La génération des "Millennials" est-elle responsable de la propagation des fake news ?
On pense parfois que la génération des millennials est la source de beaucoup de problèmes, de la mort de certaines industries en passant par la crise économique. D'après une étude, ils ne sont en tout cas pas responsable de la diffusion de fake news : des chercheurs des universités de New York et de Princeton ont constaté que les personnes de plus de 65 ans sont les plus susceptibles de partager des fake news en ligne.
Le rôle des médias dans la victoire de Donald Trump sur Hillary Clinton a été un sujet controversé. Des études antérieures avaient révélé que des fake news pro-Trump pourraient avoir influencé des votes et cette nouvelle étude, publiée dans Science Advances, a également analysé le comportement des utilisateurs à l'approche de l'élection présidentielle américaine de 2016.
Ce qui est intéressant, c'est qu'à l'époque très peu de gens sont tombés dans le panneau. Seulement 8,5 % des participants ont partagé au moins une fake news. L'affiliation politique a également joué un rôle, 18 % de ceux qui s'identifiaient comme conservateurs partageaient des fake news, contre moins de 4 % de ceux qui s'identifiaient comme libéraux. Selon The Verge, "les chercheurs attribuent cette découverte en grande partie aux études montrant qu'en 2016, les fake news ont largement contribué à promouvoir la candidature de Trump".
Pourtant, les personnes âgées étaient plus susceptibles de répandre la désinformation, 11 % d'entre elles, plus exactement. Comparativement, dans la catégorie des 18 à 29 ans, seulement 3 % des utilisateurs ont partagé des fake news. Le coauteur de l'étude, Andrew Guess, a déclaré à The Verge : "Ce n'est pas seulement parce que les personnes âgées sont plus conservatrices."
Les chercheurs ne peuvent pas dire avec certitude pourquoi les utilisateurs plus âgés partagent plus de fake news sur des médias sociaux, mais selon les chercheurs les deux théories les plus probables sont le manque d'éducation numérique et le déclin cognitif résultant du vieillissement. Si c'est le premier cas, cependant, il y a de l'espoir que le problème puisse être résolu par les plates-formes technologiques et les utilisateurs eux-mêmes.
Source : The Verge
Vous prenez un sacré risque d'aborder un tel sujet sur AndroidPit 😏 Il n'y a pas de meilleur moyen pour aller au clash. 😁
Il faudrait d'abord définir ce que l'on entend par "fake news", car tout est relatif. Si le fait de contester que Lee Harvey Hoswald soit l'assassin de Kennedy est considéré comme de la "fake news", alors on sera quelques dizaines de millions sur les bancs des accusés, si ce n'est plus. 😏
Doit-on impérativement se conformer aux idées et aux informations diffusées par les médias mainstream et par les autorités des pays pour ne pas passer pour un complotiste amateur de soi-disant "fake news" ?
Le problème est surtout qu'il ne faudrait pas que ce soient les autorités d'un pays, ou d'un groupe de pays, qui définissent quelle information est une "fake news" et laquelle n'en est pas, étant donné que ce sont souvent les États eux-mêmes qui sont à l'origine de beaucoup de manipulations et de mensonges.
Non, la vérité est que ce terme de "fake news" a été savamment choisi pour décrédibiliser tous ceux qui refusent la pensée unique voulue par le Système. Système qui nous bourre de mensonges du matin au soir, depuis notre naissance jusqu'à notre mort.
Quant au fait que ce soient les plus âgés qui adhèrent aux soi-disant "fake news", c'est sans doute lié aux faits suivants :
- Ils ont plus de recul et d'expérience par rapport à la vie et aux mensonges dont ils ont pu être victimes, qu'un gamin de 20 ans, ça paraît logique. Il faut bien que l'expérience serve à quelque chose, au moins pour ceux qui savent se servir de leur cerveau, autrement que pour ingurgiter la bouillie pré-digérée diffusée par les médias mainstream.
- Ils ont plus de temps que les actifs qui sont le nez dans le guidon avec leur vie professionnelle prenante. Là aussi, c'est logique, les journées ne sont pas extensibles à l'infini et les actifs ont trop peu de temps libre pour aller se prendre la tête sur des sujets que la société passe son temps à ridiculiser et à décrédibiliser.
Moi qui suis un spécialiste des complots depuis toujours et qui ai toujours eu un esprit rebelle et ouvert, je peux vous dire que plus vous creusez un soi-disant sujet "complotiste", plus vous finissez souvent par réaliser qu'il est fondé (pas tous évidemment).
Un tout petit exemple avec Allen Hynek, célèbre astronome américain dans les années 60 et 70, qui a passé plus de 20 ans au service de l'US Air Force à décrédibiliser les témoignages des gens qui prétendaient avoir vu des ovnis et qui a fini au bout de 20 ans par changer de camp, en créant la plus grosse association ufologique des USA. Il a également été le conseiller technique de Spielberg sur l'excellent film "Rencontre du troisième type", on le voit d'ailleurs à la fin du film, clin d'œil à l'Histoire.
Comme vous le voyez, les choses sont un tout petit peu plus compliquées qu'elles n'y paraissent de prime abord... 😉
Et des exemples de ce genre-là, je pourrais passer des heures à vous en parler.
"La fake news", c'est typiquement une info qui n'est pas distillée par des "professionnels de la profession" et qui ne le supporte pas du fait de la concurrence et de l’énervement qu'elle provoque dans la corporation.
Après avoir compris cela, le sens de l'article s'éclaire plus facilement.
Pourtant, les "bons" journalistes savent aussi qu'il ne faut pas confondre buzz d'Internet et enquête sérieuse avec recoupements. Le problème pour eux est dans la difficulté de le faire comprendre à leurs ouailles.
Car justement, il n'y a pas que des "bons" journalistes et les abus, la facilité, l'appât du gain, le désir de plaire ou la pression interne nous ont montré que depuis Timisoara la majorité des populations se méfient des "belles histoires" qui sont plaisantes à écouter et plus encore du "politiquement correct" qui minent le secteur.
Si on rajoute qu'aujourd'hui les sources d'info sont cannibalisées par les news d'Internet payées "des queues de cerises" par les GAFAM, il est facile d'imaginer la rage dans laquelle se trouve la profession.
Pour moi, cet article n'est qu'une illustration de l'amertume de ce constat en trouvant des "coupables" bien pratiques, c'est-à-dire les personnes susceptibles de comprendre leurs faiblesses... et ce ne sont pas les plus jeunes "à qui on n'apprends plus à faire la grimace".
Alors oui, je suis d'accord, les choses sont plus compliquées que cela. Mais il reviendrait à la profession d'expliquer bien mieux le problème...
Seulement cela voudrait dire savoir se remettre en cause. Et même sur France-Culture, ils ne le font qu'à reculons... quand il le font. Ailleurs, c'est pire !
Moi aussi, quand on me cherche on me trouve, n'est-ce pas Jérôme 😉
L'euthanasie je ne vois que ça !!
J'espère que tu plaisantes ? Parce que sinon, tu démontrerais juste que ton conditionnement mental a parfaitement fonctionné, ce qui ne serait pas très glorieux, ni une preuve de TOLERANCE et d'intelligence. Sinon, on peut aussi parler de "cerveaux malades" et les envoyer en psychiatrie punitive, comme le faisaient les soviétiques à une époque.
😱 Bien sur que je plaisante !!
Ah ouf ! Tu me rassures 😉👍 Ça m'aurait ennuyé de me retrouver dans un camp de rééducation en Sibérie ❄️☃️❄️ Et ça m'étonnait de ta part aussi. 😁