de prix... :)
Maintenant, juste par curiosité, j'attends de voir ce que vont donner les concurrents, les Xiaomi Mi 11 Pro, Oppo Find X3 Pro et Vivo X60 Pro + sont très prometteurs eux aussi...
Je suis aussi curieux de voir ce que Xiaomi va nous présenter en milieu de gamme, le Mi 11 lite a fuité et semble très intéressant, Xiaomi semble vouloir réhausser le niveau du milieu de gamme (niveau photo) et concurrencer Google et son Pixel 4A 5G, en plus polyvalent niveau photo avec un capteur à zoom périscopique X5, un Snapdragon 755G, qui prend en charge les écrans 120 Hz, la Ram jusqu'à 12 Go et un stockage en UFS 3.1, et largement suffisant niveau puissance (quand on ne joue pas, comme moi), une charge rapide plus performante... bref, je suis curieux, Xiaomi pourrait nous proposer un appareil milieu de gamme suffisamment performant sous tous les aspects, même pour ceux exigeants en photo, et créer la surprise, et là où on ne l'attend pas, à vérifier si la qualité suit... vivement lundi liens :)
Les Chromebook avec Google Workspace n'ont aucun problèmes de productivité et de mobilité à partir de 299€ pour le Lenovo IdeaPad Duet par exemple.
Tout dépend de ce qu'on entend par productivité, moi j'entends productivité professionnelle, avec des logiciels surpuissants de création graphique, de montage vidéo... capables de choses dont sont incapables les Chromebooks, même les plus puissants du marché (même un Intel Core I7 mobile, versions U, ou un AMD Ryzen 5000 mobile ne sont pas assez puissants) et leurs applications grand public. Peut être qu'avec les futurs SoC d'Intel et AMD et Qualcomm qui viendront vraiment concurrencer l'Apple M1, on sera amenés à en voir, mais en attendant on y est pas encore...
Il y a aussi certains éditeurs qui ne développent pas leur logiciels pour les tablettes Android et les Chromebooks, comme Serif... c'est bien regrettable et dommage, mais les tablettes Android et Chromebooks même haut de gamme n'offrent pas la puissance nécessaire (alors que les Ipad et Ipad Pros, et les ordinateurs haut de gamme sous Windows 10 et 10 Pro offrent cette puissance depuis des années... donc il ne développent que pour IOS, Ipad OS et Windows 10), ça viendra peut être... j'ai eu cette discussion avec des développeurs de Sérif, c'était un non catégorique et très compréhensible (et je n'ai même pas évoqué les multiplicité des configurations sous Android auxquelles il faudrait adapter le logiciel, en limitant les performances par conséquence, ce qu'ils ne veulent pas)
ça n'a rien à voir avec tes gribouillis et dessins dignes d'un gamin de 5 ans...
Tu ne verras jamais des professionnels de l'image ou du son travailler sous Android ou Chrome OS, le matériel n'est simplement pas adapté... ça viendra peut être un jour, on verra bien...
Reste les solutions de PCs dans le cloud, type Shadow, mais à la longue c'est très onéreux, bien plus que de devoir acheter des ordinateurs puissants et les logiciels adéquats (les logiciels professionnels de Sérif, sous l'appellation Infinity - Infinity Designer etc... - en licence perpétuelle [une fois pour toutes pas d'abonnement ni de mises à jour à payer], qui concurrencent parfaitement les solutions d'Adobe elles beaucoup plus onéreuses car sous abonnement, coûtent une cinquantaine d'euros, voire moins en promotion, ce qui arrive fréquemment...
Je te parle de télétravail et tu me réponds création graphique...Lol et c'est moi qui suis à côté de la plaque !!
Oui c'est toi (et qui n'est pas capable de comprendre, visiblement ça dépasse tes capacités), on ne parle pas du tout de la même chose...
Une tablette Android, un Chromebook, voire aussi un PC bas de gamme sous Windows 10, c'est bien uniquement pour les loisirs, la bureautique légère, les tâches qui nécessitent peu de puissance, pas pour le travail de créatif professionnel... on verra bien si ça change dans les années à venir, je l'espère et il semble qu'AMD, Qualcomm et Intel y travaillent pour concurrencer Apple qui a frappé un grand coup et risque fort de leur tailler des croupières en attendant que leurs solutions soient au point et compétitives... c'est une question de temps, mais en attendant (ce qui ne me fera pas, en attendant, opter pour une solution proposée par Apple que j'exècre, plutôt crever... même si je reconnais que leurs ingénieurs ont fait du bon boulot, pas de chance pour eux ils bossent pour une boîte et des dirigeants, sans parler des fanboys, de " merde " à la mentalité déplorable, capables du pire...)
Pas de chargeur inclus et pas de port microSD... Franchement, c'est une honte... Samsung n'est pas obligée de copier les âneries de Apple 😤
Très bon test. J'ai pu le tester pendant une journée et je le trouve excellent.
Cependant, mon S9 a encore de belles années à vivre, il n'y a rien qui justifie l'achat d'un nouveau téléphone selon moi. Les technologies évoluent mais rien qui ne me semble indispensable depuis l'ère du S7/S7 Edge mais cela n'engage que moi.
Je dirais même que la présence des ports Micro SD et mini Jack est un énorme argument en faveur de mon S9.
franchement, il faut m'expliquer ce qui motive votre entrain pour l'écran incurvé? c'est une hérésie en terme de confort et d'expérience. un smartphone n'est pas un tableau mais un outil tactile!!! vive les écrans plats!
Non.
Je partage pleinement l'avis d'artylax, pourrais-tu développer ta réponse Antoine ? Parce qu'au-delà de la frime technique des fabricants, je ne vois pas le moindre intérêt dans les écrans incurvés. On attend d'ailleurs la première télé avec bords incurvés ou coins arrondis (comme sur les télés d'antan). À part déformer ce qu'ils affichent et créer des reflets désagréables, ces bords incurvés n'apportent strictement rien à l'expérience utilisateur. C'est en tout cas ma conclusion après en avoir utilisé.
Les coins arrondis, ça aussi c'est une belle connerie, à part faire gagner un tout petit peu de place par rapport aux bordures des smartphones, mais en faire perdre sur la pièce essentielle, c'est-à-dire l'écran, je ne vois pas l'intérêt.
Ces deux choix techniques ne sont à mon avis guidés que par le design et le marketing.
@ Jerome69Paris
Je partage complètement ton avis et j'ajouterai, en plus, le coût plus élevé de l'écran incurvé.
Enfin bon, même si je suis entièrement d'accord sur le fait que la courbure de l'écran soit juste un choix de design, il se semble ici (je n'ai pas encore vu le smartphone " en vrai ") que Samsung a appris de ses erreurs (et des remontrances de ses acheteurs) et que cette courbure soit très loin de celle du Samsung Galaxy S7 Edge et que donc les inconvénients (interactions involontaires et reflets sur l'écran) soient grandement minimisés (à vérifier, mais j'ai assez confiance en la réponse d'Antoine Engels, franche et nette pour croire que c'est le cas...)
D'autant plus qu'il ne faut pas oublier que, depuis le Samsung Galaxy S7 Edge, bien des progrès ont été faits niveau logiciel et que les interactions involontaires sur la parie courbées de l'écran peuvent être bloquées, on peut même y placer des fonctions logicielles spécifiques (en prenant garde qu'elles ne puissent être déclenchées involontairement :), Huawei l'a prouvé sur son Mate 40 Pro
Le S7 corrigeait déjà les défauts (les appuis intempestifs) du S6 Edge et Edge +, c'était bien plus au point. Aucun problème d'appui lorsque je filmais avec le S7 contrairement au S6 par exemple. C'était pire encore en photo où un appui faisait une mise au point à l'endroit appuyé.
Pas de problème non plus sur mon S9, il y a comme une zone morte quand on appuie sur les extrémités latérales de l'écran et ça évite bien des désagréments.
Je n'ai pas spécialement un goût prononcé pour les écrans incurvés mais c'est relativement pratique pour ouvrir le panneau latéral des raccourcis et je trouve que ça magnifie l'image.
Après, je peux comprendre que pour certains, ce soit contre productif et que ça apporte des problèmes de préhension. C'est pour ça que j'aimais bien le temps des S6/7/8/9 où Samsung nous laissait plus ou moins le choix du type d'écran.
En ce qui concerne le Spen, je trouve au contraire que cette collaboration avec Wacom est une grande opportunité.
Ben alors, qu'est ce que tu fais, tu n'as pas encore rempli ton bon de commande ? :)
Je suis déjà passée à la Tab S6 Lite pour dire que Air Command au stylet, c'est la meilleure expérience d'utilisateur sur Android et côté smartphone au vu de mon budget je pense plutôt m'acheter le Note 10 Lite qui vient juste de recevoir Android 11, donc non Air Gesture n'est pas mon critère d'achat, une véritable expérience d'écriture manuscrite au Stylet dans Samsung Notes oui.